Chronique Musique

Chronique : Voyager – Ghost Mile

  • Groupe : Voyager
  • Album : Ghost Mile
  • Sortie : Mai 2017
  • Label : Autoproduit / IAV Records
  • Style : Metal Progressif
  • Site Web : www
  • Note: 16.5/20

Souvenez-vous, en 2003 sortait Element V sur DVS Records le premier album de Voyager. J’ai été l’un des premiers si ce n’est le premier à chroniquer cet album des Australiens et c’était sur Soil Chronicles. Quelques semaines après ma chronique pourtant assassine, Daniel Estrin (chanteur, pianiste et compositeur) m’a contacté par mail, m’expliquant pourquoi j’avais raison sur certains points et faux sur d’autres. Le dialogue était courtois malgré ma note assez dur (9/20) et j’ai finalement compris où en voulait venir le compositeur avec sa musique. Et peut-être a-t-il lui aussi tenue compte des remarque j’avais pu tenir sur ma chronique et par mail. Le résultat en 2007 avec UniVers est sans appel. C’est album va droit au but sans zigzaguer comme son prédécesseur.
Même si je suis passé à coté de I Am the Revolutionje n’ai pas laissé tomber le combo Australien et c’est avec un certain plaisir que j’ai accueilli l’excellent The Meaning of I et son successeur V sur lequel Voyager fait un grand pas en avant dans la reconnaissance internationale.
Ghost Mile a été financé sur la plateforme PledgeMusic dès 2016 et a permis de mettre au monde ce sixième album finalement assez rapidement.
Ghost Mile est la suite logique de V. Le groupe perpétue la musique créée dès 2003, avec un progressif qui fourre son nez un peu partout. Tantôt Metal extrême, tantôt Pop Voyager n’en oublie pourtant ni les moments techniques  ni les moments mélodiques. Tout ça donne un album varié et vraiment frais, pas ou peu prise de tête et qui se laisse apprécier sur la longueur. Evidemment il faudra plusieurs écoutes pour en dénicher tout le potentiel. Le disque est plutôt court (45 minutes) ce qui permet d’y retourner immédiatement et d’apprécier un petit plus certaines compositions.
(« This Gentle Earth (1981) ») par exemple surprend par son coté mélodique qui le rend dynamique et vraiment entraînant, dommage qu’il soit si court. J’ai aussi beaucoup apprécié « To The Riverside », mélangeant douceur et volupté d’une façon vraiment exquise. « The Fragile Serene » très The Edge dans la guitare rappelle malgré lui (ou pas) un son très U2. Un très bon morceau à la fois lourd sur les riffs et pourtant léger dans le ton.
Avec V, Ghost Mile est clairement l’album le plus accessible de Voyager. Il faut cependant tout de même accrocher au chant particulier de Daniel, mais une fois passé outre, on se laisse facilement bercer par les belles mélodies et par des titres peu complexes (mais riches) qui s’assimilent plutôt bien.


Tracklist:
01. « Ascension »
02. « Misery Is Only Company »
03. « Lifeline »
04. « The Fragile Serene »
05. « To The Riverside »
06. « Ghost Mile »
07. « What A Wonderful Day »
08. « Disconnected »
09. « This Gentle Earth (1981) »
10. « As The City Takes The Night »

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