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Avis : Andro Dunos II

Je ne sais pas du tout s’il y a beaucoup de fans de Shoot them Up qui lisent nos pages, mais dans les deux cas, vous aurez sans doute remarqué que dans ce style purement Arcade, cette génération de console aura eu le droit à un magnifique revival du genre.

Evidemment ce n’est pas pour me déplaire, affectionnant les Shoot the Up depuis mon CPC 464.

Pour faire un peu d’histoire, Andro Dunos premier du nom est issu du catalogue Neo Geo (Arcade et Console) et est développé par le studio japonais Visco Corporation et distribué par SNK en 1992. Putain 30 ans !!

PixelHeart l’éditeur français, a depuis récupéré les jeux de la licence de Visco et s’est donné les moyens de prolonger ou de redonner vie à certaines licences en proposant des suites. Des suites que l’on peut trouver sur différentes plateformes notamment sur Switch, PlayStation 4, Dreamcast et Nintendo 3DS !

C’est d’ailleurs le cas de ce Andro Dunos II. Nous n’avons pas eu la chance d’avoir une version 3DS sous la main, mais à la vu des qualités de ce soft sur Playstation 4, je dois avouer que je le regrette amèrement.


Rentrons dans le vif du sujet, puisque c’est un Shump, l’intérêt n’est évidemment pas dans l’histoire qui nous conduit à une suite du premier volet.
On peut s’en doute imaginer un retour des méchants du premier opus et que les humains ont gardé le vaisseau qui les a fait gagner par le passé sous le coude.

Allez, on s’échauffe les mains et les poignets, on monte à bord, on démarre la Playstation 4 (c’est le bruit d’un avion au décollage, parfait pour mettre dans l’ambiance)…
Je m’attendais à un soft sympa et je n’ai pas du tout été déçu par ce qu’ont proposé Picorinne Soft et Pixel Heart.
On dit toujours que pour aimer un Shoot them Up ça se passe durant la première minute. On aime, on n’aime pas. Et bien Andro Dunos II a réussi à me captiver dès le début. Un bon point pour ce petit shoot à défilement horizontal rappelant un peu tout ce qui se fait de mieux dans le genre. Clairement la suite du shoot Neo Geo (que l’on avait plutôt tous ou presque oublié) peut s’enorgueillir d’avoir su prendre le meilleur des Shoot 2D de l’ère 8/16/32 Bits -bref, aux Shoot des années 80-90 pour un résultat qui sans atteindre la perfection le fait tout de même toucher les étoiles.

Vous allez me dire que je m’emballe, ce n’est qu’un petit jeu sans prétention, en 2D, avec des pixels partout, des dézooms de ci de là et il n’y a même pas d’explosions explosives façon Hollywood !
Mais justement ! Pourquoi en vouloir toujours plus alors que l’on peut prendre son pied sur un jeu simple reprenant les bases, mais à la sauce moderne ?

Avant il fallait appuyer non stop sur le bouton de tir pour espérer survivre, mais aujourd’hui l’auto fire a changé la donne. Terminé les crampes, terminé le bout de l’index qui rougi ! Du confort ! Et pas n’importe quel confort car c’est même une bénédiction pour certains titres. Ici, ça va, Ando Dunos II n’est pas non plus un foudre de guerre en matière de vaisseaux ennemis, ni en matière de boulettes d’ailleurs. Et pourtant il est assez coriace. On arrivera pas au bout au premier crédit inséré (mais on y arrivera). Trois difficultés s’offre à vous selon votre niveau que vous soyez débutant ou bien que vous soyez super motivé. Une normale, qui nous permet de nous familiariser avec les attaques et la positions des ennemis et de jauger la difficulté générale, une plus facile (Journey) pour les débutants (bien que je conseille plutôt de commencer malgré tout en normal -c’est mieux pour progresser) et une Hard (Android) pour les maîtres du genre qui aiment s’installer immédiatement face au mur de l’impossible. Au pire, il est possible de monter le nombre de crédits jusqu’à 9, je dis ça, je dis rien.

Dans son gameplay Ando Dunos II est assez classique et s’appuie sur des bases solides appréciées de tous.
On retrouve notamment la possibilité de choisir des armes -au nombre de quatre- qui seront à utiliser dans les situations que vous trouverez les plus adéquates. Détruire un max d’ennemis pour survivre est important mais vous pourrez aussi scorer, il convient donc de faire au mieux. Pour changer d’armes, un petit coup sur les gâchettes et vous voilà prêt pour attaquer les vagues de vaisseaux venant de derrière ou bien de tirer sur les diagonales. Vous pourrez également concentrer une super attaque (une par type d’arme), avec un temps de pose entre chaque attaque (symbolisé ici par une barre qui se recharge). A utiliser dans les moments un peu tendus. Il y en aura malheureusement et pas nécessairement que face aux boss. Pour booster votre attaque et votre défense, vous devrez évidemment récupérer des orbes qui se baladent après avoir détruit les vaisseaux qui vous entourent.

D’autres orbes se baladent pendant le jeu. Elles sont bleues, lâchées par les ennemis détruits mais qui disparaissent en suivant le défilement de l’écran contrairement aux boost. Si vous parvenez à collecter les 30 orbes dans le niveau vous pourrez vous équiper d’un total de trois améliorations pour le niveau suivant dans un menu dédié présent à chaque fin de stage. De plus ces petites orbes bleues apportent énormément de points pour votre classement, alors ne passez pas à côté.

Toutes ces armes créent naturellement une mécanique simple et qui peut le cas échéant s’adapter à chacun. Une sorte de petite liberté qui s’offre à nous.

Esthétiquement, j’ai trouvé le titre de Picorinne Soft plutôt joli. C’est de la 2D, reprenant le style rétro, vous savez, en pixel, comme on dit aujourd’hui. Personnellement je préfère ça à une 3D moche. Le titre possède quelques zoom/dézooms sympathiques qui doivent faire leur petit effet sur la 3DS. C’est de bon goût et ça rappelle la petite Neo Geo. Les niveaux que l’on traverse sont variés et agréables à franchir et sont suffisamment longs pour ne pas se dire que l’on est face à un Boss Battle. D’ailleurs la durée de l’affrontement est tout à fait respectable et évite par conséquent la frustration de temps perdu. On notera que les Boss subissent des dégâts visuels au fil des tirs que l’on assène sur sa carlingue et ça, j’aime ça.

Encore un point fort pour le jeu, sa bande son. Elle n’est pas signée n’importe qui puisque derrière ces belles mélodies, on retrouve un vétéran, Allister Brimble, surtout très connu des joueurs Amiga. Le monsieur a tout de même travaillé sur des titres comme Arkanoid, Shadow of the Beast ou bien encore Alien Breed.

Et que manque t’il a Andro Dunos II pour atteindre le firmament ? Sincèrement pas grand chose puisque j’ai vraiment pris du plaisir à jouer à ce Shoot et bien plus qu’avec RType Final 2 notamment.
Les plus tatillons auront remarqué l’impossibilité de remapper les boutons pour changer d’armes (‘L’ et ‘R’ étant verrouillés), la non présence de filtres (mais sérieux qu’est-ce qu’on en a à faire !!), l’impossibilité d’enlever les fonds d’écrans (on s’en fout en faite) ou bien encore pas de rembobinage (la difficulté du jeu n’impose vraiment pas la présence de cette option).
Non, Andro Dunos II fait parfaitement le travail, je reprocherai peut-être juste la difficulté qui monte d’un coup à partir du cinquième niveau. Si avant cela sur les niveaux précédents ça s’était plutôt bien passé, j’ai pas mal transpiré sur les suivants, sans qu’il y ai réellement de montée progressive dans la difficulté.


Bon je dois cependant vous avouer que j’ai un peu mis du temps avant de me rendre compte que Andro Dunos II est un jeu totalement nouveau et non pas une relique oubliée du passé. Le travail des développeur pour créer cette véritable suite est remarquable. On a là, un vrai Shoot digne de l’arcade et de la Neo Geo, comme s’il était revenu d’entre les morts des studios Visco.
J’ai vraiment envie de découvrir la version 3DS maintenant… (mais surtout sur Dreamcast)


Genre : Shoot them Up
Langue : Français
Développé par : Picorinne Soft
Edité par : Pixel Heart / Just for Games
Taille : 399,00 MB
Sortie : 24 Mars 2022
PEGI : +7
Plateforme : Switch, Playstation 4, Dreamcast, 3DS, XBox Series|One

Jeu testé sur Playstation 4 Pro
Jeu offert par l’éditeur

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