Before we Leave
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Avis : Before We Leave

Gérez une planète (ou deux) à votre façon, sans prise de tête ça vous intéresse ?

En général, les jeux de gestions ça me barbe. Mais ça
Before We Leave est un jeu de construction et de gestion de villes développé par Balancing Monkey Games. Ici les développeurs nous promettent un jeu non-violent et surtout calme où nous pouvons jouer (enfin construire) à notre rythme et ça, ça change tout.


Before We Leave n’est donc pas comme les autres. Et si j’avais pas mal d’appréhension quant à jouer à un simulateur de vie de plus, j’ai rapidement accroché et au point d’y passer pas mal de temps.
Ici point de super dictateur qui doit garder le pouvoir, point de ferme à gérer pour gagner de l’argent… Before We Leave, prend à contrepied toute cette pression imposée pour nous laisser bâtir une civilisation nouvelle. L’histoire est d’ailleurs assez simple. Vous êtes une civilisation perdue. Votre peuple de Bonzommes a été confiné sous terre pour des raisons qui ont été oubliées. D’ailleurs vous êtes sous terre depuis si longtemps que vous avez perdu toutes les connaissances acquises par le passé. C’est un peu comme si vous repartiez de zéro. Exit la technologie. Bonjour la culture de pomme de terre.

Heureusement les ressources que vous allez trouver, vont vous permettre (grâce à la bibliothèque) de créer toujours plus de technologie. Le but étant de quitter la planète pour aller vers d’autres cieux.
La progression se fait assez lentement. Elle est basé sur un arbre de compétence qui demande certaines matières pour être déverrouillées. Il faudra ainsi dégotter des ressources rouges, vertes et bleues qui permettent de faire des découvertes.

La partie libre, ici intitulée didacticiel permet de se faire la main de façon très détendue. La planète sur laquelle vous jouez est basée sur des tuiles hexagonales. Ainsi chaque tuile représente une zone sur laquelle vous pouvez construire. Il faudra aussi bien gérer la disposition des routes, puis de vos bâtiments, mais également de vos cultures. Attention aux usines qui pollues et qui du fait rendent malheureux vos Bonzommes sur toute une surface de cases prédéfinies. Ce ne sera pas seulement la pollution qui rendra votre population malheureuse. Il faut prendre également prendre en compte son nombre et ses besoins vitaux.

Dans cette partie libre, on a vraiment le sentiment de gérer tout ce petit monde comme on pouvait le faire avec Populous et consort. à la différence que l’on n’a pas le droit de vie ou de mort sur notre peuple. L’expérience est donc moins radicale.
On est cool, la vie est belle, on organise et on s’organise un peu comme on le veut. L’avancement est zen.
Vous jouez sur une mini planète qui se ‘déverrouille’ au fur et à mesure de votre soif de découverte. Vous commencerez sur une petite île, puis créerez des routes maritimes vers d’autres îles, et finirez par quitter la planète et passer à la suivante. Simple.

Le jeu souffre de petits soucis ergonomiques liés à la console. Initialement paru sur PC et étant donc jouable à la souris, il faut utiliser les sticks et les gâchettes. Si la gestion de la caméra est bien douloureuse et la sélection de certaines fonctions peu intuitive lorsque l’on joue, il reste néanmoins un soucis majeur sur Switch en mode portable : la taille de l’écran. En effet les textes affichés sont petits et il faut jouer assez proche de l’écran pour bien lire sans froncer les sourcils.
J’ai également subit quelques bugs assez désagréables comme notamment la disparition de mon curseur ou bien l’impossibilité de choisir quoi que soit sur la map. Heureusement, quitter le jeu et revenir nous ramène dans le droit chemin.

Pour vous donner un peu de challenge, il existe quatre ‘histoires’, ayant des scénarios particuliers.
La disparition de toutes les graines de la planète, où vous devrez manger des pommes de terre, mais surtout faire le tour de la planète et du système solaire pour en récolter de nouvelles. Faire face à une surpopulation tout en gardant vos bonzommes heureux… Etc…

Ce contenu donne évidemment du temps de jeu à Before We Leave. Il est conseillé d’avoir bien avancé sur le tutoriel pour se lancer. Sans vraiment vous mettre la pression, ces quatre scénarios possèdent des objectifs bien plus importants que dans le mode libre. C’est assez naturellement que l’on essaie donc de faire au plus vite pour terminer. Comme tout bon City Builder vous devrez subir les besoins de vos hommes, mais ça sera là le seul coup de pression imposé par le titre.


La demande sans cesse de nouvelles ressources n’est en vraie qu’une sorte de carotte pour vous faire avancer. A vous de voir si vous voulez suivre la progression technique ou bien avancer à votre rythme.
Les développeurs offrent également pas mal d’aide pour bien gérer la disposition de certains bâtiments vis à vis de votre population. D’ailleurs le jeu nous tend la main, mais sans jamais trop nous aider. Le juste milieu est très bien trouvé et nous ne sommes que rarement frustré.
Là où Before We Leave marque vraiment des points, c’est cette volonté de nous faire jouer pour la création pure de bâtiments et la gestion du bonheur de nos Bonzommes. Les interconnexions des différentes îles et planètes découvertes. La création des routes maritimes et spatiales pour échanger des ressources est intuitive et le côté gestion est intelligent et demande un minimum d’organisation. La profondeur vient également du côté non-violent qui permet au joueur de s’adonner entièrement à la construction et au développement des villes et à la gestion du bonheur de ses Bonzommes.


Genre : City Builder
Langue : Français
Développé par : Balancing Monkey Games
Edité par : Team 17
Taille : 984,00 MB
Sortie : 2 Aout 2022
PEGI : +7
Plateforme : Switch

Jeu testé sur Switch
Jeux offert par l’éditeur

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