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Avis : Genesis Noir [XBox]

Le démat bla bla bla, le Gamepass bla bla bla, mais en tout cas ce qui est sûr c’est qu’avant que le jeu n’arrive en format physique (plutôt sur Switch et Playstation 4 -s’il sort un jour) c’est que le fameux service en ligne de Microsoft permet de découvrir moult titres que l’on aurait jamais pensé prendre en main une seule fois et en découvrir l’univers.
Et je dois avouer que depuis que je suis abonné à ce service (depuis l’arrivée du Ultimate pour être précis) la liste de découverte est plus qu’intéressante. Je ne vais pas vous faire la liste ici, mais sachez qu’en ce qui concerne Genesis Noir que nous allons aborder ici, jamais je n’aurai posé le moindre regard dessus s’il était disponible à l’achat sur une autre machine. Et pourtant sans être exceptionnel (je vais vous dire pourquoi), j’ai passé un bon moment !

Genesis Noir n’est pas ce qu’on peut appeler un jeu classique. On s’en rend compte immédiatement avec l’esthétisme choisie par l’équipe de Feral Cat Den, par sa bande son remarquable signée Skillbard, mais également par le sujet abordé. Un sujet qui n’est pas sans rappeler un certain film de Nolan…

Décrire ce que vous allez vivre durant près de 4 heures est assez compliqué. Mais vous en serez seul juge une fois arrivé à terme de Genesis Noir. Vous êtes un homme, peut-être ce que l’on appelle un maître du temps, qui va devoir sauver une femme, l’étincelante et pulpeuse Miss Mass d’un assassinat où le coup de feu du meurtrier est représenté tel le Big Bang. Le reste ? Le reste tourne autour du cosmos, de petites énigmes, de trou noir et de Smooth Jazz hypnotique et envoutant.

Tout ce conte vidéoludique qui pourrait s’apparenter à un polar noir écrit par Stephen Hawking se révèle être finalement très éloigné d’un Point N’ Click et se rapproche plus d’un enchainement de mini jeu, tantôt sympa tantôt rébarbatif au possible. Genesis Noir est un roman graphique interactif mélangeant des effets de 2D et de 3D donnant des perspectives de profondeurs époustouflantes qui donneraient le tournis à beaucoup avec un mode VR. Ce mélange crée naturellement quelque chose de fort visuellement et vous vous en apercevrez rapidement. Genesis Noir use des perspectives, des couleurs noires et blanches, de quelques effets de caméra également et cela fait du bien de prendre en main un jeu qui mise sur son aspect artistique.
Malheureusement le visuel ne fait pas tout et si la bande son est, elle aussi majestueuse (pour qui aime le Jazz – mais j’y reviendrai) le titre pêche par un gameplay défectueux et des mécaniques qui s’essoufflent au fil des chapitres.
De là à croire que Feral Cat Den puisse avoir eu trop confiance au contenu délaissant le contenant il n’y a qu’un pas.

Quelques coups d’éclats ne suffisent pas à en faire à un grand titre et Genesis Noir aurait sans doute pu y parvenir avec une structure plus solide et des séquences moins redondantes. On sent bien les passages longs et pas forcement utiles, les mini-jeux dont le gameplay a déjà était utilisé dans un chapitre précédent… Tout ça nous fait décrocher. L’interaction est bien présente, bien imaginée et certaines fois on s’émerveille devant certaines idées, mais c’est bien trop peu pour nous tenir jusqu’au bout. L’aspect métaphysique et la narration (peu présente, mais bien imagée dans les saynètes) ne rattrapent pas l’ennuie qui se dessine. Et pourtant on a tout de même envie de connaître le dénouement ! Enfin moi c’est ce qui m’a poussé à continuer.
Certains pourraient trouver le titre prétentieux tant Genesis est beau mais creux. Que leur dire !? Car en plus d’être mou et ayant une interactivité peu développée le titre est également buggé. Comme d’autres, je me suis retrouvé bloqué avec l’impossibilité de faire quoi que ce soit. Obligé donc de redémarrer … Ne riez pas, ce n’est pas tant ça le drame, mais plutôt que le jeu ne sauvegarde qu’en début de chapitre. Ça n’est arrivé que deux fois (sur le chapitre Collision) heureusement.

Après l’étrangeté visuelle, qui m’a vraiment plu (je vous laisse les surprises vers la fin), Genesis Noir m’a aussi marqué avec sa bande son très particulière et clairement tournée Jazz voir Smooth Jazz. C’est totalement ce qui convient pour ce genre d’expérience. D’ailleurs c’est vraiment soigné et devient un plaisir auditif au casque, pour qui aime le genre évidemment.


Le problème de Genesis Noir vient clairement de ses phases d’explorations qui nous font croire à quelque chose de totalement libre. Au final nous sommes sur quelque chose proche d’un simulateur de marche. On avance, on bidouille un peu des objets, on tripote des trucs ici et là qui font avancer le temps et parfois on se retrouve à ne pas trop savoir quoi faire !
Je ne suis pas certain que Genesis Noir soit vraiment un jeu vidéo. Il est plutôt une intrigue amoureuse le tout emballé dans un film/polar métaphysique interactif qui contient ce qu’il faut de puzzles et de mini-jeux pour nous occuper.
Dommage car avec vraiment plus d’interactivité et plus d’originalité dans les puzzles on aurait pu tenir là un titre vraiment hors norme.
Malgré tout j’ai passé un bon moment. C’est bien là l’essentiel.


Genre : Polar Interactif
Langue :Français
Développé par : Feral Cat Den
Edité par : Fellow Traveller
Taille : 3187,00 MB
Sortie : 12 Mars 2021
PEGI : +12
Plateforme : Switch, Xbox GamePass, Xbox One, Xbox Series, PC,

Jeu testé sur XBox One S et Xbox Series S

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