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Avis : Gleylancer

Niveau Shoot Them Up en ce moment c’est clairement la folie pour nous vieux joueurs. Entre les remasters, les reboots, des compilations ou bien le retour sur le devant de la scène de vieilles licences, c’est le paradis (et je ne parle même pas des titres indés que l’on peut chopper sur les eShop). Que l’on soit vieux joueurs ou pas d’ailleurs. C’est le moment parfait pour les jeunes de découvrir un genre tombé dans l’oubli sur les générations de consoles précédentes.

Cette fois-ci, il ne s’agit pas de compilation, ni de remaster, mais juste d’un glorieux titre de la Megadrive sortie en 1992 uniquement au Japon. Il s’agit de Gleylancer un titre mythique de la console -vendue hors de prix sur eBay (500-600€)- et qui arrive sur Switch, XBox et Playstation 4 à tout petit prix (5.99€). Déjà, un shump à ce prix, pas besoin de réfléchir à deux fois, il faut l’acheter. Mais en plus sachez que c’est l’un des meilleurs shoot de la Megadrive et l’un des meilleurs shoot auquel j’ai pu jouer tout court.


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Nous sommes en 2025 (c’est tout proche), et comme dans tout bon Shoot them Up, c’est la guerre entre les humains et des extra terrestres. Vous êtes la jeune Lucia Cabrock, et vous partez retrouver votre père Ken Cabrock qui ne répond plus à bord du vaisseau-amiral. Une aventure palpitante commence alors sur 11 niveaux !
Vous voilà embarquée dans un vaisseau nommé Grey Lancer pour aller chercher votre paternel. Pour vous aider votre vaisseau est accompagné de deux modules qui pourront accepter plusieurs types d’armes, comme dans tout bon shoot qui se respecte, si je puis me permettre.

Votre force de frappe se limite d’ailleurs à ces modules puisque votre vaisseau n’a pas d’options à attraper vous donnant de la puissance supplémentaires.
Ainsi il faudra jongler entre sept différentes spécificités de modules dont par exemple le mode normal, dans lequel vos modules feront feu dans la direction dans laquelle vous vous dirigez. Pour les plus feignants comme moi il existe un mode Search qui fait en quelque sorte le travail à votre place, puisque les tirs se dirigent seuls vers les vagues d’ennemis (que vous soyez avec les lasers ou bien les boulettes). Ne reste alors qu’à tirer un peu, mais surtout à esquiver. Evidemment ça vous simplifie la vie, mais le plaisir d’un shoot c’est aussi voir le bout sans trop mourir. De plus niveau score, avec le Mode Search, c’est le carton assuré.

Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Gleylancer n’est pas un jeu facile. Pas difficile non plus il est vrai, mais avec un peu de feeling et d’entrainement, voir le bout est quelque chose de réellement envisageable pour le commun des mortels. D’ailleurs jusqu’au niveau 5 on se demande bien où est passé la rigueur des Shump parce qu’arriver aux boss ne sera qu’une formalité. Les boss d’ailleurs parlons en… Ils sont tous d’une facilité déconcertante à dégommer. Seul le dernier sera un peu plus corsé à abattre, mais de manière générale certains passages dans les niveaux sont bien plus difficiles que d’affronter les boss. Etrange.

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Techniquement pour l’époque Gleylancer est plutôt beau. Même s’il fait pâle figure face à Thunderforce IV paru la semaine d’après, le titre de Masaya fait largement l’affaire. Alors ce n’est pas très fin, mais les niveaux sont beaux, variés et l’utilisation des parallaxes aussi souvent que possible est d’une belle efficacité. Le niveau avec son couché de soleil est vraiment magnifique.
Le titre use aussi d’images fixes racontant l’histoire avec du dialogue (texte) venant couper l’action et mettant en scènes quelques uns des personnages présents. C’est plutôt sympa et ça rappelle un peu les jeux d’époque utilisant le format CD.
Le titre est rapide et assez nerveux pour vraiment prendre du plaisir manette en main. Pour la musique c’est aussi du très bon. Les musiques de Boss sont excellentes et sur certains niveaux également. On pourra aussi entendre une sorte de voix digitalisée annonçant les boss ou bien les options d’armements glanées sur le parcours.


Et donc que donne ce portage ?
Et bien l’essentiel est là. Que dire…
Le jeu est lisse, mais reste dans son jus, sur la 101 cm sur laquelle j’ai pu jouer, c’est un véritable plaisir. Des options pour retrouver le ratio original est présent. On peut même régler les scanlines pour qu’ils nous conviennent parfaitement façon CRT. Nous pouvons aussi jouer en format 16/9 si on le souhaite, avec ou sans scanlines.
Autres options devenues classiques : sauvegarde à la volée, rembobinage etc…
Et puis il y a contrairement à l’original quelques modifications de gameplay qui sont présents comme modifier le type de module en plein jeu. Vous pourrez ainsi passer du mode Search au mode Normal ou Reverse en pressant un simple bouton alors qu’il n’était possible de changer le mode qu’après le continue dans la version de 1992. Et puis vous pourrez jouer tout en étant invincible. Pas vraiment utile je le répète puisque Gleylancer se termine sans trop de crispations.

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Cette version 2.0 de Gleylancer s’avère être un excellent Shoot them Up et je ne pourrai que vous le conseiller.


Genre : Shoot Them Up
Langue : Anglais
Développé par : Masaya
Edité par : Ratalaika Games
Taille : 29,00 MB
Sortie : 15 octobre 2021
PEGI : +7
Plateforme : Switch, Playstation 4, X Box

Jeu testé sur Playstation 4 PRo
Jeu offert par l’éditeur

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