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Avis : Jeux Olympiques de Tokyo 2020 – le jeu officiel

Paru fin 2019 au Japon pour la promotion des Jeux Olympiques de 2020, le COVID a bouleversé toute l’industrie vidéo ludique, mais également toutes les épreuves sportives à travers le monde. La preuve en est avec l’Euro de football 2020 qui vient seulement d’avoir lieu. Il est donc ainsi également pour les JO de Tokyo qui auront lieu cet été en pleine pandémie au Pays du Soleil Levant puisque ce dernier subit actuellement une nouvelle vague d’infection.

Jeux Olympiques de Tokyo 2020 – Le Jeu Officiel développé par Sega arrive donc seulement maintenant sur nos terres, ce qui coïncide plutôt bien avec l’actualité sportive.


Alors que penser de ce titre signé Sega, qui, je ne vous le cache pas s’éloigne fortement des autres jeux ayant eux par le passé la licence officielle Jeux Olympiques. Je pense évidemment à Sydney 2000, Beijing Jeux Olympiques 2008 et consorts. Non Sega s’est semble-t-il contenté d’user de son expérience en matière de jeux multisports avec Mario et Sonic aux Jeux Olympiques.

Prenez-en le gameplay, ajoutez lui des skins humains arrosés de courbes douces et vous vous retrouvez avec ce que peut être Jeux Olympiques de Tokyo 2020 – Le Jeu Officiel.

Si un éditeur de personnages plutôt complet et pas moins de 18 épreuves laissent espérer un jeu agréable et qui nous promet de longues heures de jeu, il n’en est évidemment rien.

Le titre souffre de beaucoup de soucis dont je vous parlerai plus tard, mais sachez qu’après avoir fait tous les Entrainements’ des 18 sports proposés je n’ai franchement pas eu envie d’aller voir plus loin devinant plus ou moins ce que Sega avait concocté.

C’est finalement en prenant mon courage à deux mains, puis plusieurs jours plus tard en invitant l’ami Coc pour le mode deux joueurs, que je me suis lancé dans l’aventure olympique.

Une fois votre avatar terminé, vous vous retrouvez devant plusieurs choix qui s’offrent à vous. Naturellement, pour se faire au gameplay propre à chaque discipline, je ne peux que conseiller de vous lancer dans le mode entrainement pour y découvrir les 18 épreuves. Chacune à donc un style de gameplay particulier. Entre celles qui se jouent au stick et bouton, et celle qui ne se maîtrisent qu’avec les deux sticks, vous aurez du choix et vous vous rendrez compte assez rapidement que si certains sont vraiment très simples à apprendre (Tennis de Table, Foot, BMX…), pour d’autres cela s’avère un peu plus pointu, notamment les nages où il faut en plus gérer votre effort.


Une fois pulvérisé les records mondiaux (réels) après une ou deux parties (lancé de marteaux), vous voilà prêts à vous lancer dans le mode histoire qui s’apparente ni plus ni moins qu’à gagner des médailles d’or (de préférence) dans toutes les épreuves. Le schéma est simple puisque pour chacune des 18 épreuves, vous aurez à passer les quart-de finales, les demi-finales puis la finale ou la petite finale si vous échouez lors de la demi-finale.
Classique, simple, il y en a là pour plusieurs heures de jeux, d’autant que la difficulté (sur certaines épreuves) est belle et bien au rendez-vous, l’IA en finale ne faisant aucun cadeau.

Si vous aimez le style sans compromis, sans prise de tête alors Jeux Olympiques de Tokyo 2020 – Le Jeu Officiel sera pour vous car Sega a choisi un style léger et comme dit plus haut rappelant Mario et Sonic aux JO.
L’un des premiers soucis que je retiens ici c’est que le jeu a au final le cul entre deux chaises, car ce n’est ni DecAthlete ou Track N’ Field ni un titre de simulation. Alors oui vous allez un peu bourriner sur les touches, mais les quelques ajouts pour rendre le jeu fun tombent totalement à plat. Le foot par exemple est très lent et le super tir que l’on peut utiliser lorsque notre barre est pleine est loin d’égaler les sensations que l’on peut ressentir dans Sega Soccer Slam (et je ne parle même pas de Mario Stricker). Idem sur le 100m où le coup de boost final permet juste d’écraser le chrono mais fait perdre en plaisir de jeu. Le titre essaye pourtant de se la jouer tactique avec par exemple des combinaisons de touches un peu plus complexes au Judo. Mais encore une fois ce n’est pas très utile.

A côté de cela, la partie solo (mais également l’entrainement) peut être partagé avec un autre joueur où il sera possible de s’amuser sur les 18 épreuves.
Malheureusement, même bien accompagné en un après midi à peine et c’est déjà l’ennuie qui débarque. Lorsque la découverte des 18 épreuves est terminée et bien on n’a pas forcement trop envie d’y retourner. Surtout sur quelques épreuves pas franchement excitantes, notamment les sports d’équipe, comme le Foot, le Rugby à 7 ou bien le Basket véritable plaie qui aurait pu s’inspirer de NBA Jam notamment. Idem pour le Beach Volley alors que Sega a développé par le passé le meilleur jeu du genre, Beach Spikers, une exclusivité Game Cube.

Non, pour prendre un peu de plaisir avec Jeux Olympiques de Tokyo 2020 c’est plutôt sur le mode Online qu’il faut aller regarder. Les modes multijoueurs en ligne permettent notamment la possibilité de créer un salon public ou privé. Le Matchmaking est plutôt bon et on se retrouve avec des joueurs de niveau équivalents. Sur les temps de jeux où je me suis aventuré, je n’ai pas trouvé de serveur défaillant et c’est plutôt une bonne chose pour le jeu. Sega ayant visiblement ici fait les choses de meilleure façon que Nintendo…

Si le titre permet d’affronter un peu qui on veut quand on veut, il existe également tout au long de la journée des parties classées proposées via un agenda qui nous invite à participer à des compétitions disponibles à des heures précises. Pas le choix concernant la discipline. C’est le moment idéal face à un adversaire international de découvrir votre véritable potentiel. Encore une fois le matchmaking fait des merveilles et évite que l’on rencontre des adversaires bien trop supérieur à vous. L’honneur sera sauf et cela permet de faire des matchs de qualité et par la même occasion passionnants.

Avant de parler des gros points faibles du jeu, je vais vous parler des points que vous récoltez tout au long de vos parties. Evidemment, meilleur vous serez et plus votre gain de point sera élevé. Tentez donc de remporter des médailles d’or pour faire exploser votre portefeuille. Une fois le magot empoché vous pourrez utiliser votre argent pour personnaliser votre avatar virtuel. Les points sont convertis en chapeaux, en lunettes, en maquillage ou bien en tenues plus abracadabrantesques les unes que les autres. C’est d’ailleurs ici que vous pourrez prendre le costume de Sonic ou bien de la mascotte de ces JO.


Alors pourquoi malgré tout ça j’ai trouvé le jeu un peu faible ? Et bien je vais vous dire.
Forcement dans un premier temps il est plaisant de se prendre pour Bolt ou un nageur, mais ça ne fonctionne qu’un temps. Un temps court malheureusement. Il manque un truc, une étincelle pour que ça prenne. Est-ce finalement que ce soit faussement arcade ? Peut-être. DecAthlete à l’époque était fun également, mais pas de quoi nous scotcher des heures. Ici donc il faudra privilégier des parties courtes.

Il y a également des épreuves qui ne sont pas cool du tout. Je pense évidemment aux sports par équipe qui sont selon moi complètement ratées. Plutôt que de proposer ces sports que l’on côtoie déjà sur d’autres jeux peut-être que Sega aurait du se pencher sur des épreuves un peu plus discrètes mais plus dynamiques. Les plongeons, le javelot, le tir à l’arc, ou bien de l’aviron histoire de faire bosser nos pouces avec les sticks. Sans oublier le Skate qui aurait eu sa place au côté du BMX.

Je ne parlerai pas du gameplay qui est au final assez bon et qui avec un peu d’expérience pourra convenir à tout le monde.
Par contre j’appuierais plus sur l’aspect esthétique du titre.
Graphiquement donc, si aucun athlète officiel n’est modélisé on peut regretter le choix du design des équipes de Sega. Où sont les experts de la 3D ? Les posent de victoires sont faméliques, les voix peu nombreuses sont plutôt mauvaises et les animations en général ne sont pas vraiment transcendantes. Pour le coup c’est vraiment loupé (même si les épreuves de natations sont belles, à défaut d’être réalistes)

Pour terminer je parlerai de la convivialité… De ce côté là c’est morne plaine. Car le titre propose bien la possibilité de jouer à 4, voir même 8 (!!), mais tout ça est proposé en online. Déjà il faut avoir autant de potes qui possèdent également le jeu, mais surtout pourquoi ne pas avoir proposé la possibilité de jouer à 4 à domicile, car oui Sega s’est contenté seulement de deux joueurs en écran splité pour le mode local. En période de COVID, ça peut se comprendre de limiter les interactions mais bon…


Expérience amusante, le jeu souffre pourtant d’un non replay-value. Clairement le fait de ne pas pouvoir jouer à 4 en local plombe le tout. Dommage car des simulations -aussi arcade soient-elles- de sports manquent cruellement (il n’y a pas que le foot dans la vie) et ce n’est pas avec les faibles Mario Tennis ou Mario Golf tout disponible sur la Switch que notre soif va être étanchée.


Genre : Sport
Langue : Français
Développé par : Sega
Edité par : Sega
Taille :
Sortie : 22/06/2021
PEGI : +12
Plateforme : Xbox, Playstation 4, Switch, Steam, Stadia

Jeu testé sur XBox Series S
Jeu offert par l’éditeur

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