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Avis : Nier Automata [Playstation 4]

Appelez le texte qui va suivre comme il vous plaira.
Je précise d’emblée que je fais une petite entorse à mon propre règlement en vous présentant ce jeu, hors ordre chronologique.

Encore une fois, je vais m’atteler à resituer le contexte, histoire que tout le monde retombe à peu près sur ses pattes et comprennent quel est mon affect personnel envers la série.

Je ne connais les Drakengards que de nom et je n’ai donc pour seul point de repère parmi l’œuvre de ce « génie » (en papier mâché ? Hmm… pas si simple de trancher, je dirai que d’après là façon dont certains en parlent, médias et joueurs confondus, ce serait un genre de Kojima bis, avec tout ce que cela peut impliquer. En gros : on adhère à SA vision ou pas.) de Yoko Taro, que NieR premier du nom.

Et quelle claque !

Terminé lors de mes vacances d’été à sa sortie en 2010, je l’avais éminemment apprécié alors que je n’en attendais rien. Je l’avais pourtant trouvé brillant de bout en bout et surtout, captivant, malgré ses évidentes faiblesses techniques et de gameplay. Aussi, je vous vois déjà venir en commentaires, en mode « Ouiii mais du coup, tu avais mis le premier opus sur un tel piédestal que tu ne pouvais qu’être inévitablement déçue par sa suite ! » (plus spirituelle que « réelle » d’ailleurs cette suite, mais j’y reviendrai…) Ce à quoi je te répondrai vil petit faquin de me laisser finir d’abord !

Alors déjà, non, car si j’avais placé une si grande attente dans ce NieR Automata, je me serai empressée de le faire dès sa sortie en 2017 et je n’aurai donc pas attendu 2 ans et demi comme ce fut le cas ! Et pourtant, Dieu sait que les critiques (presse et joueurs, unanimes pour une fois…) étaient dithyrambiques, ce qui aurait du m’inciter encore plus à me précipiter dessus ! Mais que nenni.


Je fais rarement les jeux pile au moment de leur sortie, sauf exception pour quelques séries comme les Resident Evil – encore que le septième opus me fasse mentir à ce sujet, parce que son style FPS m’avait plutôt donné envie de le fuir pour toujours, lors de son annonce et j’avais finalement craqué… un an plus tard quand même… – ou encore les Persona/SMT. Je n’avais pourtant pas d’appréhension particulière, ayant adoré son grand-frère, nul doute que celui-ci allait me plaire. C’était juste obligé !

Et puis, les joueurs l’avaient accueilli plutôt chaudement, en plus, histoire de me rassurer davantage. Paraît même que c’était le GOTY 2017 de certains, face à des jeux époustouflants comme Persona 5 et Zelda, ce qui n’est pas rien quand même ! C’était dire le « sérieux » du client NieR Automata ! Enfin, et pour achever de me convaincre, le gros point noir de son illustre prédécesseur (à savoir son gameplay au ras des pâquerettes…) promettait d’être gommé par le talentueux studio Platinum Games, dont la maîtrise légendaire du genre Beat’em all n’est plus à prouver.

En bref, tous les ingrédients pour une épopée inoubliable étaient réunis…
… Sur le papier, du moins…
Car cette fois, Squenix avait mis les petits plats dans les grands pour permettre à Yoko Taro de s’exprimer pleinement et de réaliser SA VISION, sans avoir à se soucier de limitations techniques qui viendraient gâcher son OEUVRE ULTIME.

Et bordel… que ce fut la douche froide ! Car NieR Automata est un jeu qui est gangréné de tous les côtés par la paresse…

Paresse dans le gameplay, paresse dans la direction artistique, paresse dans la technique et pire encore, paresse dans l’écriture. Tout n’est que facilité, à tous les étages et les nombreuses incohérences qui en découlent plombent le titre…

J’avais pu m’essayer à la démo à sa sortie et déjà, la mayonnaise n’avait pas pris. Mais je m’étais persuadée que c’était normal. Que, de base, jouer à la démo d’un action-RPG qui table sur une centaine d’heures de jeu, ça ne permet que d’effleurer gameplay et scénario, les deux mamelles nourricières de ce genre. Ce qui est une très, très mauvaise idée. Carrément débile même. On ne peut pas juger en une petite heure de l’étendue d’une œuvre soixante fois plus grande…
J’étais donc convaincue qu’en jouant à la version complète et finale du soft, je serai cette fois à même d’en apprécier la profondeur véritable en la savourant dans les conditions optimales, pour enfin pouvoir émettre un jugement.

Mais non.

Première tromperie sur la marchandise : le gameplay. Ce que tu fais dans la démo bah… c’est 90 % du système de combat déjà présent en fait. Rien ne viendra le développer ni le complexifier par la suite. Ce qui veut dire que tu as déjà tout ce que le jeu est « capable » de te proposer à ce niveau là dans la démo de base !!! Et ouais. Ca calme. Et c’est parfaitement indigne d’un studio comme Platinum Games. Alors certes, c’est (vaguement hein…) efficace dans son exécution, mais bon sang, on parle des maîtres du Beat’em all, là !!! Pas des premiers clampins venus ! Et si on avait pardonné ses errements au premier NieR, là, il en va tout autrement ! Le gameplay est simple, basique, beaucoup trop basique ! On bourrine et ça passe, aucune subtilité, la difficulté est mal dosée !

Il existe bien un système d’esquives emprunté à Bayonetta, mais la version cheap quoi ! Car dans Bayonetta, chaque esquive était millimétrée à la frame près et la moindre erreur du joueur se payait très cher ! En contrepartie, le jeu en valait la chandelle, aussi bien en terme d’impact sur l’adversaire, au point de pouvoir totalement renverser en sa faveur la tendance d’un combat ; que pour le joueur qui y trouvait un côté très « rewarding » et sentait son effort réellement valorisé, vu la difficulté de l’entreprise. Or ici, rien de tout ça ! Les esquives sont hyper simples à sortir et ne demandent aucune minutie. De même le laps de temps durant lequel l’ennemi est « stun » n’est pas suffisant pour être réellement exploitable, contrairement à Bayonetta.

Et puis au pire quoi ? On rate sa manœuvre ou on se fait toucher, mais quelle importance, vu que le système de progression et de heal du jeu est « cassé ». C’est-à-dire que sur le papier, ce qui aurait encore une fois pu être une bonne idée ne fonctionne pas : je m’explique, dans ce NieR Automata, parce qu’on incarne un androïde, cela nous offre certaines possibilités (logiques) de customisation appelées « puces ». Ces puces, sont des genres de circuits imprimés que l’ont peut récupérer de diverses manières (achats, coffres, loot sur un ennemi…) et équiper, ce qui conférera de nouvelles capacités à votre personnage. Chouette, se dit-on, ça va me permettre de build mon héros et de le personnaliser selon ma manière de jouer. Hin hin hin… pauvre fou… si tu savais comme tu te plantes… Pour commencer, la plupart de ces puces sont inutiles. Elles prennent trop de place dans l’inventaire ou sont trop peu efficaces pour faire réellement une différence. Cependant, parmi ce tas de loot encombrant et inutile, deux favorisent l’auto-soin. Et détruisent toute tension lors des phases de combat de par leur simple existence.

En effet, la première est équipée sur 2B de manière automatique dès le début du jeu : il s’agit de la puce qui permet d’utiliser un item de soin automatiquement sans que le joueur n’ait à aller dans le menu pour le faire manuellement, (ni ne puisse l’empêcher, donc) à partir du moment où il a subi un certain nombre de dégâts. Alors oui, cette idée facilite la vie et aurait pu s’avérer être intéressante si on n’avait pas pu farmer les soins comme un gros porc, de sorte à ne JAMAIS pouvoir tomber en rade…!!! Et quand c’est le cas, comme ça peut l’être au début du jeu parce qu’on n’a pas fait attention à cette mécanique et que donc, on a laissé la machine spammer les soins sans se soucier de leur réserve, bah… on se tape connement un gameover.

Voilà, voilà… Aucun besoin de surveiller ses stocks au cours du jeu passée cette première mission par contre, on est jamais à court de toute façon… Mais elle a tout de même un petit aspect… « tricky » qui en fera rager plus d’un, cette puce providentielle : en effet, elle ne va vous soigner, mettons qu’à 70 % des PV perdus, ce qui veut dire que si un ennemi vous OS en un seule coup, elle ne servira à rien du tout ou alors si un ennemi vous bouffe 65% de PV en un coup, elle ne se déclenchera pas et hop, vous, trop habitué à ce qu’on vous mâche le boulot, vous ne penserez pas à aller vous heal manuellement dans le menu et paf, second coup à 65 % et game over qui aurait pu facilement être évité…

Quant à l’autre puce de soins bien abusée elle aussi, il s’agit de celle qui permet de se heal à chaque ennemi tuer. De 7% des PV à chaque kill.  Alors, ça ne semble pas grand chose, dit comme ça, mais sachant que les ennemi se ramène par paquet de douze… bahhh je vous laisse faire le calcul ! Petite précision supplémentaire : ces mêmes troufions de base accompagnent également les boss…

… Et rapidement, vous voyez où je veux en venir et pourquoi ces puces en particulier attirent mon ire….

IL EST TOUT SIMPLEMENT IMPOSSIBLE DE PERDRE DANS CE NIER AUTOMATA.

Ce qui peut engendrer des situations dites de « combat d’infirmes » où l’on n’hésite plus à aller défier des ennemis qui ont 20-30 levels de plus que soi et de les avoir à l’usure jusqu’à ce que (leur) mort s’en suive. (Père Servo, je te regarde !!!) Voilà. Encore une fois, ça ne demande aucun skill, juste de la patience et cet équilibrage fait avec le cul fout tout en l’air et brise toute notion de « challenge ». Alors, bien-sûr, vous me direz qu’il est tout à fait possible de jouer sans ces fameuses puces, mais bordel, pourquoi s’en priver, si c’est le jeu qui a été pensé et voulu ainsi ? Je veux dire, ce n’est pas à moi de m’inviter un challenge qui n’existerait pas autrement ! Non, c’était aux devs du jeu d’apprendre à créer un système équilibre !!!

De même, je pourrai vous parler d’autres aberrations telles que le système de combos extrêmement limité, puisqu’il n’existe que trois ou quatre variantes au maximum au niveau de l’ordre des coups et des armes disponibles. Un peu léger. Quand aux armes, je n’ai jamais compris le besoin d’indiquer le puissance virtuelle dans le menu, puisque bien souvent on frappe plus fort avec les armes légères (et non les lourdes), alors qu’elles sont censées être moins fortes au niveau des dégâts « estimés » par le jeu dans le menu équipement… Enfin, c’est pas la taille qui compte, comme dirait ton père !

Je pourrai également parler du fait que pour s’octroyer les objets disséminés en quantités ridicules par les ennemis ou sur la map, il faut aller… cliquer dessus à chaque fois pour pouvoir les prendre… Ce qui casse complètement le rythme du jeu. Et quand on doit s’arrêter tous les dix mètres pour ramasser la moindre petite bouboule qui brille, ça devient rapidement gavant. Oh mais, me diront certains, on peut tout à fait automatiser cela grâce à une puce équitable de manière optionnelle !

Et malheureusement, ce genre d’options à la ramasse (c’est le cas de le dire…) et incompréhensibles de par leur existence sont légion… On peut également choisir de désactiver la barre de vie son personnage. Enfin, sa « visibilité », (elle est toujours là hein, mais invisible) si l’on a besoin de libérer des slots supplémentaires… Ai-je seulement besoin de préciser pourquoi c’est une très mauvaise idée ? Au final, on se retrouve avec une dizaine de slots occupés par des fonctions de « confort » et qui sont autant de place perdue pour la customisation (et le module de « combat » pur) de votre personnage.

Bref, maintenant que j’ai démontré ce qui ne m’allait pas dans le gameplay (et encore, je n’ai pas évoqué la partie « différentes armes et customisation de celles-ci » qui est proche du néant hélas, puisque le jeu peut être fini avec les armes de base sans jamais les UP et surtout, parce qu’il n’y a aucun intérêt à jouer avec les autres qu’on nous propose, tant les deux katanas qu’on vous donne d’office constituent les armes les plus puissantes et maniables de cet opus… bonjour la variété de gameplay…), je vais maintenant m’attaquer au coeur même du jeu… et du problème…

Le scénario.

Loué, encensé par beaucoup de joueurs comme étant « profond », « humaniste » ou encore « poétique » et « subtil », voire même « intelligent » et « mature », il n’est que poudre aux yeux. Une vaste mascarade prétentieuse et incohérente, aussi bancale que la démarche des robots que l’on prend un plaisir malsain à démembrer tout au long du jeu.

Par où commencer ?

Hmm… il y a tant à dire que mon analyse risque d’être bien décousue. (encore plus que celle que j’ai pu tenter de faire concernant le gameplay, c’est dire…)

Je ne vais donc pas me lancer dans un décorticage hasardeux, mais plutôt choisir quelques séquences en particulier pour illustrer ce qui me dérange. Je tiens d’abord préciser quelque chose qui me semble essentiel, avant qu’on ne me taxe de « nana qui ne comprend jamais rien ». La compréhension est un concept qui découle de plusieurs sources. En effet, elle se base sur les connaissances personnelles, la culture et l’interprétation, l’interprétation étant la manière dont on assemble toutes les pièces du puzzle. Or, c’est justement cette part d’interprétation qui est personnelle, subjective et propre à chacun, car elle est influencée par notre vécu et nos facultés d’analyse.
C’est ce qui fait, entre autre, que nous sommes plus ou moins réceptif à une même œuvre et qu’on ne lui donnera pas forcément la même signification.

Cet état de fait étant posé, laissez-moi vous dire que les thèmes abordés par ce NieR Automata n’ont rien d’original. Non seulement il s’agit de tous les lieux communs propres à la science fiction (qu’est-ce que signifie être humain ? Peut-on être humain même lorsque l’on est un robot ? Qu’est-ce que la notion de conscience ? D’individualité ? Et peut-on ressentir des émotions quand on est un être artificiel ? Le rapport créateur/créature… la créature qui « tue » symboliquement son créateur et finit par le remplacer etc…)
Oui, on nage dans le cliché, ce qui n’est pas forcément un mal, notez.

Sauf que là, rien ne fonctionne parce qu’on voit chaque « plot twist » destiné à impliquer émotionnellement le joueur et à relancer son intérêt, venir à des années lumières.

Globalement, les thèmes abordés par le jeu, en plus d’être extrêmement clichés et peu développés (il s’agit plutôt ici d’idées et concepts balancés en vrac, dans le but de faire « réfléchir » le joueur, sans que jamais le jeu ne prenne réellement position de son côté ou ne tente d’apporter de réponses…), étaient déjà présents et traités pour la plus grande majorité dans NieR premier du nom. Et avec autrement plus de brio, ce qui la fout assez mal quant on considère que NieR était supposé être le brouillon et Automata l’aboutissement.

Par exemple, je pourrai citer le thème de la sexualité, traité au travers du personnage de Kainé, l’hermaphrodite courtement vêtue et jurant comme une poissonnière un jour de marché. Et bien au delà de son apparence vulgaire et provocatrice se cache un personne profond et sensible auquel le joueur pourra sacrifier la vie de son héros pour la sauver. (sacrifice qu’on nous demandera également dans NieR Automata, mais dans un contexte totalement différent et j’y reviendrai.) Kainé est notre premier compagnon d’aventure et durant tout le jeu, le joueur apprend à voir au delà de son apparence hyper sexualisée. Dans NieR Automata, donc, ce concept est repris. Les androïdes féminins (pas les masculins, hein… même s’ils trouvent leurs équivalents chez Adam et Steve… heu… EVE, leurs contreparties robotiques… mais là encore, j’y reviendrai…) sont tous juchés sur des talons hauts impratiques au possible pour se battre et vêtus de magnifique robes à froufrous façon soubrettes, qui laissent entrevoir leurs affriolantes petites culottes… blanches, (PAAAAANTSU ! YEAY!) dont raffole le joueur masculin.

Tout ceci, bien entendu, aurait pu servir le même but que Kainé, mais il n’en est rien.

Non, non, pas de justification cachée en mode « il faut voir au delà des apparences », juste du bon vieux « male gaze » des familles. Yoko Taro l’a d’ailleurs lui-même confirmé en interview, lorsqu’il a été questionné quant au choix plutôt douteux de cet attirail vestimentaire : « Qui n’aime pas jouer avec/incarner une femme sexy ? …
Alors ok, je vous vois venir et me hurler qu’il s’agissait avant tout d’ironie et que la symbolique à voir derrière cet accoutrement ridicule est en réalité celle de « joueur à la poupée ». Mais ça ne prend pas. Car jamais ce n’est introduit ni même esquissé en tant que tel dans le jeu.
Ce qui donne des scènes improbables comme par exemple le fait que 2B notre superbe androïde femelle cache sa culotte lorsque le joueur essaie de regarder sous sa jupe, en cherchant le bon angle de caméra !
Ca serait passé niveau « brisage de quatrième mur » si seulement 2B avait été… humaine et donc éprouve la notion de pudeur. Notion étrangère aux androïdes !
Car d’où vient cette notion, à la base ? De la genrification. Du fait que la société nous inculque l’ordre de cacher nos parties génitales, intimes. Or, un robot n’a pas de vagin ni de vulve à couvrir, par essence !

Dans le même ordre d’idée, lors d’une quête annexe, une des androïdes de la résistance nous explique qu’on a programmé les androïdes de façon à ce qu’ils puissent ressentir du plaisir sexuel lorsque des combats contre les robots, afin qu’ils aient la motivation de continuer à en exterminer le plus possible, guidés par cette quête d’orgasme charnel…
Encore une fois… WTF !? Comment un androïde peut-il ressentir plaisir ou douleur, vu qu’il n’est pas vivant ? Il n’est pas fait de chair et de sang, il ne possède ni parties génitales, ni connexions nerveuses ! Ce n’est qu’un tas de ferraille et de fils électriques, bon sang !

De plus, on nous dit que les androïdes ont besoin de croire que les humains qu’ils sont censés protéger sont toujours vivants, car c’est leur motivation pour continuer à se battre. Mais depuis quand un putain de bout de ferraille a t-il besoin d’une motivation ? Il est programmé pour exécuter une tâche, point. Et quand bien même : il a déjà cette motivation, au travers du plaisir sexuel que ce geste lui instille… Il n’a donc pas besoin d’une seconde raison pour se battre, puisqu’il en a déjà une…

… ce qui nous amène au point noir principal du jeu…

Le choix des androïdes. Je veux dire, la légitimité de ce choix et ses conséquences, autre qu’amener des questions à deux balles sur « pourquoi la vie, pourquoi la mort », évidemment….
Car à mon sens, on n’arrive jamais à s’attacher aux héros. Pourquoi en avoir quelque chose à foutre et se sentir impactés par leurs morts, puisque, de toute manière, ils peuvent revenir à l’infini ? Je m’explique : à chaque fois que le personne que l’on incarne meurt, HOP, il revient deux minutes plus tard « à la vie » dans un corps tout neuf refait à l’identique, ses données « mémorielles » ayant été sauvegardées au préalable sur une sorte de Cloud…
Et voici donc nos petits robots virtuellement immortels et du coup, totalement osef… On n’arrive jamais à avoir réellement peur pour eux…

Cette merveilleuse idée casse donc pas mal de plot twists comme celui où 2B refuse de tuer son compagnon 9S, alors qu’il a été vérolé par un virus ennemi. « Mais si je te tue et même si tu reviens, ce ne sera plus vraiment toi, le toi de maintenant ! » Déplore notre potiche à froufrous dans un discours qui se veut émouvant.
Mais bordel si ! Bien-sûr que si, ce sera toujours lui. Le même. Avec la même personnalité ! Juste… avec 5 minutes de souvenirs en moins ! C’est tout !!! Puisqu’il a updaté sa mémoire il y a tout juste 5 minutes sur le Cloud !
Et pour preuve : 2B a tué 9S un nombre incalculable de fois dans le passé (Roméo et Juliette, le cycle tragique qui se répète sans fin, tout ça, tout ça, rien de nouveau sous les tropiques, encore une fois du vu et revu… en mieux, ailleurs…) A chaque fois pour la même raison et a chaque fois, 9S revient avec la même personnalité et il se passe la même chose. : C’est-à-dire qu’il découvre un certain « secret » (sur lequel je vais revenir, tant il est affligeant…) et hop, 2B est obligée de le re-buter.
Mais les mecs qui programment et reconstruisent 9S n’ont-ils pas juste pensé à faire EN SORTE d’éviter que la même connerie ne se produise ad vitam éternam ? Lorsqu’il y a une erreur, un « bug » dans un programme, on le corrige et puis basta !!!

En l’occurrence, le fameux événement déclencheur est le fait que 9S découvre dans chacune de ses « vies » que les humains ont disparu en réalité et que l’organisation YOHRA dont il fait partie (en gros : une unité d’androïdes qui essaient de reprendre la Terre aux robots pour la rendre aux humains…) alimente le mensonge que les derniers humains se seraient réfugiés sur la Lune. Pourquoi avoir fomenté un tel mensonge pour commencer, me demanderez-vous ? Vous allez rire : Ainsi que je l’expliquais un peu plus tôt, c’est pour donner de l’espoir aux androïdes. Une cause à défendre. Une raison de continuer le combat.

Mais lol ! On parle encore une fois de machines ! Elles n’ont pas besoin de motivations pour exécuter les ordres pour lesquelles elles ont été programmées ! Est-ce que je suis obligé de donner une raison de vivre à mon téléphone portable pour qu’il s’allume tout les matins !? NON !
… Mais le pire, c’est qu’avec ce prétexte à la con, plus besoin d’avoir implémenté la sensation de plaisir sexuel chez les androïdes, puisqu’ils l’ont déjà leur raison de se battre !

Bref, des incohérences comme ça, il y en a dix à la douzaine… Or, ma suspension d’incrédulité a ses limites… Et force est de constater encore une fois que c’est beaucoup mieux fait dans NieR premier du nom.

Je m’explique : ici, on a voulu doter les robots (enfin, les « machines » dans leur ensemble, que ce soit les robots ou les androïdes… car non, ce n’est pas la même chose : les premiers sont méchants et les seconds sont gentils… enfin… ça, c’est ce que le jeu nous donne à croire au début, pour mieux renverser cet état de fait de la manière la plus clichée possible, évidemment…) de conscience. Soit. Mais là où ça fonctionnait dans NieR 1, c’est parce que les ombres (censées être les « méchantes ») avaient en réalité été des humains par le passé et donc, avaient tendance à agir par mimétisme selon leurs anciens souvenirs.
Ici, non, rien de tout cela. Ce n’est jamais expliqué pourquoi certains robots, mais pas tous, s’éveillent à la conscience.

De même, 2B notre héroïne passe son temps à mettre 9S son compagnon en garde : « attention, c’est interdit d’éprouver des émotions ! » Pourquoi ? On ne le saura jamais. (on peut vaguement supputer que c’est pour que YOHRA garde le contrôle sur eux, parce qu’avoir des émotions, c’est commencer à se poser des questions et donc, vouloir s’émanciper pour trouver la vérité. Mais ça, c’est au joueur de le comprendre tout seul comme un grand… comme les ¾ des conneries esquissées dans ce jeu… puisque jamais rien n’est explicité.)


Je vais également vous parler de l’antagoniste principal du jeu (enfin, que le jeu nous dépeint comme tel, mais comme nous sommes dans le cliché, ben forcément, ce n’est pas vraiment lui le grand méchant hein, toujours se méfier des apparences tout ça, tout ça…), j’ai nommé Adam.

Bon, outre la symbolique biblique induite par son prénom. (d’ailleurs, son frère le remet ironiquement en cause lors d’un dialogue en soulevant l’incongruité de ce choix : « on aurait plutôt du s’appeler Abel et Cain, tu ne trouves pas ? ») et sortie de nulle part (elle a bien une possible explication tarabiscotée et faite d’imbroglio à la toute fin du jeu, mais… enfin, j’y reviendrai peut-être…), il se trouve que le Adam, il naît.. … d’une orgie de robots.
Oui, vous avez bien lu. Des robots se mettent à baiser, sans kékette, ni vagin, on ne sait pas pourquoi, ni comment, mais PAF, au lieu de faire des Chocapics, ça créé Adam…

…On n’en est qu’à 5h de jeu et déjà, il m’a perdue Mais soit, admettons.
Donc, le Adam, il ressemble à un humain tout nu, comme un nouveau né. Mais sans bistouquette et en directement de taille adulte. On tique à nouveau.
Puis, on l’affronte. Et on le transperce au katana lors d’une scène visuellement « iconique », mais totalement gratuite. Et là, la machine se met donc à saigner.
Oui, à saigner, comme un être vivant fait de chair et de sang.
Même 9S soulève la connerie de cet événement : « Mais pourquoi il saigne c’est un robot, ça n’a pas de sens ! » … Je n’en sais pas plus que toi, mon vieux.
Et encore une fois, ce ne sera jamais expliqué, ni même justifié dans le scénario. Scène totalement gratuite sous couverte d’iconisme.
Le sang est le propre des êtres vivants faits de chair. Pas des machins construits à base de boulons ! S’il avait perdu 6 litres d’huile, là OK d’accord, mais du sang !

Quel est le fuck, encore une fois !?
Et d’ailleurs, une fois mort… Bah on recroise Adam à plusieurs reprises dans le jeu.
Tout est normal, hein. On l’a tué, mais il est de retour.
Soit. C’est pas Adam qu’il aurait du s’appeler, mais Jésus le Messie des Machines ! On va encore une fois fermer les yeux sur cette aberration scénaristique.
Il se trouve que le Adam, il est fasciné par les humains. D’ailleurs, à chaque fois qu’on le recroise, il est de plus en plus « habillé », ce qui marque sans doute sa progression vers la « conscience » et la « civilisation » humaines, ce qui aurait pu symboliser une bonne idée, si ce jeu avait été bien écrit, par exemple. Et donc, il veut mettre la main sur ses « chers » (chairs?) humains et demande plusieurs fois à 2B et 9S de les lui livrer, afin qu’il puisse de livrer à quelques menues expériences dessus, comme par exemple, les disséquer.
Pour mieux les comprendre.
Et pourquoi veut-il à se point mieux les comprendre, me demanderez-vous ? Est-ce pour cerner leurs faiblesses afin de mieux pouvoir les éradiquer une bonne fois pour toutes, peut-être, comme on serait en droit de le supposer, selon toute vraisemblance ?
Bien-sûr que non, voyons ! Vous venez faire preuve de trop de logique là !
En fait, Monsieur Adam, on ne sait pas pourquoi (parce qu’une fois de plus, le jeu ne répondra pas à cette interrogation, pourtant légitime…), mais il veut leur ressembler.

Ah ok, donc, toi, être immortel et parfait, beau, puissant, intelligent, qui ne peut pas vieillir, virtuellement indestructibles, tu veux ressembler à des êtres fragiles, mortels, cons, qui répètent à l’infini les mêmes erreurs (difficile de ne pas voir dans les deux NieR une critique de l’humanité enfermée dans un cercle d’autodestructions, tuant son prochain, alors que nous sommes pourtant tous constitués de la même manière… aspect que nous pouvons d’ailleurs voir comme étant le thème miroir et principal de ce NieR Automata : les robots combattent les androïdes et vice versa, alors qu’au final ce pourtant sont des tas de boulons tout pareil. Comme c’est profond en effet!)

Argh… ça… ça n’a pas de sens !… Mais ce qui en a encore moins, c’est que pour ce faire, Adam jette son dévolu sur la jolie petite 2B à qui il a envie de faire plein de trucs cochons… avec son… absence se pénis…Et du coup, le Adam qui a, à ce stade, remarqué comme nous que les androïdes ne sont rien de plus des humains mais dans des corps d’acier, (pourquoi ne pas avoir foutu de vrais humains dès le départ dans ce cas, bordel de Dieu !? Parce que c’était pas assez vendeur ? Parce que les robots c’est plus à la mode et que ça permet de sortir des Deus ex machina de je ne sais où ?) décide d’enlever 9S dans le but de piéger 2B. Mais siiiii vous savez, comme dans tous ces vigilante movies, où un proche (souvent la petite amie…) du héros sert d’appât pour lui tendre un piège ! 2B, cette conne, part donc sauver son compagnon, alors que bon, elle aurait juste pu l’abandonner et appeler sa base en mode « allô, j’ai perdu 9S numéro 9030303, vous pouvez m’en renvoyer un en colissimo, svp ? ». Adam la provoque alors volontairement en lui montrant un 9S crucifié en mode Jésus sur un mur (pour l’image et la symbolique, uniquement, encore une fois.), ce qui fait péter les plombs à la donzelle qui charcute alors à mort notre poto Adam.

Mais le Adam, il est content. Il est mort pour de bon cette fois, mais il est content ! Parce qu’il a vu ce que c’était que la douleur et la vraie mort (oui, car il avait pris la peine de se déconnecter pour toujours du « Cloud »…) Enfin, non, pas trop content en fait hein, parce qu’il a peur. Oui, la mort, c’est la solitude, l’obscurité, l’inconnu… (et notez bien tout ceci, car ça va nous resservir plus tard!) Ah ben fallait y réfléchir avant ! Surtout que, c’est pas comme si tu n’avais pas de petites lunettes d’intello et constamment un bouquin à la main pour montrer comme tu es cultivé et intelligent, hein ! Donc, tu devrais savoir ce qu’est la mort ! Et normalement, ça devrait te dissuader de vouloir la vivre toi-même ! Ah ben maintenant, c’est trop tard de toute façon ! Les défenseurs du jeu me diront « ouiiii mais Adam veut réaliser son humanité à travers la mort ! Car c’est le seul moyen de comprendre les humains, c’est en expérimentant lui-même ce qu’ils ressentent ! »

… Alors ok Auguste Mamadou Chang en terminale L de philo, mais laisse-moi juste t’expliquer un petit quelque chose :
Si à la base Adam est si fasciné par 2B (bon, en dehors du fait qu’il veuille potentiellement la ken…), c’est parce qu’il la trouve humaine. Or… qui est également humain dans ses « sentiments » et beaucoup plus proche de lui que son ennemie ? Et qui est-ce qu’il a constamment sous la main et qui serait plus que ravi de servir de cobaye pour lui ?
Son frère, Eve.

Eve qui dès le début fait montre de sentiments et le dit clairement, lui, l’humanité et toutes ces conneries, il s’en branle (façon de parler, hein, vu qu’il n’a pas non plus de… enfin, vous avez compris quoi…), ce qu’il veut, c’est juste passer du temps avec son frère et le protéger !
Tiens donc… mais ne sont-ce pas des sentiments purement… humains… ? (encore une fois mis là pour nous montrer que les androides et leurs mortels ennemis les robots ne sont pas si différents… subtilité, quand tu nous tiens…)
Mais ce con d’Adam, il lui répète qu’il faut lire. Et manger des pommes aussi, car c’est le fruit de la connaissance (alors que les robots n’ont absolument pas besoin de manger pour rester en vie… mais… la pomme… Adam et Eve… la connaissance… vous saisissez… ? tant de subtilité encore une fois, je n’en puis plus !) Ce à quoi Eve lui répond « ok tu es bien gentil grand frère, mais moi, j’en ai rien à battre de tes concepts philosophiques de mes couilles, tout ce que je veux, c’est aller jouer dehors ! »… Moi aussi Eve, moi aussi …

C’est le truc le plus sensé que j’ai lu dans tout ce gloubiboulga sans queue ni tête…
Parce que les concepts « philosophiques », parlons-en justement tiens !
Ils se résument à « Lol, il y a un robot qui s’appelle Pascal dans le village des robots pacifistes (Pascal, comme le philosophe Blaise Pascal, t’as compris ? clin d’oeil appuyéet on doit lui ramener le livre intitulé «  La Raison » et c’est rigolo, parce que c’est justement Blaise Pascal qui l’a écrit en vrai, LOL, tu as vu comme je suis malin et subtil, olalala ! 

Ce qui n’aura jamais d’utilité, c’était juste gratuit, glissé ici sans être recontextualisé, un peu comme dans le navet « Life is Strange » où on appelle l’héroïne Maxine « Max la Menace », parce que LOL, tu as vu la référence, dis, tu l’as vue!? (alors que non, ça n’a juste rien à foutre là quoi…)
Ce fameux Pascal qui d’ailleurs est à l’origine du plus gros bullshit du jeu. (et admirez cette magnifique transition)

Jugez plutôt :
Afin de dissuader les « enfants » du village des robots, (déjà, le concept même « d’enfant » n’a pas de sens pour un robot putain ! Car si l’on se base sur une notion d’âge, alors Adam et Eve, qui viennent juste de « naître », sont bien plus « enfants » que les robots du village, qui ont été créés bien avant eux! Et qu’on ne me sorte pas l’excuse de « ce sont des enfants, car ils sont dans un corps de petit robot et donc considéré comme des enfants à cause de leur taille », parce que c’est un énorme bullshit, pendant tout le jeu, on en croise des « petits robots » et à aucun moment ils ne sont qualifiés ni n’ont le comportement de vrais enfants ! D’ailleurs, on voit même un bébé robot lors d’un passage du jeu. C’est à dire un tout petit robot qui ne sait pas parler ni marcher et qui reste dans un berceau, sans jamais grandir. Mais putain, d’où vient-il !? Sa mère était-elle une machine à laver avec un vagin à la place du hublot !? Ca non plus, on ne le saura jamais !) d’aller se frotter aux vilains androïdes ou aux robots qui vivent à l’extérieur du village (la peur de l’étranger, ce barbare… celui qu’on ne comprend pas et qui ne vit pas avec nous…), Pascal n’a pas de meilleure idée que de leur inculquer le concept/sentiment de peur.

Bon alors…
Par où commencer ?
Déjà, c’est complètement con, car une machine n’est pas constituée de manière à pouvoir éprouver quoi que ce soit. Mais admettons.

Donc, Pascal leur transmet ce sentiment, afin de garantir leur sécurité.
Ce sentiment qui, selon toute logique, les fera fuir face au danger pour se mettre à l’abri.
Et donc, à un moment donné du jeu, le village se fait attaquer par des machines…
… cannibales. (oh bordel.. non mais rien que la connerie du truc quoi… Des machines zombies qui en bouffent d’autres. Avec leurs petites mâchoires en ferrailles et la sauce barbecue qui va bien ! Ah bah quoi ? Les zombies aussi, c’est à la mode, alors il fallait forcement en mettre ! C’était dans le cahier des charges ! On s’en fout que ça n’ait aucun sens, putain, on n’est plus à ça près ! Pourquoi se soucier encore de la cohérence ? Au pire, on sortira que c’est une métaphore de l’être humain qui se cannibalise ! ….)

Pascal fait donc évacuer les enfants et ils se réfugient dans un hangar, morts de trouille. Pendant ce temps, Pascal le robot pacifiste va donc vaillamment botter le cul aux vilains robots. (il se bat même comme un robot nommé Haegeil. Pascal… Haegel… vous saisissez ? LOOOOOL ! Qu’est-ce qu’on se marre ! Ce jeu est tellement intelligent, grands dieux!) Mais lorsqu’il revient, il découvre que ses petits protégés…… se sont faits harakiri ! (Comment ? Et avec quoi, puisqu’il n’y avait rien dans le hangar, pas d’arme, nada ? On s’en tape !!! Aucune importance, ça donnerait de la cohérence !)

Là, Pascal sombre dans la dépression, (la dépression, un robot… LOL… y a rien qui vous choque là-dedans ?) en prétextant que c’est de sa faute si les enfants (putain les « enfants », je m’en remets pas…) sont morts ! Parce qu’il leurs a fait connaître la peur. Et que comme ils ont eu peur de se faire tuer, bah ils, bah ils… ont préféré mourir en fait voilà !

Attendez, quoi !? La peur, n’est-ce pas ce sentiment qui, justement, est destiné à te garder en vie en te faisant fuir le danger!? Il n’est pas censé provoquer la mort, mais bel et bien l’éviter ! … Sérieux quoi. Jeu, you only had one job ! Fuck this shit, I’m out !!!!

« J’ai tellement peur de crever, que tiens, je vais aller faire exprès de crever ! »

Déjà, cette tête de con de Pascal leur a appris la peur pour les protéger, mais la peur de quoi ? Bah de rien justement. Juste… la peur quoi. …Ah bon ça avait une importance de leur apprendre la signification de la peur ? Ben mince alors, tu es en train de me dire que ce suicide collectif aurait pu être évité si le ce jeu avait été bien écrit ?
Et si encore, c’était la seule incohérence de ce jeu, qui a la prétention de nous « inciter à réfléchir » ! Mais nooooon penses-tu !

Genre, vers la fin jeu, ATTENTION PLOT TWIST (bon marché, tant le jeu manque d’enjeux pour se relancer…) : 9S découvre, horrifié, que OH MON DIEU, les androïdes sont en réalité… créés à partir des robots, leurs mortels ennemiiiiiis que 9S méprise tant ! (et on en revient au parallèle robot = androïde …)
Olala ben dis donc tu parles d’une surprise traumatisante § Jamais on ne l’aurait vu venir ma foi !… Et c’est pas comme si à la base, un androïde était déjà une sorte de robot… Et qu’en plus, 9S ne ramassait pas des pièces et des puces sur le cadavre de ses ennemis robotisés depuis le début du jeu pour se les greffer (pièces qui s’adaptent parfaitement à lui, en plus…), faisant par-là même de lui, un robot en partie…

Bon, il est où le bouton OFF de cette merde là… ? C’est trop pour moi, je ne puis en supporter davantage… mon bullshitomètre vient de crever le plafond…

Bref, je saute directement à la fin du jeu. Qui est supposée faire le lien avec NieR 1.… Sous forme d’un texte optionnel de 3 lignes, vite expédié histoire de raccrocher les wagons.

Ben ouais, tu comprends, le jeu arrive à son terme et on avait toujours pas répondu à cette question pourtant cruciale ! Et vu qu’on avait oublié jusqu’ici et qu’on se réveille au dernier moment, vite, vite, il faut trouver une justification à la con, n’importe quoi fera l’affaire ! De toute façon, ces abrutis de joueurs, ils n’y verront que du feu, jamais ils ne devineront que ça a été improvisé à la dernière seconde ! Ils bouffent toutes les incohérences qu’on leur sert depuis le début sans broncher, alors hein… leur cerveau doit ressembler à du hachis parmentier à ce stade !

« Fais les 5 fins » qu’ils disaient !
« A partir de la 2ème, ça devient bien, promis ! Le début n’est pas terrible, mais ça vaut le coup de s’accrocher ! »
N’écoutez surtout pas ceux qui vont diront ces inepties : ce sont les mêmes qui vous suppliaient de continuer FF XIII jusqu’à Gran Pulse parce qu’à ce moment là, ça devenait ENFIN bien.. après 50 heures de couloirs…

Je vous en fais donc personnellement l’économie.

Et encore une fois, je pourrai vous parler d’autres aberrations, telles que le piratage de 9S, sorte de Deus ex Machina censé combler les trous du scénario (en gros, 9S a la possibilité de pirater les ennemis/bases de données… mais uniquement quand ça arrange le jeu, hein…), de l’arche de Noé qu’Adam et Eve envoient dans l’espace à la fin (Adam et Eve, dans l’Arche de Noé ? WTF!? Deux mâles, en plus, impropres à la reproduction ! ) avec de … l’ADN humain parmi tous ceux collectés ( !? Mais où l’ont-ils choppé ?), du fait que 9S veuille buter A2 pour une raison complètement stupide et qui aurait pu être désamorcée en un dialogue (qui n’aura jamais lieu, vous vous en doutez bien… quiproquo en carton, malentendu tout ça…) ou encore le fait que les boss arborent chacun le nom d’un philosophe célèbre dont il est supposé être une sorte d’incarnation conceptuelle, mais sans jamais aller au bout ou approfondir ce concept, ce qui au final est extrêmement réducteur et simpliste. « Tiens, cette boss, on va l’appeler « Simone », comme Simone de Beauvoir et on va la faire amoureuse de Sartre, comme Simone de Beauvoir et Jean Paul Sartre et tiens, on va lui coller la beauté comme représentation ! Du coup, elle va prendre des cadavres d’androïdes et les coller sur sa robe pour la décorer LOL (comme des trophées de guerre qu’on exhibe) ce sera bien glauque et marquant visuellement parlant ! Le sens de tout ça ? Quel sens ? Ah bon, il fallait un sens ? »

Et c’est constamment comme ça !!! Encore, dans NieR 1, donner des noms issus de contes de fées aux boss avait son utilité et représentait souvent des peurs enfantines. On sent que l’ami Yoko a voulu rester dans le même ordre d’idées là-encore, mais… sans l’inspiration nécessaire…
Du coup, pour le prochain NieR, moi je propose de donner des noms de marques aux boss : On pourrait avoir genre Pepsi et Coca-Cola les deux frères jumeaux que tout oppose et Vania le boss féminin qui symbole l’impureté de la femme et elle attaquera avec des vagues rouges symbolisant le sang des menstrues !

Non mais juste stop quoi ! C’est ça votre jeu « profond » et « révolutionnaire » !?N’en jetez plus !


N’en jetez plus !
Je pourrai sauver les musiques, mais non, même pas. Pas qu’elles ne soient pas réussies (dans la veine de NieR 1 encore une fois..), mais elles sont extrêmement répétitives (peu variées) et souvent… hors sujet.
Parce que je suis désolée, mais… si vous, ça vous fait rêver d’affronter deux robots torse-poils, ressemblants à s’y méprendre à un groupe de KPOP incestueux, sur fond de techno-rave, grand bien vous en fasse, (j’ai préféré la dubstep cheapos des champions d’arènes de Pokemon Epée, c’est dire…) mais moi personnellement… j’ai vraiment du m’accrocher pour finir ce bordel complet d’idées foutraques et faciles, dignes de l’imagination d’un enfant de primaire sous cocaïne.
J’espère au moins que cet avis vous aura dissuadé d’en faire de même… s’il n’est pas déjà trop tard…
fiou, relâche le clavier qu’elle tenait en otage.
(et désolée pour les fautes d’orthographe et de frappe, c’est du texte « à chaud » comme on dit !)


Genre : Beat Them All 
Langue : Français
Développé par : PlatinumGames
Edité par : Square Enix
Taille : 46.7 GB
Sortie : 9 Septembre 2020
PEGI : +18
Plateforme : Playstation 4, XBox One

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