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Avis : White Shadows

Dans un monde dystopique, dont on sait peu de chose au départ, vous incarnez un oiseau du nom de Corneille. Dans ce monde ténébreux où existe des classes sociales, votre espèce se retrouve tout en bas de l’échelle.

Tout débute, en bas, ou presque et sur votre ascension vous allez naturellement éviter de nombreux pièges. Avancer ou mourir.
On pense évidemment à Little Nightmare dans la façon de progresser et c’est d’ailleurs plutôt une comparaison de qualité. Vous devrez sauter, déjouer des pièges, débloquer des portes ou des machines, tout ça pour grimper, encore et encore. Pour aller jusqu’où ? Ca je vous laisse le découvrir tout seuls.
Monter vers les sommets, vers sa propre liberté ? Vous le verrez par vous même.

Ici chaque espèce a son rôle. Vous c’est la lumière. Vous êtes la ressource dont tout le monde à besoin…


White Shadows marque par son esthétique (monochrome vous l’aurez remarqué), au même titre Limbo mais il va plus loin que ça soit dans sa direction artistique ou bien dans le Sound Design. Le côté cinématographique du jeu est marquant. Le style rappelle les années 20 du cinéma muet. Cela donne une touche particulière et renforce clairement l’esprit crade et malsain que l’on essaie de présenter à la façon d’un Little Nightmare. White Shadows joue d’ailleurs très bien de côté monochrome avec son gameplay (avec de l’infiltration).
Pour l’ambiance sonore, la plupart du temps, White Shadows se fait discret avec uniquement le bruit environnant. Lui aussi confère indéniablement une ambiance spéciale et étrange. Et puis parfois le titre nous prend à contre pied avec une musique (de grands classiques) qui débarque pour nous annoncer des passages importants. Le choix musical est excellent il faut bien le dire. Ce qui n’est pas toujours le cas des bruitages, parfois trop stridents et qui finissent par casser les oreilles.

Si White Shadows arbore fièrement au début du jeu ce message « Ce jeu aborde des sujets sensibles et difficiles : Racisme, suicide, violence », une fois arrivé au bout on se demande bien si finalement le message est juste ou bien s’il est à prendre à la légère. Car oui White Shadows est sombre, malsain, cru et nous fait bien comprendre de quoi il parle, il n’en reste qu’il n’est pas dénué d’humour (noir parfois, mais aussi souvent plus léger -même si toujours bien amené). Les symboles sont là, mais il faut bien gratter à travers l’obscurité pour comprendre où veulent aller les développeurs.

Niveau gameplay le jeu est un peu comme tout le reste, entre le bon et le moins bon. Certains passages sont de très bonne qualité, alors que par moment le tout manque de précision. Les casses-tête présents sont de qualité mais bien trop peu nombreux. Dommage car il y avait surement possibilité d’agrémenter White Shadows de plus de moments où l’on cogite un peu.
De même l’utilisation du noir et du blanc permet aux développeurs de proposer de bonnes idées de game desing, mais là encore le titre ne fait que le minimum syndical. Dommage tout ça est sous exploité. Le résultat donne un jeu bien trop court qui se termine en 3 heures sur un premier run. C’est léger, très léger, car c’est évident qu’il y avait plus à dire sur cette dystopie.


J’ai passé un bon moment dans ce monde froid et dystopique qui utilise de très belle façon des références au théâtre et au cinéma.
Le jeu se fait d’une seule traite (ou deux) tant j’ai été absorbé par l’univers. On fait rapidement abstraction des petites erreurs et défauts de gameplay. Le fait qu’il fasse beaucoup penser à Little Nightmare ou Limbo est malheureusement inévitable, mais promis ce n’est en rien négatif. Seule sa durée de vie peut être perçu comme un véritable défaut.


Genre : Plateformer 
Langue : Anglais / Français
Développé par : Monokel
Edité par : Thunderful Publishing
Taille : 970 Mo
Sortie : 12 décembre 2021
PEGI : +12
Plateforme : PlayStation 5, XBox Series, PC

Jeu testé sur Xbos Series S
Jeu offert par l’éditeur

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1 commentaire

  1. […] ‎‎ ‎‎ Le titre dystopique (dont vous pouvez retrouver notre avis sur ce lien) est surtout connu pour son style artistique incomparable; son monde incolore et sinistre attire […]

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