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Test : Bendy and The Ink Machine

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Genre : FPS / Horror / Survival
Langue : Français et Anglais
Sortie : 20/11/2018
Développeur : Joey Drew Studios / theMeatly
Éditeur : Maximum Games / Just for Games
Taille : 5216,67 MB

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8/10


Voici un test coup de coeur, car oui Bendy and The Ink Machine est un énorme coup de coeur.

Amateur de vieux dessins animés façon Mickey années 30, j’ai été immédiatement attiré par ce jeu signé Joey Drew Studios avant même de savoir que j’allais devoir tester un jeu d’horreur. Le style années 30 a le vent en poupe depuis le très beau et agréable Epic Mickey et surtout Cuphead le shoot complètement délirant de la XBox One, alors pourquoi se priver ?
On peut trouver étrange de mélanger ce genre graphique et ce type de jeu, au point même de se demander si le résultat va être convainquant… Et puis on se souvient de Mad World signé Sega et sorti sur la Wii. Un jeu violent tout en noir et blanc aux effets sublimes de Cel Shading où le sang rouge giclait de partout contrastant avec le manque de couleur. A l’époque cela c’était montré très concluant, donc pourquoi pas ici.

L’histoire se déroule dans les locaux de Joey Drew Studios. Vous, Henry, êtes un ancien collègue de Drew et vous avez reçu une invitation vous demandant de le rejoindre dans les bureaux. Qui vous a adressé cette lettre et pourquoi les lieux sont vides ? Vous allez le découvrir assez rapidement. D’ailleurs les bâtiments sont-ils réellement vides ? A vos dépends vous vous en rendrez compte très rapidement.

Un personnage au sourire étrange, malsain ou rassurant se trouve dans tous les recoins. Sous forme de poupées, en affiches, ou en panneaux, Bendy est partout. De là à croire qu’il vous suit … Du fait de sa constante présence l’ambiance devient rapidement pensante et anxiogène. Les graphismes renforcent ce côté malsain, surtout avec cette encre noire omniprésente.

Bendy and The Ink Machine est décomposé en 5 chapitres. Dans le premier d’entre eux, les moments de frayeur sont peu nombreux et peu stressants. Niveau intensité ne vous attendez pas aux chiens explosants les fenêtres de Resident Evil, ici ce sont juste des sursauts qui vont monter en intensités lors des chapitres suivants. Sans trop vouloir spoiler je peux juste vous conseiller d’avancer prudemment car seul le calme pourra vous tirer d’affaires parfois difficiles. Quant aux armes, ici point de fusil, point de grenade, juste une hache, du moins au début. Ne vous attendez pas à être constamment en possession d’objet. Le côté anxiogène s’élève lorsque la ‘chose’ présente dans tout le bâtiment s’approche de vous, indestructible, elle ne vous laissera que deux choix. Fuir ou vous cacher…

S’il y a bien un jeu qui se rapproche vraiment de Bendy and The Ink Machine dans son ensemble c’est le fameux Bioshock. Les personnages étranges et barrés ou bien encore ce studio où vous vous trouvez (qui rappelle également la cité sous-marine d’Andrew Ryan) sont des exemples parmi tant d’autres. Mais celui qui marque le plus ce sont ces enregistrements sur cassettes audio dissimulés un peu partout et qui donnent des indices pour avancer mais aussi pour découvrir ce qu’il s’est passé. Une belle inspiration.

Je vous l’ai dit, j’aime beaucoup le choix artistique visuelle. Il en est de même pour la bande son. C’est mystérieux, avec de belles musiques, et des sons qui collent parfaitement à l’univers. Au casque, l’ambiance fait monter l’adrénaline et nous oblige à rester sur nos gardes constamment. Bruit de pas, portes, radio, cris, c’est varié et tellement immersif… Les textes sont en français et les voix en anglais. Franchement le jeu d’acteurs est vraiment convainquant. On ressent leur folie, leur haine. Dommage que ce cher Boris soit muet, il aurait tellement de choses à raconter.
De plus l’histoire que vous allez vivre est diablement prenante et haletante. C’est vraiment bien écrit et la fin vous laissera …

Après quelques Boss bien tordus à éliminer et après avoir ragé face à un gameplay parfois maladroit (lors des ennemis au sol notamment) vous arriverez assez simplement à la fin. Oui Bendy and the Ink Machine n’est pas un titre difficile à terminer et quelques heures vous suffiront pour voir découvrir cette fin surprenante, mais l’écriture et l’aventure valent le coup. Le jeu de Joey Drew Studios semble laisser la part belle à l’ambiance mais au fil des chapitres vous découvrirez l’horreur …


Bendy and the Ink Machine n’est pas mignon contrairement à ce qu’il laisse croire avec ses graphismes rappelant Steamboat Willie, non Bendy and the Ink Machine est avant tout prenant, effrayant et stressant. Sa courte durée de vie est son principal handicap, mais l’ambiance et l’écriture corrigent à merveille ce défaut.
Une très bonne surprise, que je conseille vivement aux curieux n’ayant pas peur de flipper de temps en temps.


Jeu offert par Just For Games pour la réalisation de ce test

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