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Test : La Mulana 1 & 2 [Playstation 4]

Vous allez devoir partir à l’aventure dans le berceau de toutes les civilisations, La-Mulana.
Tout un programme pour qui aime par dessous tout les aventures de Indana Jones ou Sydney Hunter.
Mais avant de prendre en main notre fouet, petit retour dans le passé.

La-Mulana est sorti tout d’abord en 2005 sur PC, avec une volonté première, vouloir rendre hommage au fameux MSX avec des graphismes et une interface inspirés de cet ordinateur paru dans les années 80 au Japon. Le titre s’inspire des séries Castlevania et Metroid et fait notamment parler de lui à cause de sa difficulté très élevée. La-Mulana arrive ensuite sur le WiiWare de la Wii en Europe après une refonte totale des graphismes, mais aussi une baisse notable de la difficulté.

Visuellement le titre quitte donc son style MSX, pour se rapprocher d’un style plus 16 bits. Le titre de Nigoro n’arrive que bien plus tard sur PS Vita, à savoir en mars 2015.
Autres changements arrivés sur Wii et aussi présents sur PS Vita : les boss sont tous différents vis à vis de la version originale et certaines énigmes ont été modifiées.


En 2014 un kickstater voit le jour pour créer une suite qui paraîtra en 2018, avec plus de 266.000$ reçus sur les 200.000$ demandés.
Aujourd’hui en 2020 NIS America nous propose donc de vivre les aventures de Lemeza Kosugi et de sa fille Lumisa dans le cœur de La-Mulana la déesse Mère et dans les profondeurs de Egg-Lana.

Vous incarnez Lemeza, le professeur d’archéologie qui reçoit une lettre de son père qui prétend avoir découvert La-Mulana, le berceau de toutes les civilisations. Direction les ruines, pour découvrir ce qui se cache réellement. Vous voilà dans un temple aux multiples secrets où vous croiserez toutes sortes de monstres. Comme Metroid ou Castlevania La-Mulana est très labyrinthique et sans aucun indice pour vous faire avancer. A vous de ne pas vous perdre pour progresser.
Dans La-Mulana 2, vous incarnez la fille de Lemeza, Lumisa, qui doit justement retrouver son paternel porté disparu dans les ruines. Lumisa doit donc retourner dans les vestiges de La-Mulana qui a bien changé vous le verrez pour chercher des indices et sauver le daron. Vous allez découvrir Eg-Lana au plus profond de La-Mulana, une autre entité (?) qui détient ses propres secrets. Vous allez d’ailleurs pouvoir déceler certains mystères du premier jeu qui n’étaient pas totalement expliqués.

La-Mulana 1 et 2 sont tous les deux indiscutablement des enfants de Metroïdvania, comme dit plus haut il y a peu d’instructions pour vous guider dans ce dédale et n’espérez pas que l’on vous prenne la main pour quoi que soit. Ouvrir une porte scellée ? A vous de trouver quel objet déverrouille la dite porte, mais aussi à vous de trouver surtout où est l’objet. Éliminer un boss ? Ce ne sera pas avec l’aide de votre fouet ! Un pistolet peut-être ? Allez le chercher ! Cependant il existe généralement une corrélation claire quant à la façon dont vous devez avancer. Dès le début du jeu vous comprenez qu’il ne va pas falloir foncer tête baissée sous peine de érer de longues minutes parce que vous avez pris la mauvaise direction (dans le premier La-Mulana, ne partez pas à gauche immédiatement sous peine de rencontrer un boss largement au dessus de vos forces). Dans ce premier épisode, j’ai comme beaucoup sans doute perdu du temps à ne pas trop savoir où aller… (Déjà juste l’entrée…).

Les deux titres sont entièrement identiques dans leur façon d’avancer sans trop savoir où l’on va. Clairement de ce fait c’est un jeu de niche, mais la difficulté rend l’aventure encore plus compliquée. Entre les boss de plus en plus puissants, les énigmes et les pièges mortels, nombreux … très nombreux… -certains vont vous faire rager- vous allez en baver ! Et puis il y a ce gameplay général assez hasardeux (surtout dans le premier, mais corrigé dans le second) qui vous fera perdre des cheveux. Les sauts notamment sont, en ce qui concerne Lemeza Kosugi, une véritable purge dont il faut pourtant se contenter pour progresser.
Punitif ? Décourageant ? La-Mulana l’est. D’ailleurs, j’avoue ne pas avoir tenu bien longtemps face au premier volet tant la difficulté ma rebuté. Ce sont des titres pour des acharnés, pour des amateurs de difficultés élevées un peu à la Dark Soul. Il y a également cette barre de vie sur laquelle il faut constamment garder un œil sans quoi c’est retour à la dernière sauvegarde. Vous pourrez toujours tuer des ennemis qui vous laissent malgré tout quelques petites orbes vertes (ces dernières vous permettant de remplir une jauge sous votre barre de vie qui une fois remplie recharge entièrement votre vie) mais c’est tellement aléatoire que cela en est. Alors restez prudent, car la seule autre façon de vous régénérer se situe aux points de sauvegarde… Et ils sont rares !!
Concernant l’aventure de Lumisa dans Eg-Lana, malgré un principe totalement identique, la précision des sauts semble avoir été corrigée et permet de profiter pleinement du jeu. Immédiatement le titre devient bien moins punitif et on ne pourra plus s’en prendre qu’à soit même si on loupe une plateforme… Sauf, si des blocs qui tombent d’en haut vous tuent sur le coup ou bien ceux qui se dérobent sous vos pieds. D’ailleurs quoi de plus rageant que de tomber ainsi puis de rebondir sur un ennemi qui vous enverra bien malgré vous vers des piques… surtout lorsqu’il ne vous reste plus que quelques points de vie… Sans oublier que les ennemis reviennent systématiquement à chaque changement de tableau.
De nombreuses armes -en plus de votre fouet- seront disponibles pour vous aider dans vos quêtes. On retrouvera des shurikens, des épées, des pistolets, des grenades… de quoi pouvoir se défendre contre n’importe quels ennemis… enfin normalement.

Graphiquement les deux jeux sont jolis. On se dit que le premier est plutôt agréable visuellement pour du style rétro, mais c’est surtout le deuxième épisode qui en jette, avec de très belles animations et des graphismes bien plus fins. On pourra reprocher un certain manque de variété dans les décors mais ce n’est pas vraiment ce que l’on retiendra des deux titres. Et puis il y a les boss, énormes, dont d’ailleurs il est assez difficile de ce débarrasser, mais dont les effets de 3D flattent la rétine.
Pour ce qui est de la musique, la qualité des compositions m’a vraiment surpris. C’est du très haut niveau et bien heureux de pouvoir en profiter avec les Cd audio présents dans l’édition limitée Hidden Treasers Editions.


Passionnant mais frustrant, La-Mulana 1&2 est à réserver aux exigeants, bien plus encore qu’avec les pérégrination de Sydney Hunter par exemple.
Très oldschool dans l’âme de par son gameplay, et malgré sa difficulté il n’en reste pas agréable (surtout le second) avec une liberté totale (peut-être trop), un bonne dose d’humour (le titre ne se prend jamais au sérieux) et une durée de vie assez longue (comptez 20 heures chacun).
La présence uniquement de la langue anglaise finira par refroidir les plus indécis.


Genre : Metroidvania
Langue : Anglais
Sortie : 03/04/2020
Développeur : Nigoro
Editeur : NIS America
Taille : 4,7 Go
PEGI : 12
Disponible sur : Xbox One, Playstation 4, Steam, Switch

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