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Test : Odium to the Core

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Genre : Die & Retry, Rythm Game, One Touch Bouton
Langue : Français
Sortie : 25/12/2018
Développeur : Dark 1
Éditeur : QubicGames
Taille : 860,88 MB

7.5/10

 


Le studio Dark-1 nous propose ici sur Switch un jeu innovant et ma foi, intéressant. Basé sur le dogme du die-and-retry, Odium to the Core a ajouté quelques petites choses originales qui risquent bien de vous rendre accro. Du moins, c’est ce qui m’est arrivé, malgré les certains coups de gueules. Car oui, Odium et sa difficulté Hard Core n’est pas pour tout le monde !

Votre personnage (un gros œil rouge) avance seul dans des environnements en 2D horizontaux. Jusque là, rien d’exceptionnel, mais pour réussir à ne pas mourir il faudra, d’un esquiver pièges et tirs ennemis, et de deux, éviter d’être attiré par l’attraction du sol. L’unique bouton qui vous servira à ne pas vous écraser devra être utilisé avec un rythme frénétique (ou pas) sur une musique électronique musclée. Oui vous avez bien lu, il faudra avoir le rythme pour avancer. Enfin, je m’avance un peu en utilisant ce terme, car s’il y a bien une cadence musicale à respecter, il est bon aussi de suivre celle qui concerne le visuel. Le scrolling est rapide mais les sphères roses à ramasser sont là pour vous guider. Il est fortement conseillé d’être précis si vous désirez aller jusqu’au bout.
15 niveaux -dont quelques Boss- où il vous faudra bien apprendre les patterns pour éviter de toucher quoi que soit sous peine de recommencer.

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Odium To the Core ne se prend pas facilement en main, du moins c’est ce que j’ai pu ressentir. L’attraction du sol est assez ‘bizarre’ à maîtriser et m’a fait rager de nombreuses fois, juste pour un timing loupé de quelques millièmes de secondes. Il faut aussi dire que le level design est vraiment fait pour ne pas vous aider. Cela aurait été trop beau.
Mais c’est justement toutes ces petites difficultés qui font que Odium est addictif !!! On meurt, on veut recommencer, puis on se crashe et on a encore envie de retenter sa chance. Et ainsi de suite, tant que l’on n’a pas vu la ligne d’arrivée. Et puis sur le niveau suivant, rebelote… C’est sans fin. C’est le précepte du Die & Retry, mais Odium dégage une attraction incroyable.
Grâce à ses graphismes ? Grâce à son gameplay ? Grâce à sa musique ? Et bien c’est tout ça, finalement.

Retour rapide sur le gameplay. Vous appuyez un petit peu et votre petite boule monte, alors qu’en relâchant, elle aura tendance à retomber fortement. La difficulté du jeu réside donc ici, dans le maniement de l’appui et du relâchement.
Chacun des niveaux est composé de nouveaux éléments cherchant à vous déconcentrer. L’eau, des interrupteurs, des lasers… il faudra donc esquiver, voir danser, tout en n’oubliant pas ces orbes roses.
Concernant la durée de vie, terminer tous les tableaux ne sera pas votre seul but. Puisque effectivement, il y a également 3 missions supplémentaires à ne pas prendre à la légère. Les orbes roses, des passages secret à trouver, ainsi que le score. De quoi raviver l’envie des fans de die-and-retry hardcore.

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Et la musique dans tout ça ? Et bien la rythmique joue un rôle inattendu, puisque le beat est calé sur votre passage sur les orbes. Et c’est cela qui donne le timing concernant certaine zone. Impossible en effet de traverser si vous êtes en retard.

J’ai beaucoup pesté concernant le gameplay et cette foutue attraction. Pourquoi un seul bouton ? Pourquoi avoir choisi de nous faire monter et descendre en utilisant une seule touche. Je me suis demandé si de proposer les gâchettes comme moyen de mouvement à la façon de Loco Roco n’aurait pas été plus simple et puis finalement j’ai trouvé mon idée saugrenue, sans intérêt, comprenant où voulait en venir les développeurs, puisque le jeu était à la base sortie sur téléphone.


Avec ses graphismes rappelant l’excellent Patapon sur la non moins excellente PSP, Odium To The Core est un jeu réellement Hard Core, mais à la prise en main tellement simple qu’il en devient rapidement addictif.
Pour les amateurs de jeux à la difficulté extrême (attention aux niveaux Nightmare), la production du studio Dark-1 est un petit bijou. Les autres, oubliez et passez votre chemin.


Jeu offert par Dark-1 pour la réalisation de ce test.

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