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Avis : Final Fantasy VI Pixel Remaster

Pour les vieux ou ceux qui sont à la limite de l’être, FINAL FANTASY, la série phare de SQUARE, devenu SQUARE SOFT puis SQUARE ENIX, dans le J-RPG a été découvert par son 7ème opus sorti sur la 1ère console de SONY, la Playstation.

Pour les « vrais », oui, oui et oui, cette série existait déjà, depuis dès lustres. Le 1er était sorti sur la version japonaise de la NES en 1987. Certes, cette licence a connu un succès énorme mais est resté pendant dix ans en grosse partie au Japon avec une exportation timide aux USA.

Auparavant, il était, donc, impossible de jouer un Final Fantasy en français avant que le 7ème opus sorte, sans passer par la case import.

Désolé, mais, pour moi, les langues…

A l’époque, quand nos chers magazines mettaient en avant un jeu comme FINAL FANTASY VI, j’étais légèrement déçu de ne pas pouvoir en profiter sur ma Super Nintendo avec un adaptateur universel ne permettant pas de le faire tourner même en version US…

Donc, forcément, c’est par FINAL FANTASY VII que j’ai pu découvrir la joie de cette licence en 1997.

En ratant le coche de prendre FINAL FANTASY VI sur Gameboy Advance, ce fut seulement après en replongeant dans la collection de jeux vidéo que j’ai pu, enfin, mettre la main sur cette cartouche. A une époque encore où les jeux rétro ne coutaient pas encore un rein ou ma c** gauche (elle vaut plus cher que ma droite…)

Alors, oui, FINAL FANTASY VII était une baffe à l’époque et était pour moi un très grand jeu à la limite du jeu culte. Mais, il est difficile de mettre un jeu à une tel niveau sans avoir pu goûter aux précédents opus afin de mieux comprendre son évolution.

Certes les premiers sur NES accusent le coup par un gameplay simple et rigide avec une histoire relativement simple mais ils ont apporté la base.

Pour les opus sur Super Nintendo, forcément, ils ont pu apporter, par cette nouvelle technologie, des histoires plus complexes mais également un gameplay et un système de combat plus solide.

Oui, il est vrai, je m’égare et revenons plutôt à ce 6ème opus…

Pour être direct, il est mon FINAL FANTASY préféré et dépasse en tout point les autres titres de la série.

Et là, je commence à voir les pierres projetés par les pro FF7…

Oui pour la simple raison que j’ai préféré son histoire et son système de combat. Bon, j’avoue, le système des Matérias est pas mal… c’est bon, vous êtes contents ????!!!!!

Donc, forcément, de me proposer d’effectuer le test du Remaster de ce monument était d’une logique limpide….

Comme dit précédemment, FINAL FANTASY VI est sorti en 1994 au Japon sur la console 16 bits de Nintendo, la Super famicom.

Il a été réalisé et scénarisé par Yoshinori Kitase et assisté de Hironobu Sakaguchi, « papa » de la série, pour le scénario, l’excellentissime Nobuo Uematsu pour les musiques et Yoshitaka Amano, pour l’illustration et ses artworks magnifiques.

Il est le dernier opus de cette série à être en 2D en utilisant le fameux mode 7 de la machine lors de l’exploration du monde.

1000 ans se sont passés depuis la dernière grande guerre de la Magie…

Les humains se sont battus contre des créatures magiques du nom d’Espers. A la fin de celles-ci, humains et Espers se séparèrent, sans qu’un véritable gagnant en sorte.

L’Empire, dirigé par l’Empereur Gestahl, a mis au point un nouveau type d’arme, mélange de machine et de magie, appelée Magitek. C’est par ce moyen que l’Empire domine et s’étend sur le Monde. Mais, celui-ci a d’autres projets en tête….

Et c’est à ce moment-là que l’histoire commence. Vous incarnez Terra, une fille ayant des pouvoirs magiques mystérieux accompagnés de deux soldats en armure Magitek. Vous vous rendez dans une mine afin d’enquêter sur la présence d’un Esper pris dans la glace…

Je fais court afin de laisser le soin de découvrir l’histoire de ce jeu et de ne pas spolier, car l’histoire a son lot de petits twists sympathiques.

Le jeu se compose en 4 phases:

  • L’exploration du monde: Permet d’accéder aux différents donjons, villes ou endroits secrets. C’est ici que vous pourrez effectuer du leveling en faisant les combats aléatoires.
  • Les villes: Ces zones vous permettront d’acheter et vendre votre équipement et d’accéder à la suite de l’histoire.
  • Les donjons: Zones où vous gagnez de l’équipement spécifique en combattant des ennemis de manière aléatoire, mais aussi, des boss.
  • Les combats à proprement parler car c’est vraiment ici que vous allez passer le plus clair de votre temps.

En effet, pour effectuer du leveling et récupérer de l’équipement, vous serez obligé de vous battre. A l’époque, les quêtes n’existaient pas. Ici, point de quête FEDEX par un PNJ random ou de tuer un nombre stratosphériques de poulets pour gagner 120 XP… Il faudra être patient et devoir enchaîner les combats pour monter vos personnages.

Donc, il est clair que le système de combat doit être solide mais également plaisant.

A l’époque et notamment pour les J-RPG, l’utilisation des combats au tour par tour, était la norme mais les versions 16 bits de la série des FINAL FANTASY ont ajouté avec son 4ème opus la barre ATB (Active Time Battle). Cette fonction permettait au joueur de voir une fois cette jauge remplie, de jouer avec avec son personnage et de réaliser les actions suivantes:

  • Effectuer une attaque physique.
  • Se défendre. Permettant ainsi de prendre moins de dégâts et de garder votre barre ATB à la moitié au lieu de la vider complétement.
  • D’utiliser de la magie ou des spécificités propres au personnage.
  • D’utiliser des objets.

A défaut de prendre les bases des précédents opus, ce FF6 n’utilise pas le système de job.

Auparavant, on pouvait définir une classe à son personnage. Ici, votre personnage est alloué à une classe spécifique et ne peut être changé.

Le côté intéressant d’avoir effectué ce changement permet de créer un gameplay spécifique à chaque personnage et de configurer son équipe comme on le désire.

En exemple, le personnage de Sabin Figaro utilise la technique de Blitz. Celle-ci permet d’utiliser des pouvoirs puissants en effectuant des manipulations à la manière du jeu de combat STREET FIGHTER II.

Les nouveautés de cet épisode sont, aussi, l’apparition des attaques de désespoir, l’ancêtre des limites. (Eh oui, FF7 n’a rien inventé à ce sujet). Cette attaque surpuissante permettra d’être utilisée, lorsque votre personnage a subi trop de dégâts.

Mais, il y a, également, l’incorporation des Magicites. Chaque personnage pourra s’en équiper pour lui permettre de booster ses statistiques, mais également de l’invoquer lors des combats.

Au fur et à mesure de votre aventure, vous pourrez monter votre groupe d’aventuriers à 12 différents.

Pour finir sur ce système de combat, même si le tour par tour peut faire fuir certains joueurs. L’ajout de l’ATB permet de le rendre plus stratégique même si on peut encore critiquer le fait de ne pas pouvoir anticiper de manière claire une attaque violente de boss.

Car, il est clair, lors de combats de certains boss, il faudra passer par la case « game over » pour changer sa stratégie, tant en terme de personnages mais aussi d’équipements.

Si vous êtes comme moi un joueur à finir le jeu avec les levels au maximum, il faudra un minimum de 60 heures pour maximiser vos personnages.

Maintenant que l’on a fait un peu le tour du jeu original, passons à la phase: « Mais que propose donc cette version remaster » ?

Pour commencer, en terme de jeu, elle apporte les plus de la version Gameboy Advance: la version française, l’apparition de 4 nouvelles Magicites et l’ajout de quêtes annexes spécifiques.

Ensuite, spécifiques à ce remaster, nous avons l’ajout des filtres caractéristiques (pixel perfect, pixel tout court, scanlines, …), les musiques réorchestrées, l’ajout d’une mini map dans les phases d’exploration (merci), le bestiaire accessible pour savoir où il se trouve dans le monde, le lecture de musiques et le mode galerie (visionnage des magnifiques artworks de Yoshitaka Amano San.

Pour finir, l’incorporation de la vitesse et d’un mode auto lors des combats qui apportent un plus indéniable.


Que dire de ce monument du J-RPG et d’être objectif véritablement ?

Les graphismes, même si le temps n’aide en rien ni les filtres d’ailleurs, tiennent encore la route, mais accusent leur âge. Sa durée de vie assez conséquente, ses musiques fabuleuses et son histoire captivante sont tout de même suffisant pour se plonger, à coeur battant, dans ce jeu emblématique.

Il est vrai que c’est un plaisir de pouvoir rejouer à ce monument sur les consoles ou PC actuels.

Il faut l’avouer, le jeu a vieilli. Mais un classique reste un classique. Aurait-il dû avoir un remaster de cet acabit ou de le refaire en utilisant le moteur graphique d’OCTOPATH TRAVELLER ?

Personnellement, et à l’instar des remake 3DS des FINAL FANTASY III et IV sur Nintendo DS, il aurait été plus intéressant de choisir cette voie.

Pour le reste, foncez….


Genre : J-RPG
Langue : Français
Développé par : Square Enix
Edité par : Square Enix
Taille : 1 Go
Sortie : 23 Février 2022
PEGI : +7

Plateforme : Playstation 4|5, Xbox Series|One, PC






Jeu testé sur PC Steam
Jeu offert par l’éditeur

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