Jeux Vidéo Test Jeux Vidéo Test Switch Test XBOX ONE

Test : Sturmwind EX [Switch][XBox One]

 

  • sq_nswitchds_sturmwindexGenre : Shoot Them Up
  • Langue : Anglais
  • Développeur : Duranik /
  • Editeur : B-Alive
  • Date de sortie : 08/11/2019
  • Taille : 1297,00 MB
  • PEGI : 7

Switch: 7.5/10
XBox One: 8/10


Quelle joie de retrouver ce Shoot Them Up (que l’on peut qualifier de mythique) lors de la seconde vie de la Dame Blanche de Sega, la magnifique Dreamcast, véritable machine d’Arcade qui a vécue durant les années 2000 et sur-vécue par la suite. Vous ne l’avez pas connue ? Dommage !

Ikaruga, Gigawing 2, Mars Matrix… voilà ce que vous avez raté…Mais le retour de certains titres issus de cette console sur nos machines actuelles va pouvoir combler un vide dans vos vies ! Oui un vide !
Dernièrement et après Ghost Blade HD, c’est donc Sturmwind de Duranik qui a le droit de traverser les années et revenir parmi nous après 6 années (et un passage sur X360). A t’il de quoi tenir comparaison face aux nouveaux Shoot ? Et face à Ghost Blade HD ?


Shoot them Up à scrolling horizontal, aux graphismes déjà éclatants à l’époque, d’un style plutôt orienté classique et loin des carcans Hard Core Gamers aux multiples boulettes, Sturmwind EX est toujours aussi agréable. Visuellement le up graphique est bel et bien visible avec des décors plus beaux, plus détaillés et une animation sans doute plus fluide. Ce que Duranik avait pu faire sur la Dreamcast était forcement impressionnant, mais c’est ici en 2019 que l’on en prend finalement conscience. Ça claque, c’est brillant, il y en a partout, presque trop (mais j’en reparlerai)… Tenez, en parlant de beauté visuelle Sturmwind Ex me rappelle que Gradius 5 était tout de même une sacrée performance lui aussi sur PS2 et je crois que peu de Shoot arrivent à l’égaler encore aujourd’hui, à tous les niveaux. Boules de feu qui explosent lorsque vous dézinguez les ennemis, explosions en tout genre, décors en mouvement, Boss géants… arrières plans très détaillés on ne sait plus où donner de la tête tant Duranik a abusé des effets spéciaux. D’ailleurs, en parlant d’abus, Sturmwind EX manque de clarté car tout est tellement chargé qu’on en fini par ne plus trop discerner les boulettes ennemis des environnements en arrière-plans ou des projections. Une problématique qui devient rapidement un piège, ne sachant pas trop par quoi on s’est fait toucher. Décors mortels, boulettes de la même couleur que certains fonds ou bien encore tirs adverses cachés par des éléments… On ne fini pas de rager pris par surprise par ces défauts étonnants.

De ce fait, Sturmwind s’apprend et se maîtrise. Il en est d’ailleurs de même avec certains boss dont la hitbox est tout simplement invisible ou presque ! On tire un peu partout sans jamais savoir si on fait mouche, alors que le chrono continue d’avancer et à nous mettre la pression. Frustrant !

Heureusement, le jeu reste très agréable avec un système de tir vraiment bien foutu et une difficulté aux petits oignons que cela soit en mode Arcade ou Mission. Dans ce dernier il faudra traverser et survivre à 16 niveaux au game design très bien imaginés, à quelques exception près. Avant de débuter sachez que votre vaisseau possède 2 vies qui sont liées à vos tirs. Composés de trois, ils permettent en effet de survivre à 3 touchés puisque l’arme dont vous êtes équipé disparaît et laisse place à la suivante. C’est donc uniquement lorsque vous perdez votre dernière arme que vous perdez aussi une vie. Cependant, durant le run vous pourrez récupérer ces armes en éliminant certains adversaires, de quoi retrouver la forme assez rapidement. Un peu à la façon d’un Thunderforce il faudra switcher vos armes pour les sélectionner à la différence que chacune d’entre elles pourra gagner en puissance si vous continuez à ramasser les bonus de la même couleur. Notez enfin que tirer sur le bonus le fait changer de couleur, à vous de voir si vous désirez gagner en puissance ou récupérer une arme perdue. Tout ceci n’est évidemment pas à prendre à la légère, d’autant qu’un aspect technique est à prendre en compte : les ennemis peuvent aussi venir de derrière. A vous de choisir la bonne arme pour vous défendre aussi l’arrière train. Enfin, en plus de l’habituelle bombe, vous avez aussi la possibilité de charger vos tirs; Mais il ne faudra pas oublier de relâcher le bouton sous peine de les voir ‘exploser entre vos mains’ si vous les chargez trop.

Pour les amateurs de scoring, le titre de Duranik pense aussi à vous puisqu’en éliminant les vagues d’ennemis il vous sera possible de gagner des bonus de points vous permettant de vous hisser parmi l’élite mondiale… enfin presque puisqu’il n’y aucun classement international. Ahurissant ! De mémoire c’était pourtant le cas sur Dreamcast via un code et site internet dédié (http://duranik.com/sturmwind.php)


Que l’on soit sur Xbox One ou Dreamcast Switch le titre est fluide, sans ralentissements et très agréable à jouer. Cependant … j’ai débuté ce test sur la Switch, avant d’attaquer sur la XBox et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que Sturmwind est désagréablement lent face à la console de Sega Microsoft. J’avais pourtant pris du plaisir à jouer sur l’hybride de Nintendo, pensant profiter d’une version optimisée, mais au final que nenni, il faut donc posséder la X Box One pour profiter d’une véritable version EX, sans quoi on ne jouera qu’à l’original tout juste agrémenté de plus jolis graphismes.
Il n’en reste pas moins que cette réédition mérite votre achat quelque soit la console que vous possédez. Un classique reste un classique.


Jeu offert par l’éditeur pour la réalisation de ce test

Vous pourriez également aimer...