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J’ai lu : Les morts ne pleurent pas, l’assassin aux perles de Ève Ruby Lenn

Résumé :
Londres, décembre 1843. Le corps d’une deuxième femme vient d’être découvert. Scotland Yard se retrouve dans l’impasse, alors que les crimes se poursuivent. Pour faire avancer cette enquête complexe, l’inspecteur Dorian Griffiths en appelle au Dr Johnstone, un expert médico-légal confirmé qui dirige une entreprise de pompes funèbres.

Trinity Johnstone, sa fille, a en charge la toilette mortuaire, l’embaumement et l’organisation des cérémonies funéraires. Sa vie semble parfaitement réglée. Si ce n’est qu’elle est agoraphobe. Son quotidien, lugubre et pesant, est pourtant très confortable comparé à ce qu’elle a vécu, il y a plus de treize ans. Et en effet, derrière la façade d’une femme séduisante, intelligente et appliquée, se cache, en réalité, une âme complètement meurtrie.

Depuis de longues années, elle embrasse le doux rêve d’affronter le monde extérieur. Mais en vain. A chaque tentative, ses espoirs s’amenuisent, jusqu’au jour où… L’inspecteur Dorian Griffiths entre dans sa vie. Malgré des tempéraments a priori incompatibles, ils sont, au fil de leurs rencontres, irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.

Avis :

J’ai adoré ce livre. Je suis fan des ambiances sombres et glauques de la période victorienne. Les belles robes, la dentelle… Cette période à vu l’émergence d’auteurs que j’apprécie : Bram Stroker, les soeurs Brontë (Anne, Charlotte et Émilie), Charles Dickens, Oscar Wilde et tant d’autres…

La couverture attire l’oeil. Je l’ai trouvée superbe. Ce bleu et ce noir donnent une aura mystique au livre.

« Les morts ne pleurent pas, l’assassin aux perles« , nous emmène dans un ambiance sombre. Les meurtres se succèdent les uns aux autres de la pire façon. Les victimes, toutes des femmes sont mutilées et leurs souffrances avant leur mort inconcevable. Les corps sont mis en scène dans des lieux de passages. La marque de fabrique du tueur, des perles déposées dans leur corps. L’inspecteur Dorian Griffiths, de prime abord froid et manipulateur est en charge de l’enquête. Une enquête qui va patauger. Il se fera aider du Dr Johnstone…

J’ai vraiment apprécié les personnages, entre douceur, froideur et excentricité. On s’attache à eux parce qu’ils ont tous un passif compliqué, notamment la belle et douce Trinity. Ce qu’elle a vécu il y a treize est impensable… Elle en garde de nombreuses séquelles. Son quotidien navigue donc entre les morts, une agoraphobie et des cauchemars. Sa vie reste enfermée dans les murs de sa maison où elle réside avec son père et où elle exerce son métier. Elle a aussi hérité d’un étrange don de sa mère. Les morts parlent parfois à ceux qui veulent bien les écouter. Pour le docteur, c’est le corps qui leur parle, pour Trinity c’est leur âme.

Les meurtres, et l’aide forcée qu’apporte Lachlan à Scotland Yard va permettre à la jeune femme de croiser et de se rapprocher de l’inspecteur. Mais Mrs Carvallo et ses visions vont semer un doute…

L’histoire est intéressante, il ne manquerait qu’un peu de descriptions pour parfaitement s’imprégner de l’ambiance et des lieux. C’est un livre qui privilégie l’action, on ne s’ennuie à aucun moment. Il se passe tout le temps quelque chose. Dès le début de la lecture on entre dans un tourbillon qui ne s’arrêtera qu’à la dernière ligne. C’est prenant, grisant, addictif.

Je viens de découvrir une auteure qui a de l’idée et qui propose un univers intéressant. C’est le genre de livre un peu glauque qui doit être découvert par les amateurs d’enquêtes.

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