Livres roman

J’ai lu : Métro 2033 de Dmitry Glukhovsky

Un fois plongé dans le livre il est difficile de s’arrêter …

Résumé :
2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.
Un thriller fantastique inoubliable, traduit dans une vingtaine de langues, qui s’est vendu à 1,5 million d’exemplaires et a été adapté en jeux vidéo ( Metro 2033 etMetro : Last Light).
Avis :
J’avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Il faut dire que les mots russes n’aident pas, mais une fois lancé ce pavé est addictif !
Savez-vous que Métro est aussi un jeux vidéo de tir, un survival horror. Comme dans le livre, le jeu se déroule surtout sous terre et un peu à la surface. Le but est simple, dégommer des mutants et autres monstres… Mais attention, tout comme dans le livre les munitions sont rares et il faut apprendre à gérer. Petite différence entre les deux, les noms… Pourquoi avoir transformé les noms des mutants… Ah oui pardon, c’est notre société qui veut ça… donc les « noirs » du livre sont devenus les « sombres » dans le JV.
Bref, là n’est pas la question…
Mais, et le livre ? Que donne le livre ? Parce que si vous lisez ceci c’est que vous êtes un minimum intéressé par cette lecture…
Le livre est très bon ! Et plus c’est long, plus c’est bon. Du haut de ces 850 pages, « Métro 2033 » vous emmènera dans un autre monde… Notre monde, mais version post apocalyptique… Enfin, la Russie post Apocalyptique, parce qu’on ne sait pas si le reste du monde a été impacté.
Toujours est-il que quelques hommes se sont réfugiés dans le métro moscovite pour échapper aux radiations. Depuis plus de 20 ans, hommes, femmes, enfants vivent dans des stations de métro et des castes se sont même formées : néonazis, communistes, religieux… Chaque station propose sa ‘faune’, et tout ce petit monde continu de vivre… Mais surtout, ils repoussent les ennemis, ces mutants vivants à la surface qui veulent investir le refuge des humains. C’est Artyom qui sera notre guide dans les méandres du métro. Il n’est autre que le porteur d’un message important. Il doit prévenir la rutilante station de Polis du danger qui arrive…
Même si parfois on ressent quelques longueurs, que les chapitres sont compacts, les phrases denses et les mots bien choisis, une fois entré dans le métro, il nous est impossible d’en sortir rapidement. J’ai mis presque 2 mois a lire et digérer ce pavé, mais il est bon, très bon. Les détails foisonnent et il faut être concentré pour ne pas s’égarer, prendre la mauvaise voie et se perdre dans l’épaisseur des informations distillées.
L’atmosphère est glauque tout le long. L’histoire est sombre, et même si de temps de temps on voit poindre au loin une lueur d’espoir, on retombe vite dans la noirceur ambiante. Certains passages sont très stressants. On s’imagine aisément être avec Artyom dans le noir, marchant, une kalachnikov à la main, et sursauter au moindre bruit. Le métro est dur, et l’élu en fera les frais. Il vivra et verra des choses terribles… il montera à la surface, et verra que ce sera bien pire.
« Métro 2033 » est une lecture oppressante, mais après avoir refermé le livre, je n’ai qu’une envie, lire « Métro 2034« ..

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  1. […] sont ces créatures que tout le monde cherche à fuir en se réfugiant sous terre ? « Métro » de Dmitry Glukhovsky propose THE scénario catastrophe. Un Survival horror très […]

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