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J’ai lu : Éclats d’âme de Hélène Rollinde de Beaumont

Aujourd’hui c’est poésie !

Résumé :
A travers ce recueil brillant de cœur, d’âme, d’esprit, l’auteure confie son moi profond dans toute sa diversité. La lecture thématique rend la lecture encore plus attrayante. Le lecteur apprécie la manière toute personnelle de l’auteure d’exprimer ses sensations, ses émotions, ses sentiments et ses idées dans toute la splendeur de leur vérité. Il en ressort toujours un grand humanisme qui invite le lecteur à participer au grand rassemblement d’amour et d’indignation à la fois. Le lecteur assurément trouve bonheur dans cette lecture ». Une poésie romantique ou classique, en rimes et pieds comptés qui loin de contraindre l’écriture, la libère. 80 textes organisés par thèmes : Les joies, les tristesses, la maternité, la mort, les belles amours, les tristes amours, les textes engagés, les saisons, divers thèmes.
Avis :

Nous avions rencontré Hélène Rollinde de Beaumont lors l’édition 2018 de la fête du livre de Merlieux (02). Quand je dis nous, c’est une personne de la bibliothèque dans laquelle je suis bénévole (à Crécy-au-Mont) et moi. Hélène, très gentille, nous a expliqué sa vision de la poésie. Nous avons longuement discuté avant de porter notre choix sur « États d’âme« . Ce qui est intéressant dans ce type de rencontre c’est l’échange qui est favorisé. Discuter avec un auteur est toujours un moment agréable. De plus, la poésie n’est pas un genre littéraire prisé de tous, je pense qu’il est important d’en parler.
Les livres racontent souvent des histoires, parfois des témoignages. La poésie est totalement différente à mon sens. Quand on écrit de la poésie, on se livre, on se met à nu. On parle de ses joies, de ses peines, de ses convictions, de son amour… Je ne dit pas que chez les auteurs de romans ce n’est pas ça, mais ce n’est pas pareil.
Ce recueil est divisé en plusieurs parties. On y retrouve les joies, les tristesses d’Hélène. Elle aborde aussi la maternité, la mort, les amours, les saisons, et propose aussi divers textes engagés. Son texte « L’ourse » à même reçu le prix Jean de la Fontaine en 2013.
Octosyllabes, decasyllabes, alexandrin… Strophe, quatrain, tercet Hélène ne se limite à rien. Elle laisse voguer sa plume au fil de ses envies. Sa plume est classique et moderne à la fois. Le rendu est joli, les textes sont beaux et c’est en douceur que je me suis plongée dans ses vers. Certains textes m’ont touchés plus que d’autres, notamment « Ligne noire sur fond blanc », « L’homme idéal », « Aux abords de la mort », « Larme marine » pour le citer qu’eux.
Cette lecture a été pour moi un vrai plaisir.

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