Miraculous
Jeux Vidéo Test Jeux Vidéo Test Playstation Test Steam Test Switch Test XBOX ONE

Avis : Miraculous: Rise of the Sphinx

Miraculous Lady Bug !!!!!
Lady Bug, Chat Noir, voilà un petit moment que je regarde leurs aventures contre le Papillon avec ma fille. Enfin, je regardais, car clairement, à part le lien qui unit nos deux héros, la série tourne en rond depuis bien trop longtemps. 

Et voilà que la série déboule en jeu vidéo pour le plus grand plaisir des fans. Quid de ce transfert de médium ? Le saut est-il réussi ? Pour ceux qui ne connaissent pas cette série qui se déroule en plein Paris, je vais vous faire un petit topo rapide, histoire de ne pas trop s’éterniser.

Miraculous Lady Bug reprend un peu l’esprit super héros à la sauce jeunesse pour attirer un public plus jeune. Dans la série, nous suivons Marinette et Adrien qui ont reçu des Miraculous de la part d’un homme pour leurs bonnes actions. Tous les deux doivent désormais protéger Paris sous des identités secrètes. Ils affrontent le Papillon, un méchant (père d’Adrien) qui souhaite récupérer tous les Miraculous pour avoir le pouvoir de faire revenir d’entre les morts sa femme décédée. Si son souhait et ses espoirs sont louables, les méthodes sont quelques peu particulières pour obtenir ce qu’il désire. 
Le Papillon possède aussi un Miraculous qui permet de prendre le contrôle des personnes dont les émotions sont négatives (basées sur les sept péchés capitaux). Cette capacité permet même de donner un pouvoir unique à celui ou celle qui est sous l’emprise du Papillon. Très régulièrement, le Papillon fait donc appel à son pouvoir pour récupérer les dits Miraculous en utilisant de pauvres Parisiens malheureux, en colère ou bien jaloux. Pour couronner le tout et rendre la série plus mielleuse, Chat Noir est amoureux de Lady Bug et Marinette d’Adrien, ce qui dans la série rend certaines scènes assez cocasses.

Le titre étant destiné aux plus jeunes et donc techniquement à ceux qui connaissent la série, Rise of the Sphinx joue la carte du Fan Service sans se cacher. Pour preuve, toutes les victimes du Papillon dans le jeu ont déjà été akumatisé par le passé. Pire, on se retrouve avec une histoire de clone de Marinette et de ses amis qui rendent tout le monde méchant par leurs actes, histoire d’être certains de n’oublier personne. Certains niveaux reprennent même des épisodes de la série (Gamer 2.0, notamment).

Rise of the Sphinx vous offre donc la possibilité de vous promener dans Paris dans un monde pas vraiment ouvert (mais où vous pouvez vous balader tout de même) en tant qu’Adrien ou Marinette. Les événements se déclenchent naturellement en allant voir et discuter avec untel ou unetelle. Pour vous aider à ne pas perdre trop de temps à chercher, la personne possède un marqueur au-dessus de la tête.

Sept niveaux dont un tutoriel vous attendent avec un petit boss à affronter à chaque fois. Miraculous se veut être un jeu de plateforme avec un peu de combat, mais aussi une toute petite touche de RPG, avec des éléments de compétences à gagner au fil de l’aventure. De petites choses utiles pour progresser plus facilement. Remarquez, le jeu n’est pas forcément très difficile pour un adulte, mais se veut plus coriace pour un ou une enfant, et même voir frustrant par moment, mais j’y reviendrai. 
On gagnera aussi des facultés au fil des niveaux. Des facultés qui permettent de progresser dans le jeu, mais qui sont surtout utiles si vous voulez vous rendre dans des endroits auparavant inaccessibles dans les précédents niveaux. Pour pouvoir upgrader nos personnages vous devrez aussi récupérer un maximum de sphères lumineuses. Elles sont parfois bien dissimulées donc il faudra également perdre un peu de temps à bien chercher.

Pour la partie bastonnade, il est possible de switcher de Ladybug à Chat Noir et inversement quand on veut et où l’on veut, même durant les boss. Le gameplay est totalement similaire, à quelques exceptions près, notamment les attaques spéciales. Ainsi, on se retrouve avec un jeu plutôt fidèle à la série, avec un peu de baston, du blabla et de la plateforme. 
De plus, histoire d’être bien raccord la bande son, mais surtout les voix françaises originales sont bien présentes. Je ne vous cache pas que j’aurai poussé un bon coup de gueule si Anouck Hautbois et Benjamin Bollen n’étaient pas présents. Et évidemment, tous les amis de Marinette sont bien là. Techniquement le jeu respecte plus ou moins bien la série. Je dis plus ou moins, car certains amis de Marinette n’ont pas la chance d’être aussi bien retranscrit qu’elle. Je pense notamment à Luka ou Max qui semblent avoir été réalisés à la va-vite. 
Dommage également, on ne peut pas déplacer la caméra. Un problème qui vient rendre la lisibilité assez compliquée par moment (déplacements ou recherche des sphères). Les graphismes ne sont pas non plus transcendants. Le titre pourrait tourner sur Playstation 3 sans effort tant les textures sont pauvres et les ennemis insignifiants à la distance où on les affronte. Un choix sans doute imposé par la série, elle-même assez dépassée techniquement. Mais ce n’est pas tout puisqu’en plus de ne pas être rutilant, Miraculous sur Switch souffre de ralentissements. Et c’est là que le jeu devient frustrant. Il aurait pu être bon et sympa. Malheureusement au bout d’une heure de jeu (quatre suffisent pour en venir à bout.), même de jeunes enfants jetteront l’éponge.

Les contrôles imprécis dûs à la caméra capricieuse ou les murs invisibles déçoivent, encore plus à 11 ans qu’à 45 ! Les nombreux ralentissements desservent le rythme du jeu, alors que les combats manquent déjà cruellement de punch (et les bruitages -aïe aïe aïe). Enfin, L’IA des ennemis (même les boss) est complètement aux fraises. J’ai vraiment eu le sentiment de retrouver les centaines de titres à licences qui avaient envahi nos Playstation et nos Wii à la grande époque de la commercialisation massive de jeux sans intérêts si ce ne sont les profits des éditeurs. Et j’avais vraiment peur de ça avant même de lancer le titre.


Quel dommage d’arriver à un tel résultat alors que Rise of the Sphinx exploite et respecte comme il faut la licence. La mise en scène et la présence des voix originales sont là, mais le reste est clairement bâclé. Ne reste que la possibilité de jouer à deux et de s’amuser (un peu) en coop. Ça fait peu de chose pour vraiment s’éclater, surtout au tarif proposé.


Genre : Jeu à licence 
Langue : Français
Développé par : Magic Pockets
Edité par : Game Mill
Taille : 1.8 Go
Sortie : 25 octobre 2022
PEGI : +7
Plateforme : Switch, Playstation 5|4, XBox Series|One PC

Jeu testé sur Switch
Jeu offert par l’éditeur

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.