Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway
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Avis : Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway 

Je suis de ces personnes qui en matière de jeux de Kart ne connaissent que Mario Kart et SEGA All-Stars Racing.

Ce n’est pas que je ne veux pas découvrir les autres jeux de genre, je me dis juste qu’il est tellement difficile de faire mieux que la série des Mario Kart que ça ne serait qu’une vulgaire perte de temps. Du coup et bien, j’ai toujours une certaine appréhension à me lancer dans la course.

En ce qui concerne Nickelodeon Kart Racers III, je me suis dit que c’était quand même oser de continuer à titiller Mario sur un circuit. Il est clairement intouchable le moustachu au volant de son petit engin motorisé. Qui pourra réellement un jour le détrôner ?

Est-ce que la longue liste de personnages signés Nickelodeon pourra attirer à lui des adolescents ou vieux geeks fans des licences de la chaîne télévisé qui a rendu célébre Bob L’éponge ou bien plus récemment Les Loud ? D’ailleurs à la fin de mon avis, on pourra clairement se poser la question de savoir si un jeu peut se reposer sur un grand partenariat ou s’il faut tout de même un bon gameplay pour devenir un grand jeu.

Oui, Ce Nickelodeon Kart Racer est déjà le troisième et je n’ai malheureusement pas joué aux deux premiers. Voilà donc une découverte ma foi intéressante en plus de la comparaison obligatoire avec Mario Kart.

Proposer un tel panel de personnages issus de dessins animés anciens et nouveaux est, je crois assez exceptionnel. Qui peut se targuer de posséder d’aussi belles licences, si ce n’est la Warner (comme on a pu le voir avec MultiVersus). C’est bien beau de nous câliner et de nous caresser dans le sens du poil avec nos souvenirs, mais le jeu est assez addictif, soigné et innovant pour se démarquer un minimum ?

Comme attendu, Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway n’a pas de mode histoire. Nous sommes cependant obligés de passer par un petit tutoriel avec Bob l’Eponge essayant d’obtenir son permis de conduire. Rien de transcendant, malheureusement le titre dévoile immédiatement de gros défauts de gameplay que les cadors du genre ne possèdent pas. En effet, c’est immédiatement ennuyeux.

Ensuite, vous avez carte blanche sur tous les modes du jeu. Comparé à qui vous savez, Nickelodeon Kart Racers 3 possède une bonne quantité de contenu solo, et ça, ça fait grandement plaisir, car on sent que les développeurs ont été généreux.

On retrouve évidemment un mode Grand Prix (Ruée de Slime) qui est l’essentiel du jeu, pour que vous seul. Dix coupes de quatre courses chacune. Il faudra pour atteindre la dernière pour terminer les neufs autres.

Histoire de bien vous occuper sur ces courses, vous devrez atteindre la note de trois étoiles lors de chaque course. Et le seul moyen de les obtenir, c’est d’atteindre les deux objectifs optionnels demandés au début de la dite course. Ce n’est pas franchement difficile à obtenir, aussi faut-il y penser durant la compétition. Suivant votre niveau, vous pourrez affronter la populace sur quatre vitesses différentes (lente, moyenne, rapide ou démente, qui est à débloquer). Les deux premières sont assez simples à maîtriser pour des joueurs connaissant bien ce type de jeu. Ils seront donc plutôt destinés aux plus jeunes. Cependant, rien ne vous empêche de vous faire la main dessus. Il est aussi possible de paramétrer l’IA et ainsi la férocité des bots. Il existe aussi plusieurs défis comme le Contre-la-montre, que l’on peut faire seul ou bien avec en affrontant notre fantôme.

Déjà, ici, on ressent bien la volonté de nous occuper durant un petit moment. Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway est un jeu généreux et en plus, il est véritablement fan service. En plus de toutes ces courses aux couleurs de nos dessins animés favoris (ou inconnus), vous aurez un panel de quarante coureurs différents à débloquer et à maitriser. Certains sont un peu des redites de perso déjà présent de base, mais l’effort est là. On ne va le bouder. On se retrouve par exemple avec Reptar vert et violet mais aussi nos quatre Tortues Ninja, pas vraiment différents les uns des autres (Mikey est à récupérer dans le garage et il vous faudra terminer les 36 courses en mode contre-la-montre pour débloquer Donatello).

Après, on pourra regretter un déséquilibre évident dans les licences, puisque si Bob L’Eponge, est représenté 6 fois, Garfield c’est… Bref, je regrette la non-présence de Mes parrains sont magiques et Toc !

Comme dans Mario Kart, les coureurs possèdent tous leurs propres stats, selon le poids, leur vitesse, l’accélération et la maniabilité. Rien d’original ici. Là où encore GameMill Entertainment et Bamtang Games font très fort, c’est sur la variété des véhicules. Moult composants en feront des véhicules vraiment uniques. Du gros fan service qui ne s’arrête pas qu’aux véhicules ou bien à votre chauffeur principal puisque Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway vous propose de choisir trois membres d’équipage qui donnent des capacités actives et passives. Et là, les développeurs se sont encore une fois lâchés. La grande variété des licences Nickelodeon offrant un choix quasi infini.

Ajoutez à tout ça un bon mode Défis des familles qui propose tout de même de relever 48 défis répartis en six listes de huit défis, avec, accrochez-vous l’affrontement d’un boss. Voilà qui est original. Il fallait y penser. On ne voit pas ce genre de chose chez le moustachu. À chaque fois, c’est un élément qui se débloque, donc ne passez pas à côté si vous désirez obtenir l’intégralité des persos ou des pièces de personnalisation.

S’ajoute à tout ça un dernier petit mode appelé Arène. C’est ici que vous pourrez vous défouler en solo ou bien en équipe. On retrouve encore quatre modes de jeu ! Nickelodeon Kart Racers 3 est généreux, je vous dis ! On débute avec les jeux en équipe: Traînée de Slime tout d’abord, qui propose un type de combat inspiré de Splatoon ou Crayola Scoot où vous devez recouvrir le plus de surface avec du slime et Traqueur de méduses qui comme son nom l’indique vous demande d’attraper toutes les méduses. Enfin, vous avez deux modes où vous pouvez jouer en solo et en équipe : Démolition qui consiste tout simplement à toucher dix adversaires et enfin Contrôle de la Spatule d’or (ces noms sérieux lol) qui est assez particulier. On vous demande ici de tenir la fameuse spatule trois fois pendant au moins quinze secondes. C’est un Capture the Flag, tout simplement.

Bon, tout ça c’est bien beau, mais si c’est très bien achalandé est-ce que c’est aussi très bon manette en main ? Je l’ai dit au début, je me suis ennuyé. Il faut dire que seul, Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway dans son mode principal n’est pas des plus excitant. On est loin d’égaler Mario Kart 8. C’était déjà assez moyen sur le titre de SEGA, mais ici, ce n’est pas foncièrement mieux bâti. C’est vraiment à quatre que l’on prendra plus de plaisir à jouer. Aussi faut-il s’habituer à la physique de conduite qui est assez particulière, surtout après 300h de Mario Kart 8 et rien d’autre ou presque.
Pour le reste, nous sommes dans du classique pur et dur, avec des bonus à récupérer (ici des dirigeables oranges), et donc des malus à envoyer à ses camarades de courses (des adversaires en fait). Rien de véritablement sensationnel même si parfois, on retrouve des clin d’œil aux séries de la chaîne de télévision.
Attention, toutefois, Nickelodeon Kart Racers 3 n’est pas qu’un simple repompage des Mario Kart et Cie. J’ai notamment mis un peu de temps avant de comprendre à quoi pouvait bien servir le slime qui coulait sur les côtés. Ce slime augmente simplement une votre jauge (en haut à droite) qui une fois remplie permet d’utiliser le coup de boost des trois personnages de votre team.
Autre particularité, les pistes possèdent une sorte de toboggans de slime sur lesquels vous pourrez aller à fond. Il faudra cependant ne pas oublier de sauter pour éviter des obstacles sur le chemin.

Bon, finalement, vous voyez, ce n’est pas si mal que ça Nickelodeon Kart Racers 3: Slime Speedway, sauf que derrière tout ça se cache quelques soucis qui peuvent nuire à son image, surtout si l’on est un habitué. Tout d’abord, il y a l’IA. Étrangement la difficulté n’est pas super élevée, même avec une difficulté supérieure. Seulement terminer premier reste malgré tout plus difficile qu’il n’y parait. Je ne suis pas non plus un expert, mais le jeu donne le sentiment que votre adversaire direct est très sérieusement avantagé par les bonus ou par l’aspiration de votre véhicule. Il ne commet que très peu de fautes et créé de la frustration.
Autre chose, seul, je me suis ennuyé. Seul, le jeu pêche par un manque cruel de fun. Autant, Mario Kart 8 DX peut, le cas échéant, être en apprécié seul, ici, c’est un échec total. J’avais ressenti ça également sur Sonic All Star Racing, mais pas à ce point. Pourtant, il y a de quoi faire avec ce que les développeurs nous proposent des boost en veux-tu en voilà : lors de longs dérapages (ressemblant trait pour trait à celui de Mario Kart), lors d’acrobaties réussies et puis d’autres contenus dans les power-up.

Techniquement, la version Switch propose quelque chose d’assez bancal. Graphiquement, le titre aurait pu largement tenir la route en gardant l’esprit dessins animé. Et pourtant, il y a des moments où ça rame et puis ce n’est franchement pas très joli. Je m’attendais à mieux. Clairement, c’est une déception. Alors le comparer à la beauté d’un Mario Kart 8 pourquoi pas, même si le titre de Nintendo a déjà huit ans et demi, mais il en est loin. Tout manque de peps dans les couleurs…

Enfin et j’en terminerai là, la durée de vie seul (encore une fois) est assez faible si l’on ne se donne pas la peine de forcer un peu. Si vous désirez tout débloquer, il faudra passer par la monnaie du jeu et cela coûte cher ! Si vous collectez 10 pièces par course, il va vous falloir en moyenne 17 courses pour acheter un seul personnage. Je vous laisse imaginer le temps pour avoir les quarante. Et je ne parle pas des chefs des mécaniciens et autres éléments de personnalisation des véhicules. Heureusement certains éléments sont débloqués en progressant en jeu. Mais j’avoue que c’est clairement abusé.

Grâce à son gros contenu (et des circuits au level design très sympa) le jeu de Kart de Nickelodeon aurait pu avoir sa place sur le podium. Mais l’ensemble est entaché par un gameplay pas vraiment excitant et une partie solo totalement oubliable. En famille, entre potes, nul doute qu’il fera passer malgré tout un bon petit moment.


Genre : Mario Kart Like 
Langue : Français 
Développé par : BamTang Games
Edité par : GameMill Entertainment
Taille : 8.95 Go
Sortie : 14 octobre 2022 
PEGI : +3 
Plateforme : Switch, Playstation 5|4, XBox Series|One, PC

Jeu testé sur Switch
Jeu offert par l’éditeur

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