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Test Switch : Teslagrad


Genre : Plateforme / Puzzle Game / Die & Retry
Développé par : Rain Games
Édité par : Rain Games, Square Enix
Sortie France : Décembre 2017
Prix : 14.99€ sur l’eShop
Taille : 482 MB
Site Web Officiel

8/10


D’un jeu qui aurait pu tout à fait être banal, Rain Games a réussi à créer une histoire intéressante et du fait, un univers totalement cohérent.
Il y a de lointaines années, durant le moyen age, dans un monde qui aurait pu être le notre, un royaume prospère subit de façon incessantes les attaques de peuples voisins convoitant richesses et technologies.
Le roi demanda aux plus grands scientifiques du pays, pour défendre son peuple, de créer une arme capable d’en finir avec ses attaques.
Les chercheurs finirent par créer une arme pouvant contrôler l’électricité. De là et après avoir rapidement dispersé les intentions hostiles des pays voisins, le roi aveuglé par la puissance de cette arme et contre l’avis des scientifiques, a décidé de s’approprier ce pouvoir infini. C’est alors que comme dans tout pays tyrannique, le roi décida de pourchasser et d’éliminer les savants et scientifiques afin de posséder seul le pouvoir de contrôler l’électricité.
Toute cette histoire, vous la découvrirez au fil du jeu, via de petites scénettes magnifiquement réalisées.
Enfin, pour conclure ce scénario, vous allez incarner l’enfant d’un de ces savants qui va devoir tel un messie annihiler ce roi devenu fou, dans une tour remplie d’indices et de prophéties.

Le gameplay est assez intéressant, dans le fait de devoir utiliser le principe physique d’un aimant. Vos connaissances sur le chant magnétique positif et négatif vous sera très utile dans ce dédale de pièces de plus en plus complexes. Vous débuterez sans artefact, vous trouverez ensuite dans le désordre un gant, puis des bottes pour pouvoir dasher, ou bien encore un sceptre…
J’ai eu peur de tomber sur un Metroidvania avec des salles qui s’enchaînent et où il faut revenir sans cesse quitte à ce perdre. Ici Teslagrad est plus dirigiste, car l’avancement des salles est logique et continue.
Chaque salle a son casse-tête et un peu de réflexion vous fera comprendre comment s’en sortir. Une fois bien assimilé le fonctionnement, seule votre dextérité vous fera sortir de cet endroit. Il va falloir déplacer des blocs, des plateformes et bien comprendre la polarité des objets.
Enfin, pour les boss, les patterns sont assez simples une fois bien assimilés. Certains pleurnicheront qu’il faille reprendre le boss au début, pour une toute petite erreur à la fin. Mais encore heureux qu’il faille recommencer. On faisait comment avant ? Avant il aurait fallu refaire tout le jeu !
Graphiquement c’est très sympa, il y a de magnifique endroits à voir dans ce jeu dessiné à la main. Et à certain endroit on en prend même pleins les yeux. Pour un amateur de 2D comme moi, je dois dire que je suis pleinement satisfait. L’animation est très jolie, fluide et sans ralentissement.
Si le jeu est beau, la bande son elle est sans faute. C’est enivrant, doux, tantôt discret, et tout le temps en adéquation avec l’instant. C’est souvent mélancolique ou triste. L’ensemble peu paraître froid, car il n’y a pas de musique constamment mais les effets sonores imposent une certaine pression.

N’étant pas trop Die & Retry je pensais m’arracher les cheveux, pourtant la difficulté n’est pas du tout rébarbative et en faisant attention on arrive finalement à passer les moments les plus complexes sans jeter sa manette.
Si vous désirez voir la vraie fin, il vous faudra récupérer les 36 capsules cachées dans la tour, cela donnant une bonne envie de refaire une partie.
Les plus exigeants termineront le jeu en 3 ou 4 heures, personnellement cela m’a pris environ 5 heures pour aller jusqu’au boss et le terrasser, car j’ai galéré pas mal sur certains endroits.
Certains speedrunners terminent le jeu en moins d’heure, voir même en frisant les 36 minutes pour le meilleur que j’ai pu voir. Affolant.
Immersion totale dû à une bande son au petit oignon et des graphismes soignés, immersion totale dû à une belle histoire, immersion totale dû à un gameplay soigné et ultra précis, Teslagrad est une véritable surprise.
A vos manettes !

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0 commentaire

  1. […] Notre test ici même. […]

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