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Essai : Volkswagen: ID. Buzz

ID Trip

Nous voilà les heureux chanceux (pas vraiment vous verrez)*, pilotes du tout nouveau ID.Buzz, le nouveau véhicule de Volkswagen, revival du fameux classique et mythique Combi des années 70. Il revient dans une version totalement électrique qui semble vouloir dire merde aux hippies qui l’ont tant aimé et apprécié par le passé.

Nous avons pris le volant d’un modèle haut de gamme, tout juste sortie de la chaîne de production, en direction de la Somme et de la ligne de front entre Péronne et Albert. La météo hivernale était bien entendue présente pour nous rappeler les conditions difficiles que tous ces militaires venus du monde entier ont pu vivre dans les tranchées. Froids, humidité, brouillard… Heureusement, nous avions le confort du ID. Buzz pour nous déplacer entre chaque lieu.

Du château de Coucy le Château détruit par les Allemands en 1917 au Trou de mine de La Boisselle, ce fût une journée bien remplie (bien que très courte) en émotions que nous avons pu vivre. Il en faudrait malheureusement beaucoup d’autres comme celle-ci pour vivre et découvrir tous ces lieux de batailles, ces cimetières et autres mémorials. Un long road trip qui pourrait s’annoncer passionnant sur une semaine.

Quoi de mieux que de se balader entre Beaumont-Hamel et Péronne en véhicule électrique, tranquillement et sereinement (enfin presque).
Faute de charge électrique il a fallu légèrement écourter la balade, mais cela restera un moment unique et très agréable.


Petit retour sur le ID. Buzz.

Le Combi de Volkswagen, mars 1950 pour le premier modèle (déjà) se réinvente désormais grâce à une toute nouvelle version électrique. Six générations plus tard il revient et risque de faire beaucoup parler de lui.
Voilà un gros et long véhicule de près de 5 mètres de long (4,71 m) et atteint les 2 482 kg (c’est que les batteries ça pèse !). Les batteries lithium-ion alimentent un moteur électrique placé entre les roues arrière (pour les ID. Buzz à propulsion). Certains véhicules possède également un second moteur à l’avant (pour les versions quatre roues motrices) destiné aux modèles plus puissants. Dans notre cas, je ne saurais vous dire s’il y avait deux moteurs. 204 ch sont néanmoins à votre disposition pour pousser la bête. Pour ceux ayant déjà piloté un véhicule électrique, on ressent tout de même les bourrins si on appuie brutalement sur la pédale. Malgré son poids, il n’y aura aucune difficulté à doubler.

Le modèle que nous avons eu la chance d’essayer est un modèle tout options ou presque. Jantes 21 pouces, sièges Mistral, avec le Pack Desing, le Pack Assistance Plus et Confort Plus, le magnifique Intérieur Style premium avec volant en Electric White et enfin le Dispositif d’attelage rabattable, avec déverrouillage électrique sans oublier les deux portes latérales coulissantes électriques. Un modèle à plus 57.000€ HT ! Pour informations, selon L’Argus, le ID. Buzz possède 97 équipements de série et 37 en options. De quoi se créer un véhicule très bien personnalisé.


Départ du Chateau de Coucy (Source Wikipedia)
Le château de Coucy est un ancien château fort et résidence seigneuriale, édifié à partir du XIIIe siècle. Avant 1917, le château de Coucy était réputé pour son imposant donjon. Le plus haut jamais bâti en Occident avec celui du château de Vincennes (54 mètres de hauteur et 31 mètres de diamètre). Le site comptait parmi les plus visités de France dans les premières années du XXe siècle. Cette impressionnante tour-maîtresse fut détruite par l’armée allemande, laquelle occupait Coucy depuis deux ans. Lors de sa retraite de la ligne Hindenburg-Siegfried, sans que nulle nécessité militaire ne justifiât cette décision.
Outre son donjon, les soldats allemands ravagèrent également la cité des sires de Coucy : les quatre tours d’angle massives du château, ainsi que les portes de la cité fortifiée de Coucy (entre autres, l’imposante porte de Laon) et maints bâtiments dans le bourg (dont le beffroi du XIIIe siècle et l’église Saint-Sauveur ; cette dernière fut le seul de ces édifices détruits qu’on rebâtit après la guerre).

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Comme vous pouvez le voir sur les photos, l’intérieur blanc est absolument magnifique. Certes, il doit être salissant à la longue, mais clairement nous sommes dans un véhicule premium. Le tableau de bord est plus dépouillé que sur une voiture classique (plus sympa que la ID.3 de base que nous avons déjà pu tester, mais équivalent à l’ID.3 haut de gamme dont nous vous parlerons prochainement. Seul petit détail étrange, le choix de la texture et de la couleur présent sur le dit tableau de bord, au milieu. Ce n’est pas génial et je n’ai pas trouvé ça digne d’un véhicule de cette classe.
L’intérieur est immense. Quel plaisir de s’installer à l’avant, comme à l’arrière dans cet espace maculé de blanc. Ici sur cette version 5 places, on se retrouve avec un coffre de 1 121 litres, ce qui change grandement de notre Skoda Fabia et ses 380 litres. Sièges arrières rabaissés (qui sont d’ailleurs réglables en profondeur) on double carrément la contenance avec un total de 2 205 litres !
Et à 5, dites-vous qu’il y a toujours autant de place pour vos passagers. Le plancher plat et la hauteur créent naturellement de l’espace. J’aurais bien aimé voir la version 7 places ! On tient là une voiture adaptée aux familles nombreuses ou bien un véhicule idéal pour qui passe son temps à déménager.
Les sièges arrières sont aussi confortables qu’à l’avant. Trois véritables sièges, mais avec seulement deux fixations Isofix. Ils sont rabattables en mode 2/3 – 1/3. On trouve également deux tablettes, positionnées sur les dossiers des sièges avant.
Dans ce type de véhicule, il faut faire attention au nombre de rangements. Evidemment dans l’ID. Buzz ils sont nombreux, entre ceux présents dans les portières, ceux de la console centrale ou bien encore dans les dossiers des sièges avant cela n’en finit plus. Bien joué Volkswagen !

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Trou de mine de La Boisselle (Source Wikipedia)
Le Trou de mine de La Boisselle appelé encore La Grande Mine et en anglais, Lochnagar Crater est un lieu de mémoire de la bataille de la Somme, pendant la Grande Guerre situé sur le territoire de la commune d’Ovillers-la-Boisselle à 600 m au sud-est du village de La Boisselle sur le Circuit du Souvenir. Aujourd’hui, il a un diamètre d’au moins 90 mètres, et fait 22 m de profondeur. Il résulte de l’explosion d’une mine créée par les Royal Engineer tunnelling companies. Le trou a été formé par près de 35 tonnes d’explosif.

L’offensive de la bataille de la Somme en 1916 avait été précédée par un travail de sape dans les deux camps pour tenter d’affaiblir les défenses adverses. L’explosion de mines donna le signal du début de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916.

À La Boisselle, les mineurs gallois du 9e Cheshires ont creusé un tunnel allant jusqu’aux lignes allemandes. À 16 m de profondeur, ils placèrent 30 tonnes d’explosifs (de l’ammonal). La mise à feu eut lieu le 1er juillet 1916 à 7 h 28, deux minutes avant le début de l’offensive franco-britannique de la bataille de la Somme. La colonne de terre projetée se serait élevée à 1 300 m de hauteur et l’entonnoir, qui avait alors 100 mètres de diamètre et 30 mètres de profondeur, fut aussitôt occupé par les Britanniques. Au même moment, une autre mine, « Y Sap », avait explosé de l’autre côté de la route qui mène à Bapaume (sur le site nommé « Glory Hole », rue de la 34e Division à La Boisselle).

L’endroit est incroyable. On ne peut s’imaginer la profondeur du trou sur les photos (je penserai à prendre un drone pour la prochaine fois). La météo hivernale, avec ce brouillard givrant rend le lieu mémorable. On se dit (et ce ne sera que le début) que l’Homme, mais de manière plus générale, les commandants militaires étaient tombés sur la tête pour perpétrer un tel acte. Le lieu inspire la lourdeur du moment, mais aussi le recueillement. Les noms des soldats sont présents tout au autour de la mine. Beaucoup de messages de Britanniques venus se recueillir. On ne peut s’imaginer ce moment où la charge explosive a soulevé toute cette masse de terre.

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Tout le trajet est un véritable régal. Quel plaisir de rouler dans ce calme tout en étant assisté par des aides à la conduite de partout. Alors j’en vois déjà certains ronchonner car ce n’est plus vraiment de la conduite à l’état pur. Seulement, après quelques kilomètres et le temps de prendre confiance en tous ces équipements, on est plus serein que jamais. Bon, après 400km, je dirai même que la voiture ne prend pas assez de risques. Elle ralenti même dans des virages pas dangereux ! J’y reviendrai plus tard mais la voiture est bourrée de technologie.
Cela faisait cinq ans que je n’avais pas conduit un fourgon. Bordel qu’on est haut ! Le temps de s’adapter, on se retrouve finalement avec une position de conduite tout simplement excellente. La conduite est douce, le rayon de braquage vraiment impressionnant pour ce gabarit, bref faire des kilomètres devient un plaisir.
La visibilité est vraiment excellente et puis je me suis adapté aussi rapidement au capot plongeant devant nous. Le pare-brise XXL et toutes les vitres présentes dans le véhicule confère une très grande luminosité naturelle.
Je ne vous ai pas encore parlé de la finition. Sur ce modèle très haut de gamme, et n’étant pas habitué à une telle classe, j’ai trouvé cela tout simplement magnifique. Remarquez, il m’en faut sans doute peu. La sellerie blanche à la finition velours, c’est tellement doux. A part cela on retrouve du plastique dur un peu partout. Certains pourront trouver cela désagréable voir carrément cheap. Suivant certaines couleurs et finitions vous vous retrouvez avec la sellerie couleur carrosserie. Pourquoi pas. Sachez également que Volkswagen propose des matériaux de substitution (aux cuirs d’animaux notamment) pour les garnitures de siège, revêtements de sol et ciel de toit offrant des propriétés.
Le Seaqual qui équipe d’autres voitures d’autres marques du Groupe Volkswagen est fabriqué à partir d’un fil composés à 10 % environ de plastique marin et à environ 90 % de bouteilles en plastique recyclées. Au final on se retrouve avec un touché similaires et visuellement totalement identique à du véritable tissu.

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Le mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel (Source Wikipedia)
Le mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel est un mémorial honorant les soldats du dominion de Terre-Neuve morts durant la Première Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune de Beaumont-Hamel, dans le département de la Somme. Sur un terrain de trente hectares, correspondant au champ de bataille sur lequel le Régiment royal de Terre-Neuve (Royal Newfoundland Regiment) fut quasiment anéanti au matin du premier jour de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916, a été aménagé un parc dans lequel on peut voir plusieurs monuments commémoratifs et cimetières militaires ainsi que des vestiges du champ de bataille. Ce mémorial appartient au Canada.

Encore une fois cette météo particulièrement glaciale rend la visite unique. On ne peut pourtant imaginer la souffrance des combattants, de la lutte pour vivre et survivre. Et encore nous on ne marche pas dans la boue, loin des tranchées… Et dire que nous sommes équipés de bons manteaux et de bonnet pour nous protéger du froid. Ce lieu pourtant magnifique en été ne délivre pas le même message. Le silence est pesant. Seuls quelques corbeaux sont là pour surveiller le lieu, à leur façon.
Impossible de se mettre à la place de ces Canadiens, si jeunes, si loin de leur pays, pour défendre un pays qui n’est pas le leur, au nom de la simple liberté. Plus loin dans un autre lieu, ce seront les Australiens qui seront venus défendre la France. Des jeunes de 19 ans ou 21 ans, sans doute certains plus jeunes encore comme on peut le voir sur certaines photos d’époque. Toutes ces tombes, tous ces noms qui resteront à jamais gravés en ce lieu. Cette folie des hommes ne se terminera donc jamais.


Avant de passer à l’équipement qui facilite notre conduite, je tiens à parler de celui qui facilite notre vie moderne de geek à bord de ID.Buzz. Clairement la marque Allemande a pensé à nous connecter. La preuve avec ses ports USB (type C) omniprésents. Et en plus leur place sont ma fois intégrés très intelligemment. Ainsi, notez que l’on retrouve deux prises sur la droite du volant. Il y a un long berceau pour y accueillir notre smartphone. Toutefois privilégiez un câble court, histoire de ne pas être embêté. On retrouve également d’autres ports USB Type C directement dans les panneaux des portes arrière et du passager avant (excellente idée).
Il existe également une prise USB positionnée dans le logement du rétroviseur central qui doit sans doute servir à l’installation d’une Dashcam mais je dois vous l’avouer, je n’ai pas cherché après. Sachez que tous les ports USB sont à la norme USB PD (USB Power Delivery) ce qui signifie qu’ils délivrent une puissance maximale pouvant aller jusqu’à 45 W. Idéal pour la charge rapide. Enfin, pour la connectique, sur le modèle que nous avons pu essayé, il existe une prise 230 V positionnée sous le siège passager avant. Cette prise, vous l’avez compris permet à la voiture de délivrer de l’électricité. C’est ce que l’on appelle la recharge bidirectionnelle.
Selon le site Volkswagen cette technologie permet aux véhicules électriques d’injecter l’énergie excédentaire dans le réseau domestique (Vehicle-to-Home). Cela permet de fournir à l’avenir l’électricité pour stabiliser le réseau électrique. Les Nouveaux ID. Buzz et ID. Buzz Cargo seront d’ores et déjà dotés de cette technologie à leur lancement. Par ailleurs, tous les autres modèles de la famille ID. équipés d’une batterie de 77 kWh pourront à l’avenir être chargés de manière bidirectionnelle. 

Toujours pour les geeks ou ceux qui aiment bien en mettre pleins la vue, le ID.Buzz possède un tableau de bord 100 % numérique. On retrouve le même sur les autres véhicules électriques de la marque. En lieu et place du grand tableau de bord classique avec toutes vos informations habituelles, on retrouve une instrumentation présentée sur un écran couleur de 5,3 pouces (13,4 cm de diagonale), avec la boite de vitesse (si on peut appeler cela comme ça) sur la droite, près de l’écran. En sus, nous avons un second écran, au centre, présent pour délivrer toutes les informations du véhicules, les options et bien entendu le GPS. Il s’agit ici d’un grand écran tactile de dix pouces (soit 25,4 cm de diagonale), ou de 12 pouces en option (30,4 cm), comme sur notre modèle.
L’interface est de base assez intuitive avec des rubriques bien identifiées, cependant j’ai gardé une préférence pour celle de chez Skoda. Petits défauts -et nous avions le même sur la Golf 8 et le tout derniers T-Roc que nous avons pu essayer- les boutons tactiles qui subsistent en dessous de la dalle, sont totalement mal conçus. Régler la température et le volume devient assez fastidieux, surtout la nuit puisqu’elles ne sont pas éclairées. En parlant boutons, parlons de ceux présents autour et ceux présents sur le volant. Une fois encore l’ID. Buzz reprend les commandes tactiles des modèles électriques de la marque Allemande ainsi que des comodos plutôt complexes à maitriser de suite.
Sur le volant, on retrouve donc à gauche, le régulateur vitesse adaptatif, le Travel Assist, le réglage de la distance de sécurité et bien d’autres. A droite se sont toutes les commandes en rapport avec la radio, le téléphone (si vous être en Android Auto ou apple Car Play), les commandes vocales, ou bien l’affichage sur l’écran d’instrumentation. Tous ces boutons tactiles sont désagréables à utiliser. Peu pratique on a rapidement la maladresse d’appuyer sur une touche que l’on ne voulait pas. SVP Volkswagen remettez des vrais boutons !
Pour ce qui est des comodos, tout se passe en fait à gauche. Tout est concentré sur la gauche. Si fort heureusement les lumières sont déportées sur des touches à gauche sur le tableau de bord, il reste encore beaucoup de choses à caser sur un si petit comodo. Clignotants, essuie-glace (originellement à droite), pleins phares… Il va falloir se dépatouiller avec tout ça et apprendre vite.

Enfin, comme ses consœurs de la série ID, l’ID.Buzz est équipée de la ID Light. Pour faire simple, c’est un bandeau de LED intégré sur la planche de bord qui permet en quelque sorte de vous communiquer des informations. Telle Alexa, le bandeau s’allume pour dire quelle va parler, vous indique la direction à prendre à une intersection ou bien le niveau de charge du véhicule. Chose intéressante, par moment, le bandeau ne s’allumera que face à vous, un peu comme pour stimuler votre attention. Peut-être est-ce un bon moyen de nous tenir attentif.
Le regret que j’ai le plus concernant toutes ces technologies, c’est l’absence de position tête haute pour les informations provenant de l’instrumentation.


Le Musée Somme 1916 à Albert (Source Wikipedia)
Le musée Somme 1916 est aménagé dans un souterrain qui servit d’abri anti-aérien à la population lors de la Seconde Guerre mondiale, à dix mètres de profondeur et sur une longueur de 250 m. Son entrée est située à droite de la basilique Notre-Dame de Brebières.

Fin 1991, sous l’impulsion de la Municipalité, l’idée de créer un musée rendant hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale prit forme et l’Association Somme 1916 est créée. Sous la direction de Thierry Gourlin — à cette époque responsable du centre de secours principal d’Albert —, une équipe encadra un chantier d’insertion qui entreprit les travaux de réfection et de mise en conformité d’un souterrain existant.
Ce musée souterrain est constitué d’une quinzaine d’alcôves (ou abris), de part et d’autre d’une galerie de 250 mètres de long. Dans la galerie, des armes et équipements militaires sont exposés dans des vitrines ainsi que des affiches, des articles de journaux et des photographies. Dans les alcôves ont été reconstituées diverses scènes illustrant le quotidien des soldats dans les tranchées lors de l’offensive franco-britannique de 1916 pendant la Bataille de la Somme :

  • scènes de tranchées allemandes, australiennes, britanniques, canadiennes ou françaises ;
  • scène d’infirmerie ;
  • scène de repos et de distraction des soldats ;
  • scène d’attaque, à la sortie du souterrain.

Pour terminer la visite, la « galerie des Héros » retrace le parcours de certains personnages qui se sont illustrés pendant la Bataille de la Somme.

Faute de trouver un borne pour recharger l’ID.Buzz à Albert et de peur de rentrer un peu tardivement ou de ne pas rentrer du tout, il a fallu faire l’impasse sur ce musée qui semble pourtant assez sensationnel de par sa situation (en souterrain) et ce qu’il peut proposer. Nous y reviendrons, c’est promis.

Entre Albert et Péronne, sur la route du retour, le nombre de cimetières ou stèles en l’honneur des Canadiens, Ecossais, Anglais, Australiens (et tant d’autres) est tellement important qu’il faudrait sans doute une journée entière au minimum pour toutes les contempler. La présence de tant de lieux commémoratifs fait prendre conscience de la violence qui a lieu durant ces 4 années de guerre. On croisera aussi quelques panneaux annonçant des villages détruits à droite ou à gauche des routes empruntées.


Passons enfin aux aides à la conduite. Gadgets ou pas, ils sont bien présents et je dois dire que l’on s’en accommode assez rapidement. Certains peuvent paraitre anodins, d’autres au contraire sont vraiment impressionnant.
 Il y a par exemple la technologie Car2X. C’est un système qui permet d’informer le conducteur des zones de danger à venir, en temps réel grâce à une communication entre véhicules.
Plus classique le Volkswagen ID. Buzz est équipé de Front Assist (il détecte les obstacles devant le véhicule, et notamment les piétons et les cyclistes, avec une fonction de freinage d’urgence), la détection des panneaux de signalisation et l’aide au maintien de voie. D’ailleurs cette détection de panneaux de signalisation est même totalement magique, puisque la voiture freine et accélère à votre place. Elle anticipe les ronds-points, l’entrée des villes et villages et règles elle-même la vitesse dans l’entrée de certains virages ! On peut se dire qu’elle en fait trop, mais tout ça est utile pour consommer le moins possible.
L’ID.Buzz est également équipée du Travel Assist. C’est une assistance au changement de voie. Nous ne l’avons pas utilisé, mais le principe est assez simple: Par exemple, en actionnant le clignotant, l’ID. Buzz va d’elle-même effectuer le changement de voie de manière autonome. Pas besoin de vous dire qu’il faut avoir une entière confiance dans son véhicule.
Enfin, notre ID.Buzz toute options est équipée de la toute nouvelle technologie appelée Park Assist Plus. Mieux encore que le Park Assist qui vous permet de faire un créneau sans vos petites mains, cette version Plus est un assistant de stationnement qui permet aussi de vous garer en bataille. Mieux encore, voiture électrique oblige, vous n’avez même plus besoin de gérer la vitesse. Encore plus fou, Park Assist Plus peut également enregistrer les 50 derniers mètres parcourus et les réexécuter seul et donc se garer toute seule. Pour cela, vous devez réaliser votre manœuvre manuellement, toute à fait normalement à une vitesse inférieure à 40 km/h, et l’enregistrer. La suite est simple: grâce aux données de géolocalisation, une fois arrivé au point enregistré, l’ID.Buzz va vous proposer de se garer automatiquement. Elle est pas belle la vie ?

Côté sécurité le véhicule n’est pas en reste avec la rétraction automatique des ceintures en cas d’urgence. Une option qui n’en est pas une, puisque cette belle avancée technologique est un équipement de série.


Esthétiquement, le nouveau Combi a de la gueule et comme nous avons pu le constater durant notre court périple, il plait et fait rêver. A chaque endroit où nous nous sommes arrêté, des personnes sont venus à sa rencontre, pour en faire le tour ou regarder l’intérieur. Et encore ce n’était que le modèle bi-ton Bleu Starlight Métallisé ! Cette couleur le rend plus discret. Quoi que sa hauteur de toit de 1.94 mètres le rend visible de très loin avec son blanc pur sur le haut. Je pense que ça aurait été encore plus voyant avec le jaune (Lime) ou bien le Energetic Orange (même si personnellement j’ai craqué sur le Bay Leaf Green), on aurait rameuté les foules !

De profil, ou de l’arrière, le ID.Buzz fait son effet. Un peu sportif et classe avec ses deux teintes, ses feux LED bien stylés à l’arrière, sa baguette entre les projecteurs éclairée (à l’avant également) qui représente le nouveau design VW.

Si les premières versions du Van ou Combi ont fait rêver de nombreuses générations il semble que cette mouture 2022 électrique prenne le même chemin. Ses formes particulières et iconiques se retrouvent ici. Un aérodynamisme le plus efficient possible a été recherché pour réduire sa consommation énergétique et augmenter son autonomie. Vous savez le fameux CX qui équivaut à la résistance dans l’air. Pour l’ID. Buzz il est de 0,285.

Et la nuit, le ID.Buzz reste tout autant sublime avec ses lignes splendides affirmées par l’éclairage LED. A l’ouverture des portes les feux s’allument et font une sorte de danse. Mais hormis cette chose totalement gadget, mais du fait au combien utile, les feux IQ.Light –Matrix LED permettent en conduite, de rouler en pleins phares et de ne pas éblouir les véhicules que vous allez croiser. Les LED permettent en effet de déporter la luminosité sur les côtés pour ne pas déranger les voitures venant d’en face ou devant vous. Cela fonctionne également en ville, en privilégiant les côtés de la route. Je vous avoue qu’en forêt ce système très ingénieux est un pur plaisir et un gage de sécurité. 


L’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Source Wikipedia)
Parmi les plus terribles moments de la Première Guerre mondiale figure la bataille de la Somme, aussi tragique que la bataille de Verdun : de juillet à novembre 1916, elle fit, toutes nationalités confondues, plus d’un million de victimes dont plus de 400 000 morts ou disparus. Dès la fin du conflit, la Picardie et la Somme firent l’objet d’un véritable tourisme de mémoire et, au fil des décennies, des dizaines de milliers de familles anglo-saxonnes venaient chaque année se recueillir devant la tombe d’un proche et visiter les lieux commémoratifs.

Néanmoins, sur ces lieux de pèlerinage, aucun musée d’envergure n’existait sur la Première Guerre mondiale permettant de transmettre l’histoire du conflit au grand public.

C’est le conseil général de la Somme, en 1986, à l’initiative de la création d’un musée de la Première Guerre mondiale. Son implantation fut fixée à Péronne, qui offrait le double avantage d’être située au cœur d’une zone d’intenses combats de 1914 à 1918 et à proximité d’un accès à l’autoroute du Nord. L’Historial de la Grande Guerre a ouvert ses portes en 1992.

Sur ce que fut la ligne de front, où plus de vingt nations sont venues combattre au cours de la Première Guerre mondiale, l’Historial a été financé grâce à des fonds européens, nationaux, régionaux et départementaux.

Le musée a été conçu pour être un musée d’histoire culturelle, ce qui se traduit par une scénographie plaçant au centre de la présentation les individus : les soldats comme les civils, les prisonniers, les populations occupées, déplacées… Cette approche anthropologique vise à montrer l’humanité en guerre, dans une guerre totale affectant la société dans son ensemble.

L’Historial de Péronne n’est pas un vulgaire musée comme les autres. Les muséographie et scénographie de l’Historial visent à mettre en valeur des objets et documents authentiques. Elles comparent les productions culturelles (industrielles, artisanales et artistiques) des sociétés en guerre au travers d’approches croisées entre civils et soldats des trois nations d’origine.
Très intéressant aussi bien pour les enfants que les adultes. La guerre est remise en contexte, les thèmes, collections et présentations sont variés. Si vous prenez votre temps de bien tout regarder, tout visionner vous y passerez une bonne partie de l’après-midi.

ID Buzz
L’Historial de la Grande Guerre à Péronne

Un voyage en voiture électrique, c’est bien, malheureusement l’aventure est entachée par un stress récuran t: trouver une borne de recharge. Nous ne sommes certes pas allé très loin, mais il fallait bien penser au retour, surtout que nous sommes partis sans charge pleine !
Et pour nous aider dans notre tâche, Volkswagen a pensé à inclure un planificateur d’itinéraire. Le but est de créer un itinéraire idéal en passant par des recharges. Le but étant de perdre le moins de temps possible en optimisant les temps de chargements. Sauf que parfois les bornes sont des denrées rares. Et si elles sont présentes, faut-il que cela soit des bornes avec chargement rapide. Ce qui pour Péronne n’était pas le cas. C’est ici que l’on découvre le gros point faible des voitures électriques. On déchante rapidement lorsqu’il s’agit de recharger sa voiture surtout lorsqu’il ne reste que 20 %.
Les bornes de charge de 10 kw/h ne permettent de recharger à 100% qu’en 7 heures ! Une horreur. Le planificateur d’itinéraire nous a alors envoyé vers une borne Tesla de charge rapide à St Quentin. Ici la donne change puisque l’on a pu charger en 10 minutes, de quoi faire un peu moins de 100 km. Soit une charge de 55 minutes pour obtenir le 100% et avoir la possibilité de faire 400km (selon le constructeur). Si seulement il était possible d’avoir la même puissance de charge à son domicile…
Sachez-le, chez vous, sur une prise classique pour faire de 20 % à 100 il vous faudra 46 heures à 1.5kw/h, pas de quoi voyager tous les jours, si vous voyez ce que je veux dire. Alors il est peut-être possible de traverser la France de façon normale, mais il faut absolument avoir sur son trajet des bornes de charge rapide. Et aujourd’hui ça me semble encore un peu tendu, surtout que ces bornes ont un certains coût !

La consommation électrique est à prendre en compte comme une voiture thermique. Par exemple de cette courte aventure il en est ressorti une moyenne de 27,1 kWh/100 km sur des trajets sur routes départementales, avec de nombreux arrêts et pas mal de traversées de villages. Il a fait froid, sans trop de chauffage (19°) et sans radio. Difficile de juger véritablement la capacité de la batterie, mais disons que nous étions en conditions plus que réelles.
Avec la rédaction de l’article j’ai pu comprendre l’utilisation du mode D présent sur la boite de vitesse. Ce dernier permet au véhicule de rouler en mode roue libre dès lors qu’on lève le pied de l’accélérateur. Le moteur électrique tourne alors librement et sans aucune résistance, faisant naturellement baisser la consommation.

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S’il vous plait, le plein !

Pour un premier grand instant et voyage en voiture électrique, je dois avouer que je ne pouvais rêver mieux. Ce confort de conduite, ce design, toutes ces technologies, on revu ma position sur le sujet électrique. Le ID.Buzz est la voiture de rêve de beaucoup de monde et je peux le comprendre ayant moi-même craqué pour lui. Et pourtant j’ai finalement déchanté… Voilà que le problème borne de recharge est arrivé rapidement sur la table. Comment apprécier l’électrique à la campagne si rien est fait pour faciliter son utilisation ? Faut-il être uniquement citadin pour en profiter ? Je me permet de poser la question, car c’est un véritable problème.
Pourtant rien ne manque à part des bornes de recharge rapide pour faire entrer le ID.Buzz dans l’ère du temps et du développement durable.
Face au tarif de ces concurrents directs et malgré son prix déjà élevés (à partir de 56 990 euros) il est fort probable que le van de Volkswagen fasse un gros carton.

*ces parenthèses sont là pour buzzer


Véhicule prêté par Volkswagen durant 2 jours

Article non sponsorisé

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