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Avis : Irem Collection vol 3


Troisième compilation pour Irem en partenariat avec ININ Games… Après une première convaincante et une deuxième un peu moins excitante malgré les titres proposés, à quoi pouvons-nous nous attendre cette fois-ci ?



Pour moi, cette nouvelle compilation est une pure découverte, ne connaissant aucun des trois titres présents, même de nom. Pour ne rien vous cacher, c’est peut-être la compilation avec laquelle j’ai le moins d’affinité et, de fait, celle qui, après deux heures de jeu, m’attire le moins.

C’est peut-être dommage, diront certains, car elle contient sans doute des pépites insoupçonnées pour certains, mais je suis resté de marbre devant chacune d’entre elles, sauf peut-être pour Dragon Breed, qui visuellement m’a vraiment plu.

Une fois encore, le contenu de la cartouche ou du disque est assez famélique, puisque nous devrons encore nous contenter de trois jeux, soit plusieurs centaines de mégaoctets de contenu.

On débute avec Battle Chopper, son nom américain, mais connu chez nous sous le nom de Mister Heli. À l’époque de sa sortie en salle d’arcade, ce petit shoot ’em up tout mignon a été porté sur de très nombreuses machines. On notera des adaptations plutôt orientées ordinateurs, puisque le Commodore 64, l’Amiga, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum et l’Atari ST ont vu débarquer le jeu de Irem, alors que seule la PC Engine au Japon a eu cette chance. La plupart des versions ordinateurs ont été bâclées et seule la version PC Engine (comme par hasard) n’a pas été massacrée. D’ailleurs, cette version a été rééditée ensuite sur la fameuse console virtuelle Wii, mais uniquement au Japon.

Par ailleurs, ce shoot ’em up de 1987 est sorti la même année que R-Type, mais clairement le rendu n’est pas le même.

Comme son nom l’indique, on dirige un hélicoptère. Il peut se déplacer dans toutes les directions, mais le scrolling ne nous permet pas de nous balader comme on veut, même s’il feint d’être multidirectionnel. On se retrouve avec un bouton de tir vers l’avant (à droite ou à gauche, suivant la direction) et un bouton pour tirer vers le haut. Les deux tirs, mais principalement celui qui permet de tirer vers le haut de l’écran, permettent de briser des blocs lâchant des cristaux, qui équivalent à de la monnaie. Cet argent sert évidemment à obtenir des améliorations. Progresser en éliminant les nombreux ennemis venant de partout n’est pas très simple, mais si vous ajoutez en plus la maîtrise de l’engin et la destruction des blocs pour récupérer les cristaux, cela devient rapidement infernal. Sans être un maniac shooter, le jeu abuse un peu sur la quantité d’ennemis à abattre, ce qui rend la progression difficile et assez frustrante.

C’est coloré, plutôt mignon, et m’a rappelé un peu Fantasy Zone dans les mécaniques d’amélioration et les déplacements. Techniquement, c’est assez correct, et on s’étonnera de découvrir que la version PC Engine est plus réussie visuellement que la version arcade.

Le mode décontracté qui nous est proposé vous permettra de progresser sans difficulté et, du coup, sans gloire, mais surtout sans rager, avec les systèmes de retour arrière, mais aussi de triche, de sauvegarde, etc.

Deuxième jeu, et après un hélicoptère, on monte sur un balai dans Mystic Riders. Vous contrôlez un sorcier sur son balai avec une progression en scrolling horizontal. Visuellement, le jeu reprend l’esprit de Cotton, sorti l’année précédente. Mystic Riders est plus beau et détaillé que le jeu de Success, mais souffre d’un défaut majeur : le défilement peut vous bloquer entre des plateformes et vous faire perdre des vies stupidement. Il est curieux que ce problème majeur n’ait pas été corrigé en phase de test avant la sortie du jeu. Comme dans Cotton, votre arme évolue au fil des items récupérés lors de votre progression. Vous n’aurez le choix qu’entre feu et foudre, mais votre balai pourra également devenir une arme, car il vous est possible de le balancer sur vos ennemis. Vous pourrez jouer à deux, ce qui est assez rare si l’on regarde les autres titres proposés sur les compilations jusqu’à présent.

Le jeu est mignon, coloré. Techniquement, je l’ai dit, il est plus détaillé que d’autres jeux de son époque et possède une difficulté progressive, qui, après un peu d’apprentissage, est assez bien dosée. Pour en voir le bout, il faudra passer tout de même par le mode décontracté, sauf si vous êtes un forcené du genre. Ce n’est pas non plus le coup de cœur attendu, je lui préfère les Cotton, mais cela reste un petit shoot sympa.

Enfin, vous pourrez également vous essayer à Dragon Breed, un titre sorti en 1989. Vous y contrôlez le roi Kayus, qui chevauche le grand dragon Bahamoot. Ce dragon a la particularité d’être invincible contre les attaques ennemies et, s’il est capable de bloquer les tirs ennemis, il peut même les éliminer en les touchant. Sur le principe, on se demande à quoi on sert puisque ce dragon est indestructible. Tant qu’à faire, qu’il fasse le job tout seul puisque nous, simples humains, nous mourrons au moindre contact avec un simple tir.

L’originalité du gameplay, outre l’invulnérabilité de notre dragon, est que ce dernier possède un corps flexible qui suit le déplacement de Kayus. Cela donne la possibilité d’utiliser notre Bahamoot comme un bouclier ou bien comme une arme. En plus des power-ups qui donneront plus de puissance à votre dragon, il pourra également balancer des boules de feu chargées.

Vous pourrez voir dans les options, pour le mapping des touches, qu’il y a une action de saut. En effet, Dragon Breed propose de courts passages de plateforme.

Techniquement, le jeu n’est pas mal du tout. Le dragon, découpé en plusieurs morceaux, est visuellement costaud pour 1989. On reprochera le manque, voire l’absence de parallaxe pour le scrolling en fond des environnements, ce qui rend l’ensemble un peu vide.

La difficulté est assez élevée, mais si vous comprenez comment bien utiliser votre monture, il y a de fortes chances que vous progressiez plus facilement.

Les jeux présentés sur cette troisième compilation sont corrects, sans plus. Du moins, je n’ai pas accroché plus que ça.




Ce trio de compilations est l’occasion rêvée de découvrir des titres oubliés ou méconnus pour la plupart des joueurs. Alors, on ne va pas cracher dans la soupe. Procurez-vous les jeux lorsqu’ils seront en promotion et profitez de l’instant, profitez de la découverte et vivez les shoot ’em up !


Genre : Shoot them Up
Langue : Anglais, Français
Développé par : IREM Software, Tozai Games
Edité par : ININ Games
Taille : 464,00 MB
Sortie : 1 juillet 2025
PEGI : +7
Plateforme : Arcade, SNES, Playstation4|5, Switch


Jeu testé sur PlayStation 4

Jeu offert par l’éditeur

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