Asso Jeux Vidéo l'asso parle aux asso

De Asso à Asso #4

Pour cette quatrième interview, on part en Corse à la rencontre de l’association Sud Corse Retrogaming. C’est Charly Picciochi, trésorier de l’association qui répond à nos nombreuses questions.

Peux-tu nous parler de la création de l’association Sud Corse Retrogaming ?
Sud Corse Retrogaming a été créé en 2018 par 3 passionnés de jeu vidéo Robert (le premier président), Marco qui tenait une boutique de réparation informatique et de jeu vidéo, et d’ailleurs la seule qu’il n’y ait jamais eu à Porto-Vecchio et moi-même Charly joueur plus occasionnel mais surtout collectionneur. Depuis 3 ans nous avons un nouveau président Daniel, et un chargé de com Pierre-Vincent, mais nos amis Robert et Marco ne sont pas loin et nous soutiennent toujours.




Qu’est-ce qui a motivé sa fondation ?
L’envie de partager notre passion avec d’autres passionnés. Le but au départ était de créer des rencontres autour du jeu vidéo, des ateliers à Porto-Vecchio et aux 4 coins de la Corse, des journées à thème (les Retrogaming Days), et de faire de la préservation (collection, réparation, promotion). Il n’était pas question à la base de faire un festival, et une autre association existait déjà “Nustrale Gaming” mais qui eux étaient spécialisés dans le jeu vidéo actuel. Nous avons donc pris le créneau du rétrogaming et tout était à faire.

C’est comment le jeu vidéo en Corse, loin de Paris et de ses gros événements ?
On fait avec ce qu’on a, on a toujours fait comme ça, loin des boutiques physiques et des Fnac ou Micromania on vivait notre passion grâce aux magasins de jouets puis les hypermarchés qui ont pris le relai et bien entendu la vente par correspondance, à l’époque dans les magazines spécialisés aujourd’hui sur internet.
Il y a bien eu quelques boutiques qui ont tenté le coup des Jeuxvidéo.fr, Game Cash à Ajaccio, Dynamite Games à Corté, mais il ne reste plus grand chose : Espace média à Bastia, et un cash express à Ajaccio.


Concernant l’événementiel jeu vidéo, tout était à faire, l’année avant covid, nos amis de Nustrale Gaming avait ouvert la voie avec “l’Isula Gamefest”, qui restera dans les annales comme le premier gros événement JV et geek, il y avait tous les ingrédients, du cosplay, des invités, des animations, du merchandising. Ils nous avaient invité pour la partie rétro, et on leur tirera éternellement un grand coup de chapeau pour avoir été les précurseurs.



C’était la Corsica Games Week au mois de mars, la troisième édition, si je ne dis pas de bêtises. Comment ça s’est passé ?
Ça s’est super bien passé, en 3 éditions effectivement année après année, la Corsica Games Week a bien grandi, et nous avec, nous ne sommes pas des professionnels de l’événementiel, mais notre association bénéficie d’une bonne réputation et d’un bon réseau qui nous permet d’évoluer sereinement et avec toujours beaucoup d’excitation, des animations de qualités, des exclusivités, de belles infrastructures (merci la mairie), des invités intéressants, et des associations, des créateurs, et des boutiques qui jouent le jeu de venir apporter leur pierre à l’édifice.



Vous avez reçu des invités prestigieux, comme Florent Gorges, Jennyfer Gamblin ou bien Mr Quaraté. Comment on se sent après que de tels noms se soient déplacés ?

Il y a de la fierté oui, surtout quand on entend leurs retours toujours très positifs quant à la qualité de l’accueil et de l’événement, même s’ils ont l’habitude d’en fréquenter des bien plus gros que le nôtre. Ça nous rassure et nous conforte dans l’idée qu’on fait quelque chose d’utile et d’agréable tant pour les visiteurs que les invités. Des invités qu’on exploite systématiquement sur des ateliers, des conférences ou même des ateliers créatifs toujours avec leur consentement. Une pensée particulière à Douglas Alves, un grand nom de la culture jeu vidéo en France qui nous accompagne depuis la première édition dont il était le parrain. Après il n’est pas si difficile de les inciter à venir parce que c’est la Corse, la carte postale ensoleillée au milieu de l’hiver, ça marche toujours

Des idées d’invités pour l’an prochain ?
Des idées oui, sans pouvoir citer de nom encore car rien n’est signé, une grande figure de la presse spécialisée et de la télé devrait être des nôtres, des créateurs qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo, des créateurs de contenu …


Est-ce que des visiteurs sont venus de loin pour cet événement ?
Tout est relatif, des gens sont en tout cas venus des 4 coins de la Corse, Calvi, c’est loin pour nous … mais sinon, on a observé pour la première fois des stands venant du Sud de la France qui se sont proposés, nous ont même offert des lots pour les concours, on sent du coup que le festival est observé du continent, et j’ai envie de dire que la Corse est plus accessible qu’on ne le croit hors saison estivale bien entendu.


Est-ce que vous avez été soutenu par le département ou les collectivités pour cet événement ?
La seule collectivité à investir et s’investir dans le projet jusque là est la mairie de Porto-Vecchio, elle a financé pour l’instant pas loin de 90% de l’événement, nous met à disposition ses infrastructures, du personnel et de la logistique, c’est un événement que l’association seule ne pourrait porter sur ses épaules avec sa vingtaine de bénévoles et sa petite trésorerie. Ceci dit on va tenter de se tourner vers d’autres collectivités, le festival s’adresse vraiment à tous les passionnés, les créateurs, les joueurs, les professionnels de toute la Corse, en particulier vers la jeunesse corse que l’on veut inciter à venir en gardant les entrées gratuites essentiellement pour eux, et en leur offrant la possibilité de découvrir différents métiers du jeu vidéo, en espérant modestement créer des vocations.

Quel regard ont les Corses vis à vis du jeu vidéo ? En jouant avec les clichés, je suppose que c’est partout pareil, mais les Corses sont assez particulier paraît il.
En tant que joueurs je pense les Corses sont les mêmes que sur le continent, on aime le foot donc FIFA / FC est un des jeux les plus réclamés notamment dans la médiathèque où je travaille, peut-être qu’avec le culte des armes, du bandit et de la mafia qu’on peut avoir, les jeux de style Call Of, GTA fonctionnent très bien également mais pas forcément plus d’ailleurs.


Par contre ce qui échappe au regard des Corses c’est que le jeu vidéo est une grosse industrie, et malheureusement aujourd’hui aucun studio, aucune école ici ne permet de se spécialiser et travailler dans ce marché très porteur. Néanmoins des petits studios indépendants émergent, ce n’est pas un cliché attention, mais l’indépendance peut-être la tendance, les gros studios en France étant un peu sur le déclin, au profit des petits … et je pense que ce n’est pas un mal, bien au contraire, ça peut servir la créativité. Et les Corses ne sont pas moins créatifs qu’ailleurs !!!


Vous avez également eu au mois de février le Gaming Fabrica avec la présence de Nicolas Perret. Comment est venue l’idée de ce projet qui s’est déroulé sur plusieurs jours ? Le projet est il arrivé à terme, peut-on jouer au jeu qui a été développé et y aura t’il une deuxième édition ?
Avant d’en arriver à la Gaming Fabrica, qui est une sorte de game jam sur 4 jours d’atelier, il y a eu des ateliers scratch (codage simplifié), de pixel art, d’écriture et chara design à la première édition du festival, puis il y a eu la Gaming Factory, où le défi était encore de faire différents ateliers (écritures, graphisme, son et codage) mais cette fois-ci pour un projet commun un petit jeu qui s’est intitulé “I ricordi di u Spidali” (Les souvenirs de l’Ospédale) avec l’aide de plusieurs professionnels comme Pierre Esteve, Armand Gémeux, Rémi Bodin et Damien Vezant.


Puis il y a eu cette année 2024 la Gaming Fabrica, toujours avec le concours de professionnels dont Fabien Mariani, Jean-André Santoni et Nicolas Perret, qui a été très en phase avec les jeunes et le thème du festival puisqu’il nous a montré comment réaliser un jeu avec l’aide de l’Intelligence artificielle, sans pour autant qu’elle ne se supplée à la créativité, ici elle était utilisée comme un outil, que l’homme doit maîtriser pour gagner du temps et en productivité.
Le jeu était jouable pour le festival mais toujours à l’état de prototype, il est question qu’on le mette à disposition dès que possible sur le site du festival : http://corsicagamesweek.fr

Quels sont les principaux objectifs de l’association ?
Dans le court terme continuer les ateliers dans les médiathèques, les événements où on nous sollicite, développer aussi nos événements Retrogaming Days et Corsica Games Week. Continuer aussi la conservation et réparation de toutes machines (consoles, bornes d’arcade…). Dans le long terme acquérir notre propre local, car on s’encombre dans nos propres logements.


Quels sont certains des jeux rétro les plus populaires parmi vos membres ?
On va dire qu’un bon vieux Street Fighter 2, ça marchera toujours. On propose parfois aussi sur PC du Counter Strike en réseau, et c’est toujours un succès.


Comment les nouvelles technologies et les émulateurs ont-ils influencé la scène du rétrogaming selon toi ?
Vous le savez, le retrogaming c’est une nostalgie, mais c’est pour beaucoup du partage. Les nouvelles consoles et les émulateurs permettent de replonger dans nos souvenirs, de les partager entre amis ou avec ses enfants. On a aujourd’hui cette chance, à défaut de pouvoir collectionner et s’encombrer comme on le fait dans l’association, de vivre des moments de partage avec des jeux certes plus basiques niveau graphismes et sons que les jeux actuels, mais qui procurent toutefois un plaisir immédiat, le gameplay ne vieillit pas, un bon jeu, même vieux reste un bon jeu, le pixelart est très apprécié des jeunes, et les musiques étaient souvent très entraînantes au point de rester plus facilement en tête que celles de jeux modernes. On utilise souvent des bornes avec émulateurs dans nos événements, pour le côté pratique, ça permet de découvrir et faire découvrir énormément de jeux avec une logistique moindre.

Aussi la production de jeu en pixelart ou ce que l’on appelle néo-rétro est en constante évolution. Et grâce à des boîtes comme Broke Studio on a la chance de pouvoir jouer à des jeux néo-rétro sur des consoles rétro directement, qui sont adaptés sur cartouche ou CD. Le modèle économique de ces jeux est souvent basé sur du financement participatif (crowdfunding), mais ça marche ! Et on encourage les créateurs à suivre ce genre de démarche, ou l’innovation est un retour aux vieilles méthodes (comme on devrait le faire dans l’agriculture).

Comme les associations que nous avons interrogé jusqu’à présent, vous multipliez les animations et événements, est-ce que c’est un moyen important selon vous pour promouvoir le JV rétro ?
Absolument, on doit continuer cette sorte de lutte de terrain, et promouvoir la culture du jeu vidéo sur notre territoire. Le travail des chroniqueurs télé, youtubers et streamer reste essentiel également, on essaie d’ailleurs de créer des passerelles avec eux en les conviant à nos événements.


L’histoire du jeu vidéo est palpitante, faite de victoires, d’échecs, de trahisons, d’innovations. Et même si on ne peut pas tout connaître du jeu vidéo, c’est quand même plus appréciable de jouer à un jeu dont on connaît les origines.
Et pour moi l’éducation aux écrans et à la consommation du jeu vidéo doit absolument passer par le jeu rétro pixélisé, même du néo-rétro qu’on peut finir en moins d’une heure, ou se limiter à des parties courtes, pour stimuler leur imaginaire, leur réflexion, leur réflexion et surtout commencer à leur inculquer des notions de danger et d’addiction.


Ceux qui laissent jouer leurs gamins directement à des jeux trop réalistes, trop violents, trop addictifs, sans les cadrer un minimum est totalement contreproductif.


As-tu des anecdotes ou des moments mémorables à partager concernant les activités de l’association ?
Un moment assez sympa qui me vienne comme ça, et qui résume tous ce que je viens de raconter, c’est un gamin d’une dizaine d’année que j’avais affronté sur un pong, il me semble que c’était à Bastia, lui qui trouvait ça ininteressant à vue d’oeil, 2 barres et un balle carrée qui rebondi dessus, je lui raconte alors qu’il allait avoir la chance de jouer au premier jeu grand public de l’histoire, la mécanique était simple donc on s’imagine tous être champion facilement, et je l’ai battu (40 ans d’expérience sur pong quand même) mais ça lui a donné la gnak et l’envie d’affronter d’autre gamins, puis son père qu’il a battu, il avait crée son petit tournoi, qui a duré certes moins d’une demi-heure, mais je pense que ça l’a marqué autant que moi.

Est-ce que vous avez votre propre local où les adhérents peuvent se retrouver régulièrement ?
Comme je le mentionnais plus haut, c’est un projet qu’on aimerait concrétiser un jour prochain. On manque cruellement d’un espace que ce soit pour des petits ateliers, du partage d’expérience, de la réparation collective, et où l’on pourrait stocker une bonne partie de notre collection, puisqu’elle n’est pas vouée à être revendue ou cachée dans une cave, mais plutôt à être partagée autant que possible avec d’autres passionnés. On a des pistes, on espère intégrer une maison des associations, mais pour l’instant on co-organise des sessions “Culture Gaming” à la médiathèque de Porto-Vecchio l’Animu, une fois par mois, mais c’est du tout public, surtout jeune, et pas réservé à nos adhérents.

Comment ça se passe chez Sud Corse Retrogaming au niveau de la préservation du patrimoine vidéoludique ?
Nos ressources principales sont les recycleries (quand on peut y aller), les vide greniers, les annonces ou enchères sur internet, et on a la chance d’avoir des dons, car nos activités rassurent sur le fait qu’on ne revend pas, et qu’on en fera bon usage auprès de nos adhérents et visiteurs. Les gens me proposent souvent leur vieille console ou celles de leurs enfants qui ne leur servent plus, à nous de leur donner une 2ème vie. Alors du coup on nettoie, on répare, on rénove sur notre temps libre.

J’ai pu voir sur la page Facebook de l’association que vous étiez en partenariat avec Ludi -K, une autre asso, pour Génération Geek, qui a eu lieu à Ajaccio. Je suppose que l’entre aide est importante à l’échelle locale. Comment collaborez-vous avec d’autres structures locales et quelles synergies cela crée-t-il pour la communauté ?
On commence à connaître toutes les associations “geek” de Corse, même s’il ne s’agît  pas d’association spécifiquement jeux vidéo, il est essentiel voire vital de créer des passerelles vers tous les univers geek, pop culture et de l‘imaginaire, et ce pour toutes les associations. C’est pour cela que nous intégrons du cosplay, du jeu de plateau et de cartes TCG par exemple.
On essaye de se servir les uns les autres, trouver parfois la solution gratuite qui permettra en échange d’un bon procédé d’obtenir une prestation locale et utile aux visiteurs. Par exemple, en échange d’un lot ou d’une animation, on est prêt à offrir un stand ou une animation ailleurs.



Comment vois tu l’évolution de Sud Corse Retrogaming dans les prochaines années ?
Un local proposant de multiples activités autour du jeu vidéo, des nouveaux bénévoles actifs qui veulent mettre la main à la pâte toute l’année, comme notre ami Jybs qui est un des derniers à avoir rejoint nos rangs, et nous aide beaucoup.


Comment vois tu l’évolution du JV dans les prochaines années ?
Je suis inquiet par la dérive “tout démat’”. Si le côté collection sera impacté, c’est surtout le fait de ne plus être maître de son jeu qui me dérange, et qu’on tend à offrir des bouquets de jeu, ou des jeux unique à la demande, seulement jouable en ligne comme Netflix pour la télé, avec de la VOD et toutes ces séries qui apparaissent et disparaissent aussi vite.
On va bientôt oublier le marché de l’occasion, on ne pourra plus offrir un jeu à quelqu’un, ou bien juste un code … génial. Fortnite a en plus amplifié le phénomène du jeu dématérialisé gratuit, qui vous coûte plus cher qu’un jeu payant au final. Et les boutiques disparaissent les unes après les autres. Le démat est utile je pense en complément du jeu physique. C’est un long débat, et une lutte peut-être vaine, mais la façon de jouer à l’ancienne ne doit pas disparaître, tout comme les boutiques !

Présente-toi aux lecteurs et lectrices de cette entrevue. Comment es-tu entré dans le jeu vidéo, avec quels jeux ou quelle console ?
Je m’appelle donc Charly, je suis quasiment vieux (vieux con, vieux jeu, tout ce que vous voudrez), bénévole au sein de beaucoup d’associations, et j’en parlais plus haut, je suis médiateur numérique dans la médiathèque municipale de Porto-Vecchio l’Animu, où j’anime des créneaux réservés à la culture gaming, mais aussi du jeu de plateau, du podcast, et tout ce qui peut toucher au multimédia.
C’est mon père qui nous faisait jouer mon frère et moi sur une pong dans les années 80, chaque jour où il la sortait du carton (et c’était rare) était un jour de fête. J’avais même pas 10 ans, mon père nous mettait la pâté, et vers le milieu des années 80, c’est un cousin qui nous a offert son Atari VCS avec une douzaine de jeux dont Pitfall, Venture, Cobra, mais ils étaient durs et on n’avait aucune notice, on n’en a jamais fini un seul. Puis ce fut la NES, le premier gros coup de cœur. Là, on commençait à faire de vraies longues parties. Le premier Zelda reste un de mes meilleurs souvenirs, la passion a vraiment commencé à ce moment-là.




La question est déjà tombée dans les interviews précédentes et elle reviendra, quel est pour toi le jeu qui pourrait faire changer le regard de quelqu’un qui n’aime pas le jeu vidéo ? Et pourquoi ?
Un exemple dont j’ai été témoin à ma médiathèque, c’est Cuphead, jeu issu d’un studio indé composé tout de même de professionnels, avec ses animations à la Disney old-school et ses musiques de piano-bar, qui a cette particularité d’offrir un souffle de nostalgie alors que le dessin animé Cuphead n’a jamais existé dans la passé, au contraire le jeu en a inspiré un sur Netflix. Et j’ai été surpris par le nombre de parents ou autres qui m’ont dit qu’ils trouvaient le jeu intéressant. On n’est pas vraiment sur du néo-rétro, le jeu n’est absolument pas pixélisé, mais c’est une vraie claque visuelle, on lui reprochera juste d’être trop difficile pour les plus jeunes. Les anciens retrouveront par contre de vieilles mécaniques de jeu dignes d’un Probotector ou Megaman, et il est très appréciable à 2.

Quel est le dernier jeu qui t’as fait dire que « le jeu vidéo c’est quand-même du pur bonheur » ?
Il est pas très rétro mais un peu quand même, c’est NBA Jam, dans sa version Wii que j’ai découvert il y a 2 ou 3 ans seulement avec les wiimote et nunchuk pour diriger le joueur, on joue à 2 contre 2, avec un ami, contre l’ordi, ou contre 2 autres potes, c’est du basket mode arcade, assez délirant, la prise en main est rapide, ça se joue debout, on se bouscule, sur un grand écran il a une meilleure immersion, et je peux vous dire qu’on soit expert du basket ou pas ça rigole, ça fight, ça chambre … pur bonheur.


Je te laisse le mot de la fin. Je te remercie d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. A très bientôt.

A mon tour de vous remercier et de remercier tous ceux qui auront pris le temps de lire cette interview, au plaisir de vous voir un jour en Corse ou sur un festival sur le continent, où je viens à chaque fois armé de saucisson pour discuter ou parler projets.

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.