Rhapsody: Marl Kingdom Chronicles
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Avis : Rhapsody : Marl Kingdom Chronicles

Après un premier Rhapsody: A Musical Adventure présent sur la compilation Prinny Presents NIS Classics Vol. 3, l’éditeur développeur a eu la « bonne » idée de proposer les suites dans une compilation contenant Rhapsody II: Ballad of the Little Princess et Rhapsody III: Memories of Marl Kingdom.

Respectivement paru sur PS1 en 1999 et sur PS2 en 2000, les deux titres sont faits maison et sont donc publiés et développés par Nippon Ichi Software, malheureusement seulement disponibles au Japon.

Ces versions 2023 sont donc des adaptations totalement fidèles des opus originaux, mise à part la possibilité de modifier l’image (à savoir la possibilité d’avoir des scanlines pour un rendu ancien ou de flouter l’ensemble des pixels pour un rendu… moins agressif). Seule l’absence de français dans les sous-titres pourrait faire grincer des dents, mais heureusement le jeu n’est pas bien difficile à comprendre.

Certains diront que c’est trop peu, mais sincèrement les titres se suffisent à eux-mêmes et il n’y avait aucune utilité d’en rajouter des tonnes, d’autant que les sauvegardes (pour les plus inquiets d’entre vous) peuvent être effectuées sans stress, assez régulièrement.

Les deux titres présents sur la compilation, Rhapsody II : Ballad of the Little Princess et Rhapsody III : Memories of Marl Kingdom, ont étrangement des événements qui ne se suivent pas. Si le deuxième est bien la suite du premier épisode, le dernier titre de la trilogie vagabonde quant à lui un peu partout dans l’espace-temps des deux autres. Une façon de combler quelques mystères des opus précédents.

Ainsi, Rhapsody II: Ballad of the Little Princess se déroule 12 ans après Rhapsody: A Musical Adventure. Vous y contrôlez Kururu, l’héritière du trône, qui a pour souhait de trouver, comme sa mère en son temps, son prince charmant en forêt. Évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu, puisque notre héroïne est assez ignorante des us et coutumes hors du château. Elle va enchaîner les boulettes, et pas uniquement envers son « futur prince charmant ». Maladroite également, mais déterminée, Kururu va au fil des chapitres progresser et apprendre de ses erreurs, toujours heureusement accompagnée de sa fidèle amie Créa. Une maladresse et un comportement attachants vont rendre Kururu bien plus intéressante au fil des chapitres qui s’écoulent. En tant que future reine, Kururu apprendra beaucoup de ses rencontres et de ses découvertes. Une histoire tout aussi mignonne que Rhapsody premier du nom.

La suite, Rhapsody III : Memories of Marl Kingdom, qui n’en est pas vraiment une, prend étonnamment le choix de s’éparpiller dans le lore jusqu’ici créé. C’est donc sur 6 chapitres que vous allez vivre à nouveau des histoires avec des personnages déjà rencontrés auparavant. Je vous avoue qu’au premier chapitre, je n’ai pas du tout compris pourquoi je vivais une aventure en compagnie de Cornet et Kururu (la poupée de Cornet, pas sa fille). La progression se fait sur des histoires plus ou moins longues, avec des intrigues qui ne suivent pas. Il est donc au départ assez difficile de les replacer dans leur contexte, d’autant que tous ne répondent pas à des interrogations que l’on se pose, s’éparpillant un peu trop à mon goût.

Mais revenons à Rhapsody II : Ballad of the Little Princess.

Nippon Ichi Software a ici, pour cette suite décidé de faire table rase du système de combat de l’épisode précédent. Exit donc le Tactical RPG pur et dur en case par case et fonce droit devant avec un RPG nettement plus classique en tour par tour.
Le choix peut surprendre, mais finalement cela prend tout son sens lorsque l’on s’attarde sur l’utilisation des puppets présents. C’est d’ailleurs aussi bien plus agréable étant donné le choix du positionnement de la caméra.

Comme sa mère, la princesse va pouvoir user du pouvoir des « Puppets », pour exterminer les monstres qui vont se dresser devant son rêve.
Sans entrer dans les détails, les combats étant réellement simples, il sera possible d’utiliser des attaques classiques, vous défendre, utiliser des objets, fuir (mais vous ne le ferez jamais), ou bien lancer des attaques spéciales. La première, la plus puissante, vous permettra de lancer des pâtisseries géantes sur la tête des monstres qui se tiennent face à vous. Plus votre jauge musicale sera élevée (niveau 5) plus l’attaque sera puissante. L’autre attaque spéciale, vous fait consommer de la vie. Sur certains personnages n’utilisant pas de puppets, ces attaques sont dévastatrices. Il faut juste faire attention à vos PV. Enfin, pour Kururu et Créa vous aurez la possibilité d’utiliser les compétences de vos puppets. Des pouvoirs très puissants, qui comme les Pokémons ont différentes caractéristiques et sont soumis à des éléments (Feu, Eau, Terre…). Des éléments qui comme nos petits monstres de poche s’annulent ou deviennent de véritables faiblesses.

Le système reste à peu près identique sur Rhapsody III, à la différence près qu’ici toutes les classes de personnages peuvent être le personnage secondaire de l’un ou de l’autre. Si avant seuls les puppets pouvaient devenir les sbires des marionnettistes, ici les humains ou les marionnettistes eux-mêmes peuvent devenir les compagnons des poupées. Une idée un peu étrange vu comme ça, mais cela permet de créer des duo très nombreux et ainsi démultiplier les possibilités de combinaisons. Quant au reste, NIS America a préféré garder le même aspect au tour par tour, avec des facultés tout autant identiques (magies, attaques spéciales, équipements…). À noter toutefois que l’utilisation de l’Inotium a disparu pour laisser place à du mana/SP dès plus classique. De même, sachez que votre positionnement lors des affrontements aura un impact réel puisque des attaques proches infligent plus de dégâts et inversement plus vous serez éloignés et moins vous en recevrez lorsque les monstres vous attaqueront.

Les deux titres se distinguent peu l’un et l’autre car seule l’arrivée de la 3D dans les environnements de Rhapsody III marque le passage d’une génération. Pour le reste, aucun changement ou presque. C’est très limité. Au point d’ailleurs qu’on pourrait croire que ce dernier épisode tourne lui aussi sur PS1.

Évidemment, l’un des points forts du premier opus était sa bande-son. C’est encore le cas ici sur les deux jeux. Avec moins de comédies musicales que par le passé, les deux Rhapsody arrivent tout de même à rendre l’expérience agréable pour nos oreilles. J’aurais aimé que les titres gardent cet esprit grandiloquent dans les scènes musicales. Dommage que sur ce coup, ils perdent un peu de l’âme du titre originel.

Enfin, il serra possible d’enchaîner les deux Rhapsody de suite puisque leur durée de vie est assez petite (face à ce qui se fait aujourd’hui) puisqu’une vingtaine d’heures devraient vous suffire pour voir le bout de chacun. Un peu plus si vous cherchez à compléter. Un temps de jeu idéal selon moi pour ne pas sombrer dans la redondance et un surcoût inutile.


Après avoir remercié NIS America pour leur précédente compilation contenant Rhapsody, il faut aussi remercier le développeur et éditeur pour celle-ci contenant deux petits RPG bien sympa.
J’ai trouvé les deux jeux vraiment sympa et toujours précurseurs en matière d’humour annonçant les futurs productions. Ils sont aussi de bons exemples et de bonnes idées pour débuter dans les RPG, car le système de combat est assez simple à comprendre et à prendre en main.
Sans être un must have, cette compilation mérite toute votre attention si vous êtes adepte du Jeu de Rôle au Tour par Tour.


Genre : J RPG
Langue : Anglais
Développé par : Nippon Ichi Software
Edité par : NIS America
Taille : 1997,00 MB
Sortie : 1 septembre 2022
PEGI : +12
Plateforme : Switch, Steam, Playstation 4|5


Jeu testé sur Nintendo Switch
Jeu offert par l’éditeur

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