Genre : Run & Gun
Langues : Français
Joueurs : 1-2
Développeur : JoyMasher
Éditeur : The Arcade Crew
Date de sortie : 11 Juillet 2019
Site Officiel : http://joymasher.com/blazing-chrome/
C’était il y a quelques semaines, durant l’E3 2019 Konami nous avait présenté Contra Rogue Corps, une suite non attendue d’un de ces classiques. Et c’est peu dire
que la vidéo n’a pas eu l’effet escompté puisque les retours sont plutôt négatifs et à juste titre semble t’il. Heureusement l’éditeur a sortie par la même occasion Contra Anniversary Collection, une compilation très réussie elle qui regroupe une dizaine d’opus de la saga Contra.
Avec le retour sur le devant de la scène de cette série, l’occasion était inespérée pour The Arcade Crew et JoyMasher de sortir Blazing Chrome, un Contra like digne de ce nom et bien plus excitant que le futur Contra Rogue Corps présenté.
L’histoire ? Hum, les robots ne sont pas gentils, ils veulent éliminer les humains, mais notre race veut se battre et contrer l’hégémonie des machines. Hooooooooooo !
Pas très original j’avoue, mais ici je crois que ce n’est pas l’essentiel pour les joueurs et amateurs des Run & Gun.
Et ici pas de doute, nous sommes en face de ce qu’il y a de plus pur dans le genre.
Evidemment, impossible de ne pas voir ici l’inspiration très Contra/Probotector/Gryzor avec ses mini-boss et boss gigantesques, des barres pour se suspendre ou bien encore les gâchettes pour changer d’arme et enfin la présence d’un hoverbike. Graphiquement le titre Néo-Rétro est très inspiré par l’époque 16 Bits. Proche de ce que la console de Nintendo faisait tourner avec le Mode 7, mais aussi avec des animations plus proche de la Megadrive Blazing Chrome ne dépaysera pas les trentenaires et plus ayant eu des difficultés à l’époque sur le titre phare de Konami.
Toujours dans cette volonté de rendre hommage aux must have des années 90, JoyMasher n’hésite pas à ajouter des références supplémentaires comme cette fonctionnalité automatique d’attaquer lorsque nous sommes au corps à corps avec un coup de sabre. Autre petit passage obligé, la difficulté. Evidemment n’espérez pas terminer le jeu sur premier run en mode Normal, vous risqueriez de vous casser les dents. Pourtant il n’y a rien à proprement parler d’exceptionnel, c’était la norme à l’époque. Au fil des échecs, vous allez instinctivement apprendre et maîtriser les mécaniques de gameplay, éviter certains pièges, et connaître les armes à privilégier suivant les zones où vous vous trouvez. Aucune n’est supérieure à l’autre, mais certaines plus que d’autres saura trouver son moment. Le fouet énergétique a une courte portée mais on peut l’orienter de façon précise, le lance-grenades est efficace mais gérer sa trajectoire est bien plus délicat, il faudra mieux la garder pour certains boss, et enfin le canon laser ne disposant pas de tir automatique ne sera efficace que lorsque le tir sera chargé.
La difficulté d’époque donne au titre une durée de vie de plusieurs heures si vous êtes mauvais, comme moi, ou d’une heure si vous êtes bon et que vous ne prenez pas une rouste devant les deux derniers boss. Les Continues illimités poussent à insister et évite d’être blasé rapidement. Une fois terminé le niveau facile, vous serez récompensé comme il se doit, avec deux nouveaux modes, mais aussi deux nouveaux personnages (Suhaila et Raijin) qui proposent toutefois un tout nouveau gameplay, puisqu’il faudra aller vous battre au corps-à-corps pour exterminer tous ces robots.
Nerveux, joli et qui rend magnifiquement hommage aux titres des années 90, le titre de JoyMasher est à posséder sans rechigner pour les joueurs ayant passés de bons moments sur Megarive et Super Nintendo. Seule la difficulté pourra sans doute rebuter les moins expérimentés d’entre vous, mais la présence de Continues infinis pourra vous aider.
Mission Complete !
Test réalisé sur Xbox One avec le Game Pass