Noreya: The Gold Project est un énième metroidvania financé sur Kickstarter. Le titre d’abord nommé The Gold Project, a profité d’un an et demi supplémentaire de développement après avoir atteint les 150.000€ une fois financé.
Un projet en 2D qui s’annonce comme palpitant, où l’on contrôlera un personnage ayant la capacité de purifier ou de corrompre ses ennemis.
Le dieu de l’avarice, a pris le contrôle et emprisonné la déesse de la lumière. Les humains, frappés par la cupidité, se sont vendus à ce nouveau dieu et errent maintenant telles des créatures ténébreuses.
Les dieux s’opposent alors entre la Lumière Purificatrice et l’Or Corrupteur, mais il vous faudra faire un choix entre eux. Il vous faudra les adorer et leur donner l’or récolté et collecté en éliminant les monstres se dressant devant vous, avec la promesse de recevoir plus de pouvoirs via un arbre de compétence.
Vos choix affectent vos compétences.
Le lien qui s’approfondira avec une divinité sera en fonction des compétences que vous choisissez. La voie de l’or est associée à l’augmentation des dégâts et à la riposte lorsque vous subissez des dégâts, alors que la voie de la lumière est associée à la guérison et à l’obtention de plus de santé. Vous comprenez évidemment que cela inclut plusieurs fins au jeu.
Metroidvania traditionnel, dans Noreya : The Gold Project, vous retrouverez des capacités dispatchées ici et là après avoir vaincu des boss ou des demi-boss (s’appuyer au mur). Ici, un arbre de compétences avec de nombreux embranchements vous aidera à débloquer d’autres capacités comme des combos, ou bien, des techniques défensives.
Esquive, parade, et attaque à distance arriveront par la suite en progressant. Malgré votre puissance, il va se créer un certain déséquilibre assez agaçant. Les ennemis, en effet, peuvent attaquer à travers vos frappes, un problème qui fini par disparaitre lors de l’obtention de l’attaque à distance, qui changera la donne, vous facilitant la progression.
Il faut aussi connaître les ennemis, car on pourra être surpris de faire tomber certains monstres en un seul coup, alors que d’autres vous demanderons d’être frappé plusieurs fois, et cela sans aucune raison particulière.
Durant la première moitié du jeu, nous sommes guidés naturellement vers l’avant. Noreya est assez intuitif, mais cela va changer en progressant. Cela deviendrait presque une corvée, avec l’apparition de nombreux boss placés ici et là sur la map, nous obligeant à aller et venir en cherchant des endroits où passer alors que l’on ne peut tout simplement pas. Chercher, la solution, le passage débloquant l’accès va devenir obsessionnel.
A contrario la mort est une bonne chose pour vous, surtout si vous avez les poches pleines d’argent, moins si vous êtes mort loin d’une divinité.
Étrangement, parfois, vous n’aurez qu’une envie, mourir, pour retourner vers cette fameuse statue, histoire de booster vos compétences, rien que pour voir si la capacité trouvée va vous permettre de progresser. Vous avez trois vies pour commencer (cela monte assez rapidement), et vous en perdez une pour avoir été touché par un ennemi ou un piège (foutu piège).
Pour récupérer de la vie, il faudra dépenser de l’or. Une idée et un deal étrange, qui ne coûte pas bien cher, mais qui peut faire baisser vos ressources. De plus, cela prend énormément de temps, puisque cela ne soigne qu’un seul cœur à la fois, vous faisant perdre un temps précieux.
En ce qui concerne le combat, Noreya propose quelque chose de classique, avec un simple combo de 3 coups vers le bas ou le haut. Ajoutez à cela les compétences acquises et vous deviendrez une machine de guerre.
Noreya souffre de quelques défauts. Je pense notamment une gestion de distance pas franchement claire. Il est difficile de juger la distance des ennemis ou celle des sauts. C’est assez désagréable et coûte souvent de la vie.
Le jeu possède aussi ce défaut qui devient de plus en plus, c’est que si on n’a pas bien assimilé le pattern de certains boss, cela prend des minutes inutiles pour le vaincre.
Noreya : The Gold Project est un Metroidvania assez agréable, dans son ensemble. Les puristes le trouveront sans doute un peu limité par rapport à certains jeux du genre paru depuis quelques années. Cependant, la possibilité de modifier l’histoire suivant le Dieu que l’on a décidé d’aider peut en faire un titre intéressant. La difficulté ne devrait pas poser de problème si vous êtes débutant dans le genre, le jeu offrant trois niveaux différents.
Castlevania Symphony Of The Night ou Bloodstained sont évidemment les jeux qui ont inspiré le studio Toulousain et cela se ressent, ce qui est un gage de qualité.
Genre : Metroidvania
Langue : Français
Développé par : Dreamirl Game Studio
Edité par : PixelHeart
Taille : 1.1 Go
Sortie : 21 Juin 2024
PEGI : +7
Plateforme : PC

Jeu offert par l’éditeur
Jeu testé sur Steam (RTX 3060, Ryzen 5 5600H)

