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Avis : Clockwork Aquario

Le revoilà, celui dont on n’avait plus de nouvelles depuis la fermeture du studio qui l’a enfanté.

Certains disent que le jeu a été tout simplement annulé puis qu’il est resté cloitré dans les limbes avant de ressortir comme par magie. D’autres nous disent qu’après son annulation le jeu a tout simplement disparu ! Et qu’encore une fois avec un tour de passe passe il a réapparu.
Dans tous les cas, Clockwork Aquario né du studio Westone Bit Entertainment et du papa de la saga WonderBoy, Ryuichi Nishizawa était prévu pour arriver dans les salles d’Arcade en 1994. Avec la mort du studio le projet est annulé dans la foulée. Malgré ses qualités le jeu aurait eu de toute façon fort à faire face aux jeux de baston et à la 3D florissante. Il aurait pu avoir sa chance sur Megadrive, 32 X ou Saturn qui sait !


C’est ININ Games et des membres de l’équipe originale de Westone, dont Ryuichi Nishizawa, qui ont relancé la chose avec en ligne de mire la restauration du projet.

Clockwork Aquario reste avant tout un jeu d’Arcade pur et les 27 ans qui nous séparent du projet initial ont gardé l’essentiel.
Tout est là ou presque du Clockwork Aquario né en 1994 et vous vous en doutez, on s’en rend compte assez rapidement. Un jeu du passé qui malgré des qualités évidentes à l’époque laisse aujourd’hui surtout un goût de trop peu. Mais peut-on vraiment lui reprocher sa durée de vie très courte, un intérêt plutôt faible quant à la rejouabilité et enfin un contenu tout simplement vide !? C’était pourtant comme ça à l’époque ma petite dame et personne ne venait se plaindre de quoi que soit !

Nous sommes donc devant un jeu d’arcade jouable seul ou bien en coop à 2. Clockwork Aquario propose un choix de 3 compagnons : Huck Longo, Elle Moon, et Gush, un robot. Les contrôles sont très simples puisque tout se joue sur deux touches où vous pourrez sauter et frapper.
Votre ennemi va alors réagir de façon assez particulière. Du moins d’une façon dont nous ne sommes pas trop habitué puisqu’il va changer de couleur, pour devenir plus sombre, que ça soit en lui sautant dessus ou bien en lui assénant un coup de poing. L’ennemis est alors K.O. et vous pourrez l’attraper. Une fois attrapé (quelque soit sa taille) vous pourrez l’envoyer valser sur les autres ennemis arrivant vers vous. Sinon il vous reste la possibilité de frapper une autre fois pour l’éliminer définitivement, il vous lâchera alors un bonus.
Mais vous vous doutez bien qu’il y a anguille sous roche s’il y a deux façons de faire. Effectivement, si la première permet de faire des combos et de rapporter un max de points, la seconde technique permet de chopper de la nourriture ou bien des Power-Up.
Ces derniers vous donnent des vies supplémentaires (via une barre qui se remplie à chaque gemme récoltée) ou bien un super pouvoir durant un temps limité où vous serez invincible et pourrait projeter des étoiles.

Techniquement le titre de Westone Bit Entertainment est beau, même encore aujourd’hui, grâce à une 2D colorée et assez finement animé. Pour comparer, c’est beaucoup moins rigide qu’un Astal (Sega Saturn) par exemple et les personnages possèdent beaucoup d’animations. On sent bien qu’un travail tout particulier a été fait de ce côté là.
Le jeu est très fin et il y a pas mal de gros ennemis. Il ne manque que les effets techniques de zooms et de rotations d’un Gunstar Heroes ou d’un Rocket Knight Adventure pour en mettre plein la vue.
Les musiques de Shinichi Sakamoto viennent terminer le travail.
Le jeu ne souffre d’aucun ralentissement et tourne en 60fps même sur Switch.

Clockwork Aquario c’est 5 niveaux et basta ! De l’Arcade pur on vous dit. Donc en 30 minutes c’est terminé. Bon un peu plus -si comme moi vous êtes mauvais- en mode normal. Mais sinon, en mode facile et ses 9 crédits vous devriez en voir le bout sans trop de difficulté, voir d’une seule traite dès votre premier essai.
Seul les boss viennent donner du défi à l’expérience, car ils sont chiants ! Oui pour un jeu d’Arcade j’ai trouvé la difficulté en deçà de ce à quoi nous sommes confrontés habituellement. Si vous voulez du challenge il faudra passer le titre en mode Hard pour débuter avec seulement 3 continus, de quoi se faire peur avec les boss si on n’a pas encore bien assimilé leur pattern.

Niveau contenu enfin Clockwork Aquario laisse un petit goût de trop peu. Mais comme dit juste au dessus, c’est un titre issu de l’Arcade et je ne vois pas trop quoi rajouter à ce qui est déjà proposé. Certes un mode Arcade (qui se déverrouille une fois un mode terminé) et la possibilité de jouer à deux nous sont offert, mais clairement cela se limite ensuite à ce que Ratalaika nous offre habituellement, c’est à dire du confort de jeu, avec des filtres graphiques. On retrouve le fameux écran CRT, avec plein d’ajustements possibles (ligne de balayage, netteté, courbure, gamma…), mais pas de sauvegarde à la volée ou bien de rembobinage contrairement à Gynoug ou Gleylancer. Et heureusement je dirai car sinon le jeu ne proposerai plus aucun challenge.


Avec une prise en mains simple, un gameplay intéressant, une réalisation certes d’époque, mais sympa et fluide, oui Monsieur Ryuichi Nishizawa c’était une bonne idée de déterrer Clockwork Aquario.

La question maintenant, c’est de savoir s’il aurait été bon de prendre un peu de temps et de rajouter quelques niveaux histoire de prolonger l’expérience, parce que là, nous ne sommes plus en 1994 et surtout pas sur une borne d’Arcade. Ou bien s’il était bon de proposer, comme c’est le cas ici, le matériau d’origine sans rien lui apporter. Difficile de répondre.
N’hésitez pas à laisser votre ressenti dans les commentaires


Genre : Plateforme
Langue : Anglais
Développé par : Westone Bit Entertainment
Edité par : ININ Game
Taille :  505 Mo 
Sortie : 30 novembre 2021 
PEGI : +3 
Plateforme :  Playstation 4|5, Switch, 

Jeu testé sur Playstation 4 Pro
Jeu offert par l’éditeur

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1 commentaire

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