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Avis : Operation Wolf Returns: First Mission VR

Les anciens joueurs s’en souviendront, en 1987 sortait en salles d’Arcade Operation Wolf, un Rail Shooter développé par le géant Taito.

Un titre assez particulier qui avait su se montrer de qualité à l’époque et qui avait réussi à se trouver sur des consoles de salons. Des conversions Master System et NES très peu respectables et une adaptation Amiga visuellement incroyable pour l’époque et la puissance de la machine ont ainsi vu le jour et étaient jouables aux pistolets. Quant aux suites, elles ne resteront pas dans l’histoire pour les meilleures raisons.

Lorsque Microids avec le studio Virtuallyz ont annoncé le retour de la licence avec un épisode en VR, je suis resté plus que circonspect. Operation Wolf Returns : First Mission VR est né et je me suis posé beaucoup de questions quant à son arrivée dans un monde virtuel. Un remake néo-rétro VR ? Allons voir ce que ça donne !

On va d’abord commencer à parler visuel, car pour un jeu VR, c’est selon nettement plus important que sur un jeu classique. Il faut tout d’abord que le titre soit accueillant, quel que soit son style esthétique. Il faut également que notre cerveau puisse supporter de jouer plus de 15 minutes, sans avoir l’envie d’un vomito. On a de la chance, Virtuallyz a, à mon goût, plutôt bien bossé. Le style choisi, en léger shell shading m’a rappelé XIII (le jeu vidéo). Cela colle plutôt bien à l’univers décalé et peu sérieux du jeu originel.

Contrairement au titre de 1987 qui avançait de côté, ici le casque VR nous oblige à aller de l’avant, mais permet de regarder tout autour de nous. Remarquez, il vaut mieux puisque les troupes ennemies n’hésitent pas à attaquer parfois dans notre dos.
Nous sommes donc sur un Rail Shooter typique, avec quelques arrêts qui annoncent généralement une partie plus intense, voir l’arrivée d’un boss.
Le déplacement est assez agréable et j’ai passé un bon moment sans avoir ce mal récurrent dû au casque. Un exploit pour moi. Notez que vous pouvez jouer debout ou bien assis !Oui oui, les développeurs ont également pensé à ceux qui désirent jouer assis. Merci à eux. Le gameplay n’en est pas moins précis et l’expérience n’est pas du tout plus mauvaise.

Côté gameplay, tout est ici assez bien foutu, avec une visée avec la main droite et des informations essentielles à votre survie à votre main gauche, tout comme pouvoir changer d’armes.
Quatre armes seront de base à votre disposition (mitraillette, pistolet, fusil à pompe et pistolet mitrailleur), sans oublier les fameuses grenades, pas assez nombreuses à mon goût. Le fusil à pompe qui laisse une impression de puissance n’est en fait qu’une véritable arnaque puisqu’il est l’arme la moins précise du jeu. Après j’avoue qu’il reste efficace lorsqu’il y a du monde puisque son tir s’éparpille partout. Mais le must reste la mitraillette, qui permet de faire un carnage quel que soit l’ennemi (militaire ennemi ou bien hélicoptère).
Pour recharger, il suffit de pointer votre arme vers le bas. Et oui, vous n’êtes pas comme dans Virtua Cop devant une télé, impossible donc de tirer autour de l’écran. Ici, je n’ai pas trouvé le geste très précis et la recharge avait un peu de mal à se faire. Bon, après ce n’est pas non plus trop dérangeant. Vous pourrez également vous accroupir, pour éviter des attaques, ou mieux esquiver. Si vous êtes du genre dépensier en matière de munition, je vous demanderais d’être assez prudent, car même s’il y a de nombreuses munitions à récupérer sur votre parcours, sachez que vos chargeurs se vident très rapidement.

Niveau difficulté, Operation Wolf Returns se veut assez exigeant si vous désirez faire du score. A contrario, si vous désirez foncer dans le tas, il est possible d’enchaîner les continus et le jeu devient alors assez facile. D’ailleurs, si vous mourrez, vous reviendrez au même endroit. Vous pouvez jouer le bourrin, sans problème. C’était d’ailleurs un peu déjà le cas sur le titre original, où il n’y avait pas besoin d’être filou pour comprendre qu’il fallait tirer dans le tas, sans trop réfléchir. On se retrouve toutefois avec des boss, plutôt puissants et assez coriaces. C’est d’ailleurs plutôt ici que vous allez rencontrer des difficultés.

Sur six niveaux, l’ensemble devient répétitif, assez rapidement, et même si le genre l’ordonne (les niveaux sont assez longs à partir du trois), il aurait peut-être fallu faire des niveaux plus court, mais plus nombreux. Mauvais ou pas, il faudra deux heures minimum pour en voir le bout. Évidemment, il y a de la rejouabilité rien qu’avec le mode histoire, mais il existe un autre mode pour prolonger le plaisir.
Il s’agit du mode survie, vous devrez affronter des vagues d’ennemis. Une phase, une vague d’ennemis. Il suffira d’accumuler un maximum de points en dégommant un maximum d’ennemis.


Et la mission, qu’elle est elle dans tout ça ?

À l’époque, nous incarnions un soldat américain dont la mission consistait à sauver des prisonniers. La borne était assez particulière, car nous tenions une mitraillette en guise de manette et le gameplay se limitait à tirer sur tout ce qui bouge. Les ennemis défilaient à l’écran, et il suffisait de les canarder. Hommes, hélicoptères, chars, il ne fallait rien laisser passer, sauf les quelques civils/prisonniers présents. Sur six niveaux très redondants, nous avions droit à un arsenal évolutif et, avouant le, assez varié.

Aujourd’hui, nous jouons un agent spécial qui est le seul à pouvoir sauver le monde d’un méchant – le général Viper – à la tête d’une organisation prête à utiliser une arme surpuissante. Vous l’avez deviné, la mission est simple, trouver et détruire les différentes bases où pourrait se trouver cette fameuse arme, tout en libérant les quelques otages présents. , éliminer les sbires ainsi que le général et détruire cette arme.
Côté mise en scène, Virtuallyz reprend les bases des films de guerres des années 70/80 avec des réunions militaires, avec le général vous indiquant la mission avec le rétroprojecteur qui va bien. Je n’oublierai pas de vous mentionner également la présence d’une ambiance très humoristique avec des textes décalés et un doublage français de qualité.


Étonnamment Operation Wolf Returns: First Mission VR apporte le neuf dans cette licence.
Avec une VR très agréable, la licence arrive à devenir une belle adaptation.
On regrettera tout de même l’absence d’un mode deux joueurs, mais également une difficulté mal dosée. Le titre est dur, mais les continus infinis viennent briser en quelque sorte l’objectif qui est de terminer le jeu en apprenant. Après, je vous l’accorde, rien ne vous oblige à continuer…
Operation Wolf Returns: First Mission VR ne sera pas le jeu qui vous fera acheter un casque VR, cependant, si vous recherchez la nostalgie des salles d’Arcade et le moderne de la réalité virtuelle, je pense qu’on touche là quelque chose d’intéressant.


Genre : Rail Shooter
Langue : Français
Développé par : Virtuallyz
Edité par : Microids
Taille :
Sortie : 13 juillet 2023
PEGI : +12
Plateforme : Oculus Quest 2,PSVR2, Steam VR, Pico 4


Jeu testé sur MetaQuest 2
Jeu offert par l’éditeur

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2 commentaires

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