Alexandre Serel, l’auteur de L’histoire de Tomb Raider et de L’histoire de God Of War aux éditions Pix n’ Love nous offre quotidiennement un petit cours d’histoire sur le jeu vidéo avec des anecdotes peu connues ou carrément dingues.
Après les excellents Maximo (2001) et Maximo vs. Army of Zin (2003) sur PlayStation 2, qui sont des suites spirituelles à la série Ghosts n ’Goblins, un troisième épisode aurait dû voir le jour. Son nom de code était simplement “Maximo 3 “.
Mais les mauvaises ventes du deuxième volet ont mis fin aux espoirs de voir une suite, malgré le fait que Maximo 3 a bien été en développement pendant de très longs mois.
De gros changements étaient à prévoir. L’atmosphère ‘cartoon’ aurait dû laisser place à quelque chose de plus sobre, mais aussi de plus sombre. Terminé aussi l’ambiance gothique, ce troisième volet aurait dû prendre place dans un univers inspiré de légendes arabes. Ce qui n’est pas sans rappeler un certain Prince of Persia : Les sables du temps.
Gros changement aussi sur le game design. Moins de niveaux linéaires et place à des grands stages, à de l’exploration, à la réflexion et aux puzzles. Oui, c’était assez proche d’Ocarina of Time dans les grandes lignes. Mais aussi la possibilité pour le personnage principal de courir et monter sur les murs, dialoguer avec des pnj, et de pouvoir locker les ennemis, toujours en référence aux Zelda 3D.
Existe une foultitude de documents sur Internet, d’artworks, et même une vidéo de gameplay rentrant bien plus dans le détail que ce petit post. Expliquant aussi quelques bribes de scénario, il était cette fois question d’une secte ‘The Cult of Chut’ à affronter.
Dommage que Capcom ait stoppé son développement, mais il reste au moins des images pour s’imaginer ce qu’il aurait pu être.
(Source : Unseen64, Maximo 3)
Avec l’accord de l’ateur