Genre : Hack & Slash / RPG
Langue : Français
Sortie : 02/11/2018
Développeur : Blizzard Entertainment
Éditeur : Blizzard Entertainment
Taille : 14285,80 MB
8/10 Pour les amateurs de Hack & Slash
7/10 Pour les autres
Le 15 Mai 2012, une date que tout fan de Hack and Slash attendait avec impatience. Pour quelles raisons ???
La sortie du 3ème opus de Diablo sur PC et surtout qu’il était en projet depuis 2001. Un an plus tard, hérésie pour les Pcistes et l’effet « Activision », sortie du Diablo III sur Playstation 3 et sur XBOX360. En 2014, rebelote, Activision/Blizzard décide de remettre le couvert avec la sortie de l’extension « Reaper of souls » sur PC et Diablo III : Ultimate Evil Edition sur PS4 et XBOX One contenant cette extension. 3 ans plus tard, sortie de la dernière extension : The Rise of Necromancer qui a permis une nouvelle édition pour consoles current gen. Et on croyait que c’était fini avec notre Diabolo…
Effectivement non, avec la sortie de cette Edition Eternal Collection sur notre chère console hybride.
Pour faire simple, vingt ans après les événements de Diablo II, Deckard Cain et sa nièce Léah sont dans la cathédrale de notre chère Tristram où une mystérieuse étoile s’écrase sur elle et par la même occasion, fait chuter notre papy (pas dans les orties!!!) mais dans le cratère formé par cette « étoile ». Et c’est à ce moment-là, que vous, Héros, arrivait à la Nouvelle Tristram et patatra, Léah vous demande de l’aide….
Pour les non-initiés, un Hack and Slash est un jeu d’action avec quelques notions RPG (gestion des compétences et attribution de points à chaque changement de niveau dans les caractéristiques de votre personnage) où on doit fracasser des légions de monstres. Le point fort et l’intérêt principal de Diablo est son système de loot (récupération de matériel) à vous les sets légendaires boostant considérablement vos compétences et dégâts.
A sa sortie sur PC en 2012, le jeu a été très critiqué sur son côté « casual » au niveau de la gestion de personnage. Pas d’attribution de points lors d’un passage de niveau, les compétences sont débloquées sans pouvoir les booster comme on pouvait le faire dans le 2ème opus. Absence du cube Horadrim qui permettait de créer des sets d’équipements. Cela a été rectifié par la suite avec la première extension « Reaper of Souls » mais ça demeurait pas encore assez poussé.
Dans cette version Eternal, vous pouvez choisir parmi 7 classes de personnages :
-Le guerrier ou Barbare.
-Le chasseur de démons.
-Le féticheur.
-Le sorcier.
-Le moine.
-Le croisé (nouveau personnage avec « Reaper of souls »)
-Le nécromancien (nouveau personnage avec « The Rise of Necromancer »)
Chaque personnage à son style de jeu avec choix du sexe.
Avec toutes les options qu’offrent les extensions, Diablo 3 gagne énormément en contenu et en Replay Value, car c’est le point fort de la série Diablo de pouvoir continuellement à farmer les caractéristiques de son héros. La durée de vie devient énorme.
Alors cette version Switch…. Quand le jeu est sorti sur PC/MAC (oui, j’y jouais sur MAC), le jeu était beau et tenait techniquement le haut du panier. Là, 6 ans plus tard, ça demeure joli avec des effets qui tiennent encore la route.
Les séquences en image de synthèse sont toujours aussi impressionnantes et magnifiques et restent parmi les meilleures malgré son âge avancé. La force de la version console et d’autant plus avec la version Switch, c’est la possibilité de jouer à 4 sur un même écran et en mode portable. Je précise que le tactile n’est aucunement utilisé. En mode TV, tout est lisible et c’est une joie de pouvoir jouer à ce jeu à 4 en même temps.
Le seul petit bémol est la gestion de l’équipement. En effet, un seul joueur peut activer ce menu et met, dès lors, le jeu en pause. Même si le système de roue est assez simple, il va falloir se coordonner avec ses amis pour ne pas ouvrir l’inventaire à chaque loot sinon l’expérience de jeu risque d’être fatigante et compliqué. Après le côté nomade apporte un plus non négligeable, car le jeu a été configuré pour jouer à 2 joueurs avec un joy con chacun (option que je n’ai pas testé).
Jouer à Diablo III, en mode portable est un véritable plaisir. Étant fan depuis le 1er Diablo sorti sur Playstation (eh oui ? Je n’ai pas joué à la version PC, désolé), avoir joué des centaines et des centaines d’heure sur le 2ème sur PC en réseau, ma joie et mon attente étaient à leur paroxysme lors de l’attente de ce 3ème numéro.
Outre son côté un peu « Casual » qui rebute les fanatiques pur et dur du 2, Diablo III est là et montre que Blizzard fait évoluer son jeu et demeure la référence dans son genre. On pourra redire de son scénario un peu bidon et de certaines scènes que je trouve mal orchestrées. Mais le fun est là et on a toujours cette joie de se lancer à corps perdu dans cette bataille démoniaque. Sur console, Blizzard a pensé à ajouter l’esquive (via le stick droit de la manette). Ce plus non négligeable apporte un côté console à son jeu, contrairement à la majorité des jeux issus du PC mal adaptée à ces machines.
Alors sur Switch, étant fan de la licence Blizzard, je dis oui mais pas un oui ferme. Certes, le jeu est prenant et apporte une pierre en plus à l’édifice de la ludothèque de la Switch, son adaptation est de bonne facture mais, soyons francs, le jeu a 6 ans !!!! Donc, au vu des versions current-gen et PC de compétition à l’époque de sa sortie originelle, cette version demeure un peu en deçà.
Et le prix ??? 60 euro voir 55 euro pour un jeu de 6 ans…. De plus, il faudra penser à télécharger les voix françaises sur le Nintendo Network (3 Go environ) qui sont excellentes. Je rajoute également que l’utilisation et la gestion de l’inventaire via le tactile en mode portable aurait été intéressant à exploiter… Malheureusement, ce n’est pas le cas.
J’achète ??? J’achète pas ???? Honnêtement faut être fan de Diablo ou du genre ou d’être en manque de jeux co-op multijoueur local ou en ligne, pour vous le conseiller. Pour les autres, j’attendrai une baisse de prix pour se le procurer. Pour ma part, je vous laisse et je me refais l’Acte IV, j’ai un Diablo à terrasser…. Quand on aime… On ne compte pas… les morts
Test réalisé par Kragaan