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J’ai lu : Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare

Résumé :
Les elfes s’éveillent quand les humains s’endorment. Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer ?

Contre les lois irrationnelles des bois s’affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d’Athènes. Hermia en est une victime. Égée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Hélène. Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins… Comédie légère en cinq actes, en vers et en prose, écrite en 1595, Le songe d’une nuit d’été est un hymne baroque et féerique au pouvoir de l’imagination.

Avis :

Ayant parlé de Shakespeare le WE dernier lors d’une convention jeux vidéo (et oui les geeks sont parfois cultivés…) je n’avais qu’une envie, relire l’un des textes que je préfère de ce maître du théâtre dramatique anglais.

« Songe d’une nuit d’été » est une comédie que j’avais adoré lorsque je l’avais découverte sur scène il y a bien longtemps et c’est toujours un plaisir que de la lire.

C’est une pièce fantastique, fantasque et loufoque, qui se lit très rapidement et qui permet de passer un excellent moment en y croisant divers univers et personnages fascinants : mythologie grecque, fées, forêt enchantée, amours déchantés et déjantés…

Un vrai plaisir que de côtoyer tous ces personnages farfelus qui vont se croiser dans une joyeuse cacophonie.

Lysandre est amoureux d’Hermia, Héléna est amoureuse de Dimitrius, ce dernier veut épouser Hermia, et Lysandre aidé d’un filtre d’amour va tomber amoureux d’Héléna… Vous avez tout suivi ?

A côté de ça, Puck sous les ordres d’Obéron verse le même filtre d’amour à Titania, la reine des fées et femme d’Obéron car il est jaloux d’un jeune page que sa femme éduque. Vous suivez toujours ?

Au cœur de la forêt, quelques personnes répètent une pièce en vu d’un mariage. Vous dites que vous ne voyez pas le rapport ?

Et bien. Tout ce petit monde va se mélanger et des méprises vont se créer rendant le tout assez comique.

Se mélangent alors amours réels, personnes irréels, personnages burlesques et autres joyeusetés. Shakespeare se plaît à brouiller, à nous perdre. L’humour et la magie sont de mise. On entre dans un monde fantastique. Mais attention à ne pas devenir le dindon de la farce…

Du grand Shakespeare !

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