Le premier Stephen King et déjà une réussite…
Résumé :
Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau !
Avis :
J’ai vu le film avant d’écouter le livre. Les longs trajets en voiture sont idéaux pour écouter un livre, ou de la bonne musique vous en conviendrez.
J’avais apprécié le film, j’ai tout autant apprécié cette écoute. L’un étant fidèle à l’autre et vice versa…
Et dire que ce que subit Carrie est le quotidien de nombreux ados filles ou garçons… Le harcèlement ne fait pas de discrimination. Petit, grand, gros, maigre, noir, blanc, frisé… N’importe qui peut un jour subir ça… Un sujet d’actualité qui n’est pas nouveau, loin de la puisque le livre a été publié en 1974 !
C’est peut être pour ça qu’on s’attache à ce personnage déroutant. Faut dire qu’elle a pas la vie facile et que sa bigote de mère n’est pas là pour l’aider… Ou même tout simplement l’aimer.
Donc Carrie est un souffre douleur depuis sa plus tendre enfance. Elle a développé des dons de télékinésie. Heureusement, certaines personnes ne l’ont pas en horreur et vont essayer de lui rendre la vie facile, notamment Sue qui propose à son amoureux d’emmener Carrie au bal de fin d’année pour se faire pardonner d’avoir mal agit… Grand bien lui en a pris… Mais c’est sans compter sur cette peste de Chris. A cause d’elle tout va déraper… Oui, on a tous une connasse autour de soi qui fait bien bien chier le monde !
Le livre est construit comme un bilan médical, avec des apartés sur divers sujets : télékinésie, foi… Et surtout de nombreux témoignages. C’est la petite touche originale que j’ai trouvé très sympa. On suit la vie de Carrie, mais pas au travers d’elle, au travers des autres le plus souvent.
Je ne vais pas m’étaler sur le sujet mais ce livre est une excellente entrée en matière dans l’univers du maître de l’horreur.