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J’ai lu : Hunger Game, l’Embrasement T2 de Suzanne Collins

Résumé :

Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s’agit surtout d’une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d’une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n’hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. À l’aube des Jeux de l’Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss…

Avis :

Ils reviennent vainqueurs, mais surtout, ils reviennent en vie. Cette victoire leur permet de mettre leur familles à l’abri. Katniss et Peeta sont devenus de véritables héros, et leur histoire ‘d’amour’ est désormais connue de tous. Hélas, le président Snow ne l’entend pas de cette oreille et profère des menaces à Katniss car elle devenue le visage de… la rébellion (à son insu puisqu’elle voulait juste sauver sa vie et celle de Peeta) ! tandis que la tournée des vainqueurs a débuté dans tous les districts (qui eux manquent de descriptions), la révolte gronde et enfle et la vie de Katniss est de nouveau en danger !

« L’embrasement » de Suzanne Collins est lui aussi un bon livre? mais qu’il est long à démarrer… qu’il est long. Remplissage ? blabla ? bases à poser ? On ne sait pas trop où nous emmène Suzanne, mais ça manque cruellement de pep’s et de dynamisme et cela n’apporte rien à l’intrigue. C’est plat et ça laisse vraiment la part belle à l’histoire d’amour entre Katniss et Peeta, trop romancée, trop mise en avant, trop gnian gnian, trop tout mais pas assez ! Peeta, Gale, Gale, Peeta ! Entre les deux son cœur balance, mais ce triangle amoureux commence à prendre un peu trop de place à mon gout. Certes, il fait toucher tous les publics, mais quand même !

La fin du livre est, quant à elle, tout aussi addictive que le premier. Ce coup-ci pour l’action, il faudra attendre que les « joueurs » entrent dans l’arène pour se livrer aux ‘jeux de l’expiation’. Mais pas n’importe quels joueurs ! Nous avons droit au retour des héros ! et « il n’en restera qu’un » pourrait scander le Président Snow, tel un Denis Brogniard en chemise sur une île perdue… vous voyez où je veux en venir ? Survie, créations d’alliances… Par contre les épreuves vont être un plus dures qu’à Kho Lanta et on se retrouve avec un mélange de « Running Man » de Stephen King (mais si vous savez bien, le film adapté au cinéma avec Arnold Schwarzenegger) et de « les 100 » de Kass Morgan (mais si vous savez bien, la série diffusée sur Netflix, que je vous recommande d’ailleurs !). Pourquoi cette comparaison avec ces deux livres ? Tout simplement parce que la nouvelle arène choisir pour les 75ème Hunger Game est un mélange des deux. Environnement hostile (pluies acides, nourritures à éviter…), et survie pour ne pas se faire tuer par les adversaires. Petit rappel sur le but des Hunger Game : s’entretuer, si la nature ne vous tue pas, et être le seul survivant… C’est barbare, mais tellement humain.

Ce coup-ci le Capitole a fait fort. L’arène est un lieu de mort. Même si les candidats ne s’entretuent pas, l’arène va les mettre à mal avec des pluies acides, de la nourriture toxique, des champs électriques délimitant l’arène Les « héros » vont devoirs s’allier car les compétences des uns et des autres vont réellement être utiles pour leur survie. Mais la méfiance reste de mise car il est impossible de faire confiance aux autres !

Le Capitole ne s’y attendait pas, mais la révolte est désormais plus qu’en marche et les alliances faites dans l’arène montrent une nouvelle fois que le peuple est au bord de la révolution, mais c’est trop survolé et j’aurais apprécié de découvrir comment les gens s’organisent à l’extérieur…

J’ai apprécié ici la psychologie sur le personnage de Katniss (non pas ses doutes amoureux). Elle est déchirée en vivre en paix et être la figure de la révolte. Elle doute, elle a peur, comme tout le monde, et c’est ce qui la rend attachante, bien que parfois un peu trop mièvre. Le Président Snow n’est pas en reste, et l’univers tourne autour de la dictature, et on peu aisément faire des parallèles avec nos histoires passées ou présentes.

Il y avait matière, mais elle n’a pas été exploitée. L’univers mis en place mérite vraiment d’être creusé, décrit, approfondi, pour nous emmener encore plus profondément dans l’histoire. C’est dommage car nous ne pouvons que nous raccrocher à notre imaginaire les environnements rencontrés. Au final ce second volet se lit bien, rapidement, mais laisse vraiment un gout un peu amer dans la bouche. J’espère sincèrement que le tome 3 sera meilleur et que tout ne se rejouera pas une troisième fois.

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