blasphemous
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Avis : Blasphemous 2

Je n’ai pu découvrir le premier titre de la licence Blasphemous qu’il y a quelques jours, grâce aux Free Play Days proposés tous les weekends par Microsoft sur son Gamepass Ultimate.

Une offre qui est tombée à pic au moment où sa suite sortait chez vos marchands de jeux vidéo préférés (ou sur les stores respectifs de vos consoles chéries).

C’était l’occasion de le prendre en main avant de me lancer dans sa suite, histoire de ne pas mourir idiot, mais surtout de juger la progression (ou non) du deuxième jeu face à son prédécesseur.

Une belle découverte, pour un Metroidvania dont les louanges n’étaient de toutes évidences pas un mensonge.

Et cette suite alors ?
Avant tout, sachez que Blasphemous et sa suite baignent littéralement dans la religion. Les jeux respirent et transpirent de références ecclésiastiques à n’en plus finir. Dans les textes, l’histoire en elle-même bien évidemment, mais aussi et notamment visuellement. Ce choix esthétique est une force et donne aux titres quelques d’unique, au même titre que DeadCells.

Blasphemous II, est-ce que l’on peut dire une véritable suite, mais sachez qu’il n’est vraiment nécessaire d’avoir traversé les endroits les plus sombres et malsains du premier pour piger ce qui se trame dans ce nouvel épisode. Une suite donc qui nous emmène 1000 ans après les événements du premier épisode.

Vous, le Pénitent, renaissez dans une cité sous le joug d’une force divine et maléfique du nom de Miracle. Dans un chaos total règne une religion pervertie où les créatures les plus malsaines et inimaginables vivent en rependant la peur, la haine et le malheur, en toute liberté.

Un cœur est apparu dans le ciel et il annonce le retour du Miracle, une véritable malédiction. Un archange prévient alors le monde que l’antéchrist va revenir et que quelqu’un doit se lever pour anéantir cette chose. La prophétie est sur le point d’être réalisée.

On prend les mêmes et on recommence, ou presque. Le Pénitent se réveille alors face à cette menace grandissante. Même Pénitent, même soif de destruction. Vous allez affronter des monstres réellement dégueulasses et des boss très malsains pour sauver le monde d’une fin horrible. À la différence du premier épisode où vous partiez en guerre avec une seule arme, ici trois vous seront proposées. Une arme lourde, puissante, mais lente, une double épée, qui naturellement s’avère être rapide, mais à la puissance faible, et enfin l’épée classique qui est à mi-chemin entre les deux. J’avoue avoir débuté avec la double épée et que je m’en suis mordu les doigts par la suite, même s’il faut bien reconnaître que sa rapidité a pu être utile plusieurs fois (face aux sales bêtes qui rampent).

Le principe reste identique à son prédécesseur, à savoir un Metroidvania où l’on va se faire manger à la sauce Dark Souls. Tout comme son prédécesseur, Blasphemous 2 propose donc une exploration totale où de nombreuses zones seront à visiter pour y découvrir un maximum de choses (au niveau des capacités notamment, mais pas que). La carte bien meilleure que dans le premier épisode vous indiquera les lieux les plus importants.

Au même titre que le premier volet, votre progression se fera sous les morts nombreuses (les vôtres) et vous devrez errer dans les nombreuses zones (villes/temples/etc.) à la recherche du reste de votre arsenal. Comme tout bon Souls/Metroidvania c’est en progressant que vous progresserez (ça ne veut rien dire, mais vous m’avez compris) : votre progression vous permettra d’aller chercher les habiletés (grimper aux murs, double saut et le très utile dash aérien) et armes qu’ils vous manquent (les deux que vous avez laissé au début) pour passer la première moitié du jeu. Comme Blasphemous premier du nom, c’est après avoir vaincu les trois premiers boss que vous passerez aux choses vraiment sérieuses.

Dans Blasphemous 2, le jeu intègre des armes distinctes (aux capacités mentionnées plus haut) et désormais des Faveurs, qui sont des figurines offrant des pouvoirs utiles. Vous pourrez même les ‘marier’ pour combiner de nouvelles attaques. Enfin, on retrouve un arbre de compétences bien ficelé et fort utile dans la progression, là où le premier Blasphemous ne proposait qu’une épée et malheureusement aucun système de progression.
On remarquera que le gameplay orienté Dark Souls du premier a évolué vers un style plus « Metroidvania » avec des mouvements et des capacités plus simples et fluides. Cependant, et comme le style l’exige, l’ordre dans lequel vous pouvez évoluer semble relativement libre, mais c’est évidemment une vaste supercherie puisque comme dans tout Metroidvania, il vous faudra certaines caractéristiques pour progresser. On ne nous l’a fait pas !

Je comprends tout à fait que Blasphemous 2 puisse impressionner et que l’on apprécie les graphismes, l’univers et son bestiaire ô combien malsain, voir parfois dérangeant. Mais réellement, face au premier épisode, le studio espagnol The Game Kitchen ne semble s’être contenté qu’un simple copié collé avec ici et là quelques nuances, afin de dire qu’ils avaient tout réinventé.
N’y voyez pas une façon de dénigrer le travail réalisé. Il est titanesque et de qualité, mais on retrouve malheureusement bien trop de similitude avec son prédécesseur. On retrouve donc des ennemis déjà vu dans le premier, voir d’autres tout juste recyclés (couleurs ou de nouvelles attaques), un choix sans doute dû et imposé par l’histoire qui a lieu au même endroit et 1000 ans plus tard. Dommage.
Mais ce côté décevant est balayé par la direction artistique vraiment attirante et les thématiques comme la mort, la confession des péchés et le cycle perpétuel de la réincarnation.

Côté difficulté, je n’arrive pas à me décider si le jeu est difficile ou non. J’ai beaucoup galéré, j’avoue, dans la première partie du moins, alors que la suite se fait plus facilement. Me semble-t-il. Alors que j’ai eu le sentiment de plus naturellement avancer dans le début du premier Blasphemous (je n’ai pas eu le temps d’aller bien loin). En tout cas, pour les joueurs qui ont trois pouces comme moi, le jeu est difficile certes, mais pas insurmontable. Par contre, il fera rager c’est certain.


Je ne peux que vous recommander chaudement ce Blasphemous 2 si vous avez adoré le premier (malgré une certaine redondance), mais surtout si vous découvrez comme moi l’univers unique du studio The Game Kitchen. Si vous adorez les Metroidvania, alors c’est dans la poche. Mais si l’ambiance religieuse (qui y est omniprésente) ici pervertie et dérangeante vous intéresse, alors c’est encore plus chaudement conseillé.
Malgré la difficulté, je pense que ce qui m’a poussé à progresser, c’est la curiosité. La curiosité de savoir jusqu’où le studio espagnol pourrait aller dans le malsain. Et c’est peu dire que l’on est plutôt bien servi !


Genre : Metroidvania / Souls Like
Langue : Français
Développé par : The Game Kitchen
Edité par : Team 17
Taille : 2229,00 MB
Sortie : 24 aout 2023
PEGI : +16
Plateforme : Playstation 5, SwitchSteamXBox Series


Jeu testé sur XBox Series S
Jeu offert par l’éditeur

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2 commentaires

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