Syberia
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Avis : Syberia The World Before

Je suis fan de Syberia et des jeux de Benoit Sokal depuis la première heure ! Fan de l’univers surtout qui est tout simplement magnifique. Même les plus anciens peuvent se targuer d’être beaux et addictifs. Faut dire que quand on commence un point & click, on a du mal à le lâcher pour retourner à une vie « normale » (mais qu’est-ce que la normalitude ? Vous avez 2 heures !).

Avec la sage Syberia, c’est immersion totale dans la vie de Kate Walker, d’Oscar ou encore de Hans Voralberg. Des voyages j’en ai déjà fait beaucoup en leur compagnie : Valadilène, Barrockstadt, Komkolzgrad, Romansbourg, le Yakhastan ou encore Baranour… Des objets, j’en ai trouvé beaucoup, des machines, j’en ai réparé des tas, des mécanismes, j’en ai compris tellement… et dans ce quatrième volet, on va retrouver tout ce qui a fait le charme des 3 premiers, c’est à dire, des paysages magnifiques, des lieux sublimes, des machines à réparer à foison et toujours une histoire qui tient bien la route ! Mais il y aura de nombreuses aides, qui rendront le jeu plus simple et j’ai passé vraiment moins de temps dessus que ce j’ai pu passer sur le premier notamment.

Je vous rassure de suite, aide, ne veut pas dire trop facile. L’astuce, éviter ces aides, ce qui permet de buter sur quelques machines ou recherche d’objets, mais on trouve quand même assez rapidement.

Pour ceux qui ne la connaissent pas (quoi il y a encore des gens qui ne savent pas ?), nous suivons les tribulations de Kate Walker. C’est à Valadilène que tout a commencé. Avocate, Kate a été envoyée pour conclure le rachat d’une usine d’automate. Mais à son arrivée, elle apprend qu’Anna Voralberg est décédée. Elle part donc en quête d’un hypothétique héritier, le frère d’Anna, Hans Voralberg. Outre la recherche de Hans, Kate doit expliquer à ses proches pourquoi elle ne rentre pas tout de suite et part à l’aventure accompagnée d’Oscar, un automate conducteur de train. Il y a donc 2 facettes dans le jeu, la recherche de Kate et la gestion de sa vie personnelle. De lieux en lieux elle va apprendre beaucoup de choses sur Hans et les automates qu’il a créé. Il a laissé son empreinte dans de nombreux endroits et Kate n’a qu’à suivre les « indices » qu’il a semé un peu partout. Elle fera de nombreuses rencontres qui lui permettront d’avancer dans sa quête qui la mènera sur la trace des mammouths en compagnie de Hans. Mais le vieillard à la santé fragile et Kate devra tour à tour le soigner, où le sauver de situations compliquées. Leur périple s’achèvera sur l’île de Sybéria. Hans rejoindra les Mammouths, son rêve d’enfant… C’est dans un village Youkol que Kate se réveillera. Sa vie passée va la rattraper et elle découvrira qu’elle est accusée par la justice de vol de contrat, mais aussi de la mort de Hans Voralberg. Elle se retrouve aussi « prisonnière » dans la clinique. De pérégrination en pérégrination, la voilà détenue dans les mines de sel par un parti nationaliste fasciste (qui peut faire penser à un certains parti sombrement connu de tous).

Et c’est là que ce quatrième et hélas, dernier volet nous amène. La mère de Kate, Sarah Walker est décédée, mais elle ne se rendra pas à l’enterrement. Un mystérieux dessin, le visage d’une femme qui lui ressemble, va encore une fois l’emmener dans des lieux époustouflants où les automates sont rois. « The World Before » se jouera en deux temps majeurs. Nous jouerons le rôle de Kate mais aussi le rôle de Dana Roze, une jeune femme qui vit chez ses parents à Vaghen. Son souhait, devenir pianiste. Mais la période est sombre car l’Ombre Brune traque les Vaguerans. Nous suivrons donc tour à tour les aventures de Kate et de Dana, vous l’avez bien compris. Nous naviguerons donc entre plusieurs années car il est à préciser que les deux personnages ont 60 ans d’écarts. Le jeu nous amènera à prendre en main d’autres personnages aussi, pour quelques instants afin que toute l’histoire s’entrelace parfaitement, qu’elle nous perde parfois et nous amène à un final plutôt surprenant.

Ce quatrième volet est plutôt sombre mais propose de vraies histoires parallèles qui vont vous emmener dans une narration plus psychologique que sur ses prédécesseurs. L’histoire, que dis-je, les histoires sont plus travaillées et s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres pour ne former qu’un tout. Kate et Dana vont nous emmener dans une foultitude d’endroits tous plus beaux les uns que les autres. Un gros travail a été fait de ce côté-là même si on peut encore regretter en 2022 que les personnages ne soient pas plus beaux (les cheveux sont assez moches) et plus ‘souples’ dans leurs gestes. Mais quand on joue à un Syberia, on oubli vite ce type de détail. « The World Before » propose des quêtes annexes qui nous emmènent encore plus loin dans le jeu et qui le rendent encore plus riche et intéressant.

Au niveau des graphismes, hormis les cheveux moches et les personnages plutôt raides dans leurs gestes, les visuels, les paysages, les automates, les mécanismes sont justes magnifiques. C’est un bonheur et un régal de se balader dans les différents lieux. J’aime à imaginer découvrir de tels endroits pour de vrai. C’est tellement dépaysant et riche.

Ce jeu est aussi beau à écouter qu’il est beau à regarder… Enregistrée à Budapest avec le Budapest Film Symphony Orchestra, les compositions sont très mélodiques et collent parfaitement au jeu. On se croirait presque au milieu des automates, près de Kate ou de Dana… L’ensemble est vraiment bon et c’est juste un plaisir visuel et auditif.


Avec « The World Before » vous avez quelques heures de jeu en perspective. Compléter les quêtes annexes ne fera que prolonger ce plaisir et je ne peux que vous conseiller de le faire. L’histoire est belle et travaillée mais tellement triste. Entre la mort de Sarah et de Katyusha, mais aussi la guerre menée contre les Vagueranes, ou encore les alpinistes disparus, le tableau est bien sombre.

Attention spoilers ! On va retrouver notre cher Oscar…


Genre : Aventure, Point & click
Langue : Français 
Développé par : Microids
Edité par : Microids
Taille : 17.99 Go
Sortie : 15 novembre 2022 
PEGI : +16
Plateforme :  Playstation 5, XBox Series, PC

Jeu testé sur XBox Series S
Jeu offert par l’éditeur

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