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Malgré ses oreilles de lapin, Tevi est l’une des humaines vivant dans un monde techno-fantastique du nom de Az.
Tevi a beau être une jeune ingénieure intelligente, elle va vous surprendre avec ses multiples capacités qui lui permettront de sauver sa planète. Il va falloir que la jeune femme à la casquette aux oreilles de lapin parte collecter les Astral Gears, des reliques d’une époque révolue qui contiennent de grandes quantités de pouvoir. Car la belle n’est pas seulement une créative et surdouée. Elle sait également se défendre et va vous le prouver tout au long du jeu.
Le jeu débute alors que Tevi est capturée par des bandits un peu idiots. En s’évadant, sans trop de difficulté, elle va rencontrer l’ange Celia et Sable un démon.
C’est là que l’histoire débute et qu’il va falloir que vous vous dépassiez pour venir à bout de ce Metroidvania, car le jeu n’est clairement pas dès plus facile. Même si ici la progression se fait de façon très naturelle. Le seul obstacle, ce sera votre capacité à progresser dans le jeu et votre niveau en tant que joueur ou joueuse. N’étant moi-même un grand jour de Metroidvania, j’ai trouvé l’aventure complexe et difficile.
Vos deux comparses, présents pour des raisons qui au départ sont gardés secrètes, sont l’une des bases de gamplay, tout comme votre clé à molette. Enfermés dans des sortes de Pokeball tournant tout autour de vos Celia et Sable possèdent des capacités de combat particuliers tels que des tirs. Chacun possédant des particularités : Celia est un tir puissant ou rapide, alors que Sable est un tir qui inflige des dégâts en continu lorsqu’il touche sa cible. Au fil de la progression, Tevi va voir ses capacités grandir avec de nombreux seaux et objets à récupérer. Ils sont aux nombres de 300 (oui oui, parfait pour les complétistes) et doivent être répartis de façon très intelligente via un nombre de points précis à distribuer pour pouvoir les utiliser. Au départ, le nombre de ces points est assez limité (tout comme les skills à débloquer) puis va se révéler de plus en plus élevé ce qui vous permettra d’en accumuler de plus en plus.
Qui dit Metroidvania, dit tout naturellement des compétences de combat très faible au début, mais avec un bon choix de sceaux à récupérer en cours de chemin, tout devrait bien se passer. Quant à la clé à molette, arme de base, elle va se transformer rapidement en une arme de destruction massive, grâce à des combos qui vont eux aussi se déverrouiller en progressant.
L’idée de base est assez claire, votre clé à molette va devenir aussi importante que Celia et Sable, mais pour les combats rapprochés. Pour revenir rapidement sur les sceaux, sachez qu’ils se trouvent dispersés partout sur la map immense du jeu et bien entendu certains seront cachés dans des zones secrètes.
Parmi les possibilités offertes par ces sceaux, il y aura de nombreuses facultés passives vous offrant un confort maximal de jeu, je pense notamment à une qui vous redonne (une fois) des PV si vous mourrez ou bien une autre qui lâche une bombe si vous complétez un certain type de combo. Il y en a pour tous les goûts et tous les types de joueurs.
La difficulté du jeu est assez équilibrée, même si je vous déconseille de foncer droit devant vous. Il y a toujours la possibilité de changer la difficulté, mais le but étant ici de se dépasser.
Certains passages sont ardus et la mort peut vous surprendre dans des coins assez inattendus avec des ennemis assez puissants. Pour vous aider, le jeu vous propose de sauvegarder lorsque l’intrigue vous fait avancer, avec un avertissement signalant qu’un peu plus loin, il y aura du changement à prévoir, tant dans la difficulté que dans l’histoire. Une bonne idée, surtout si l’on est un peu tête en l’air, histoire de ne pas reprendre trop loin dans le scénario. Sans être un Soul’s Like, Tevi vous demandera de faire attention à votre barre de vie et à apprendre de vos erreurs. La progression se fait parfois assez tatillonne suivant les secteurs.
Le jeu reste un Metroidvania, mais l’appellation Bullet Hell n’est pas à ignorer tant, il y aura à faire entre les nombreux ennemis et leurs tirs en pagaille. Ici la tension va monter d’un cran.
Mais comme dans tout bon Metroidvania, il y aura aussi pas mal d’énigmes à résoudre. Pas de casse-tête trop difficile, mais il y a tout de même de quoi ralentir la progression et l’exploration. En parlant d’exploration, chaque biome de la carte dévoile non seulement le pourcentage de la zone explorée, mais aussi les objets et les ressources trouvés. Vous devrez par la même occasion, dénicher vous même des pièces pour acheter du matériel, les ennemis ne lâchant aucune monnaie.
Graphiquement, Tevi est très agréable avec sa touche choupie en pixels. Les dessins lors des animations faisant avancer le scénario sont aussi plutôt sympathiques à regarder et ne font pas du tout l’effet de provenir d’un jeu dessiné à la va-vite. Visuellement certains passages, avec de nombreuses boulettes à l’écran, sont très propres et ne font pas ralentir la Switch.
Est-ce que vous vous attacherez aux personnages du jeu ? Je ne pourrai pas répondre à votre place, mais outre sa tenue très sexy Celia cache une véritable personnalité et c’est elle qui fournit au trio les bons mots pour générer de l’humour dans le jeu. Tevi et ses responsabilités ne restent bien évidemment pas en retrait et on finira par ne lui souhaiter que du bonheur.
Le gameplay est accrocheur et respecte absolument toutes les cases du genre. Combat nerveux et explorations, saupoudré de boss et mini-boss font de Tevi, un excellent titre du genre.
L’arrivée régulière de nouvelles capacités nous empêche de sombrer dans la monotonie maladive du genre et c’est une très bonne chose, car on peut encore être surpris après avoir dépassé la moitié du jeu. De même, de nouvelles zones à découvrir arrivent de façon très régulière. Certes, on peut voir ça comme une façon de prolonger la durée de vie, mais cela est assez bien fait pour que cela se présente de façon très naturelle.
Pas un grand amateur du genre, malgré les nombreux jeux du style auxquels j’ai pu jouer, Tevi est un jeu incontournable pour tous ceux qui aiment les Metroidvania. L’ajout du style Bullet Hell n’est d’ailleurs pas sans rappeler The Knight Witch, mais ici l’approche reste toutefois différente, avec des combats notamment, bien plus nerveux.
Genre : Metroidvania, Shoot them Up
Langue : Anglais
Développé par : CreSpirit
Edité par : PM Studios
Sortie : 21 décembre 2022
PEGI : +7
Poids : 1572,00 MB
Plateforme : Switch, PC, à paraitre sur XBox et Playstation
Jeu testé sur Nintendo Switch
Jeu offert par l’éditeur
