Soyons immédiatement clair, je n’ai pas joué au premier Gonner et de mémoire, je crois que je n’ai jamais vu une seule vidéo du titre du studio Suédois Art in Heart. Total découverte donc pour la suite intitulée en majuscule s’il vous plait GoNNER2. On se contentera de Gonner2 pour mes yeux.
Il est assez aisé de décrire ce Die & Retry, mais bien plus difficile de se l’imaginer.
Pour faire simple (promis ça l’est !) vous êtes une boule bleue, sans tête au début (avec pleins de choix par la suite), avec un gun et vous devez sauter sur des plateformes, tout en avançant (pas toujours) en tirant sur des choses bizarres qui en veulent à votre misérable petite vie. Vous n’avez plus de munitions ? Songez au plaquage sur l’adversaire et il en lâchera. Tout ça dans un monde psychédélique où les plateformes n’apparaissent que lorsque vous êtes proche d’elles, le tout dans des niveaux générés procéduralement.
Vous y êtes ou pas ? D’ailleurs ne cherchez pas l’histoire, elle n’est jamais mentionnée dans le jeu. Pour faire vite, vous êtes Ikk et devez aider la Mort qui s’est fait piquer son chez elle par une entité mystérieuse.
Allez, on prend la manette en main… Et on découvre un jeu au gameplay très simple et immédiat. Je m’étonne de la souplesse de notre personnage Ikk, qui peut absolument faire n’importe quoi. Nous sommes loin de la maudite rigidité des Prinny (ça n’a rien à voir, mais je le dis malgré tout).
La hitbox essentielle dans ce type de jeu, surtout avec les ennemis présents en grand nombre, est aux petits oignons. Impossible de pester contre elle. Vous êtes mauvais (comme moi) vous ne pourrez vous en prendre qu’à votre propre personne et non pas au jeu, encore moins à la manette !
Vous récupérez une arme, un sac à dos pour le remplir d’options avantageuses (double saut, tir plus larges…), quelques munitions, sans oublier votre tête et vous voilà prêt à partir à l’aventure après avoir choisi un monde (parmi deux) plus ou moins difficile. Allez y tirez sur tout ce qui bouge pour récupérer des pièces qui vous permettront d’acheter de meilleurs objets, mais surtout pour ne pas vous faire tuer. Kill or be Killed !
On avance, on tire, on esquive, on saute, et une fois le monde éradiqué de la map, au bout du niveau, c’est la rencontre avec le Boss. Toujours imposant, surtout lorsque l’on compare à notre taille profondément ridicule. Mais l’habit ne fait pas le moine, nous somme David face à Goliath, tout est possible ! Même perdre, perdre bêtement, ne sachant pas trop où tirer sur l’imposante bête qui se trouve face à vous.
L’univers présenté ici est très onirique, voir totalement dingue. C’est très coloré, plutôt sans queue ni tête (!!!) mais c’est joli. Bon… Ok il faut aimer le genre un peu bariolé mais c’est joli, vraiment.
L’une des forces de Gonner2 outre le fait qu’il soit super addictif de par un gameplay simple et dynamique c’est sa bande son. Elle colle parfaitement à l’univers du jeu et cela rend la chose plaisante. J’ai immédiatement accroché, dès l’arrivée dans le hub central. Dans les niveaux c’est tout autant parfait et cela malgré les morts qui se multiplient et le temps que l’on y passe. Chose marrante, plus nous sommes efficaces plus la musique s’accélère, un tempo qui crée une sorte d’osmose entre le gameplay et la musique. Cela crée une forme de stress également car on se sent proche du boss alors que patatras on échoue (une fois de plus).
Niveau durée de vie, le jeu offre de la rejouablilité puisque vous pouvez, le cas échéant, trouver toutes les têtes et armes manquantes à votre collection (un très joli arbre à tête vous attend dans le hub central). Pas toujours évident de les dénicher puisqu’elles sont cachées dans les décors destructibles, aussi faut-il les trouver… A part tirer un peu partout, il n’y a pas beaucoup d’autres solutions.
Et puis il y a également le mode multi joueur. Alors il ne rend pas le challenge plus facile, mais il le rend plus fou. Pas essayé à quatre, avec le confinement c’est difficile (puisque c’est en local) mais déjà à deux cela devient un peu n’importe quoi.
Fun, rythmé, pas prise de tête (malgré la difficulté), épileptique visuellement et musicalement (avec sa musique éléctro) Gonner2 vous fera passer un bon moment seul mais aussi à plusieurs.
Genre : Die & Retry, Plateforme
Langue : Français
Développé par : Art in Heart
Edité par : Raw Fury
Taille : 2 GB
Sortie : 22 Octobre 2020
PEGI : +3
Plateforme : Switch, PC, Xbox One, Gamepass
Jeu offert par l’éditeur pour la réalisation de ce test
