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Avis : Clea [Switch]

Il y a tout juste quelques jours c’était Halloween, l’occasion de frissonner un peu (voir de sursauter) avec des jeux qui font peur (pas forcément sous la couette), voir des titres franchement dégueulasses. C’est qu’avec le confinement act 2, il a bien fallut chercher la frayeur ailleurs que dans la rue, faute de sortir en compagnie de personnes déguisées pour l’occasion. Il en faut pour tous les goûts n’est-il pas.

Tout ça pour dire quoi ? Et bien que Clea ça fout les chocottes et que c’est le genre de jeu idéal pour une journée/soirée Halloween à l’association ACJV ! Bon il faut un casque évidemment car Clea au même titre que The Coma (dont il reprend beaucoup de choses) joue sur le visuel, mais aussi et surtout sur l’auditif.

Développé par InvertMouse et édité par Sekai Games, Clea retrace la nuit cauchemardesque d’une fillette et qui se déroule dans un manoir aussi immense que glauque. Clea va faire un vœu en soufflant sur une bougie et de là va se passer ce dont tout enfants rêve au moins une fois dans sa vie, la disparition des adultes. Sauf que si les grands ne sont plus là, se sont les démons qui les ont remplacés. Clea, seule avec son frère va donc devoir se débrouiller pour comprendre pourquoi des disciples du Démon lui en veulent à ce point. Au passage les deux enfants en découvriront beaucoup sur les origines. Aussi faut-il réussir à vagabonder dans cette gigantesque demeure à la décoration lugubre.


Vous pouvez le voir au style 2D de profile le lien avec The Coma est assez évident, mais il ne s’arrête pas là puisqu’il reprend aussi son gameplay, à savoir, être discret, se cacher pour éviter la mort ! Des énigmes sont aussi au rendez-vous histoire que le jeu du chat et la souris soit un peu haletant. Rien de bien compliqué cependant. D’ailleurs la difficulté n’est pas aussi pointu que dans la série The Coma. Les points de sauvegardes sont assez nombreux pour avancer ‘sereinement’ si je puis dire.
Clea marque par son esthétique particulier. Les personnages principaux possèdent un style vraiment unique et me rappellent les pantins/marionnettes des contes Grimm que l’on avait durant les années 80 à la télé. Les décors sont quant à eux plus fades, moins détaillés. On ressent bien avec ce petit détail visuel que Clea n’est pas une grosse production. Ce n’est pas trop grave, mais tout de même pour certain cela pourra être un frein. De plus les murs des bâtiments sont pour ainsi dire assez souvent les mêmes. Il ne faudra pas compter sur ce repère visuel pour progresser dans les étages.
Pour l’ambiance sonore, privilégiez évidemment le casque. Il permet une immersion totale évidemment, mais aussi bien entendre où le Nemesis se balade, s’il est dans le couloir voisin. A contrario j’ai regretté des sons plutôt moches parfois, comme le cri du Démon qui vous poursuit.
Il y a quelques regrets dans ce Clea qui pourtant s’annonçait comme vraiment sympa. Tout d’abord la hit box vraiment faite à l’arrache. Trop souvent vous allez être mort alors que votre poursuivant est encore assez loin pour ne pas vous toucher. Pas de quoi être frustré car si vous vous y prenez bien vous ne devriez pas le rencontrer trop souvent. Enfin, et dernier point noir, gros point noir même … sa durée. En un peu plus de 2 heures vous aurez terminer les aventures de Clea et de son petit frère. Oui c’est court, mais c’est le prix à payer pour un petit jeu.


Clea est donc un petit jeu agréable, qui fait peur juste comme il faut. Malgré ses défauts l’essentiel est sauf.


Genre : Survival Horreur
Langue : Français
Développé par : InvertMouse
Edité par : Sekai Games
Taille : 1451,00 MB
Sortie : 30 Septembre 2020
PEGI : +12
Plateforme :  Switch


Jeu offert par l’éditeur pour réalisation de ce test

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