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Avis : Disgaea 7

Les Disgaea s’enchaînent plus vite que n’importe quelle autre série de RPG, mec. Nippon Ichi Software semble tenir là une véritable mine d’or pour se permettre d’enchaîner les sorties.

Marteler le joueur d’autant de jeux aussi rapidement, bonne ou mauvaise idée ? En-tout-cas, mec, la série a besoin de se renouveler, du moins selon moi, car depuis la parution de Disgaea 1 Complete et ses suites (à savoir Disgaea 4 Complete +, Disgaea 5 et 6) les titres s’encroûtent dans un gameplay vu et revu et au final pas vraiment intéressant.

On en discute souvent entre joueurs et joueuses de Tactical RPG, mais dans ce style de Jeu de Rôle console, mieux vaut-il un gameplay intelligent et qui évolue constamment, balayant ses acquis quitte à perdre ses fans ou bien mettre tout le paquet sur le scénario et se contenter d’un gameplay, vue et revue quitte à devenir ennuyeux ?

La réponse dépendra évidemment des mecs questionnés, mais NIS America semble avoir choisi sa voie pour ce qui est de Disgaea. On met tout dans le scénario et le gameplay, on reprend le précédent, on n’a clairement pas le temps de se pencher dessus.

Pourquoi je commence cet avis de cette façon aussi ennuyeuse ? Je pense que vous l’avez deviné. Disgaea 7 ne change absolument rien, sauf son scénario et c’est clairement son point fort ! Quel scénario !

Imaginez Disgaea 6: Defiance of Destiny dans un univers japonais féodal… Et voilà, mecs, vous avez Disgaea 7. Les développeurs de NIS America sont des génies.
J’exagère un peu, mais finalement le fait de ne pas se retrouver avec des démons qui veulent juste devenir le roi des démons, ça change un univers. Et ça tombe plutôt bien, car toute l’histoire racontée dans Vows of the Virtueless se déroule toujours dans Sous-Monde.

Et il s’y passe quoi dans le Sous-Monde cette fois-ci ?

Vous êtes dans le Sous-monde d’Hinomoto et plus rien ne va. Dans ce monde, autrefois, de nombreux démons avaient choisi de suivre le code du Bushido. Comme quoi, mec, on peut être démon et suivre quelques règles de bonne conduite comme l’honneur et le respect ou bien la vertu. Mais pour le Grand Amiral Expandor, tout ça ne sert à rien et seul le code de Destruction fait foi. Devenu maître de cette partie du Sous-monde de Hinomoto, le Bushido risque de disparaître. Heureusement, des personnes croient encore en ce code. Pirilika est une demoiselle de bonne famille originaire du Sous-Monde de la Paix, et pense que le culte au Bushido doit devenir le code ultime pour toutes est tous. Malheureusement, dans cette recherche du Bushido, elle va rencontrer un démon pas comme les autres : Fuji. Il s’agit d’un démon cruel, attiré par l’argent et très paresseux. Un duo qui s’annonce explosif dans un monde en plein chaos. Disgaea 7 propose une lutte du bien contre le mal très particulière, riche en vannes hilarantes, en rebondissements et pleines de nouveautés et surtout totalement en français. 

Vous l’aurez compris, Disgaea 7 cherche à faire très fort sur le scénario, mais aussi sur la vanne. C’est clairement le plus drôle de la série et l’ajout (enfin) du Français y est évidemment pour quelque chose, car les traducteurs ont dû et pu se faire plaisir tant le lore et le scénar se prêtent bien à la déconne. Les scénaristes de Disgaea ont cette fois bien cerné la façon de faire évoluer le jeu vers quelque chose de plus frais sans oublier le côté touchant souvent absent des précédents titres de la saga. Vous verrez que des deux personnages principaux de l’histoire, le plus idiot n’est pas celui que l’on croit. D’ailleurs il est même probable que vous finirez par vous attacher aux deux, même si il faut le dire, c’est très mal barré au début de l’histoire.

Ok, pour le scénario donc, qui a lui seul je dirai vaut l’achat de ce Disgaea 7, mais qu’en est-il du reste ?
Un scénar c’est bien, mais faut-il peut-être que le gameplay et ce qui compose le jeu tiennent aussi la route.

Toujours plus, comme on pourrait dire ! La licence Disgaea sait se faire alléchante en proposant toujours plus (quitte à nous perdre parfois avec toutes ces choses à faire pour progresser). Du contenu, en voilà donc avec évidemment de longues sessions d’optimisation de personnages (une bonne façon de perdre du temps) mais surtout désormais 45 classes de personnages (!!!) avec toujours des affinités à anticiper. N’oubliez pas au passage de booster les statistiques de vos armes. Vous verrez, elles sont elles aussi toujours plus nombreuses, de quoi vous y perdre, tout en sachant que pour en récupérer un maximum il est possible de les récupérer de nombreuses façon, comme par exemple : lors de récompense de quêtes, en les achetant, ou bien en les récupérant avec la machine à Gacha présente dans l’Hôpital.

La suite, vous la connaissez. En combat Disgaea 7 reste parfaitement identique à celle des opus précédents. Pourquoi changer une méthode efficace ?
Pour rappel, mec, on retrouve des chapitres divisés en plusieurs niveaux, chacun faisant progresser l’histoire à coup de dialogues (hilarants -normalement) entre les protagonistes du jeu. Grille de combat, déplacement de vos dix personnages en case par case, avec compétences et zone de déplacement propre à chacun.  Il est toujours possible de soulever un acolyte et de le lancer (attention aux Prinny, ils explosent !). Si vous exécutez l’ordre d’attaque d’attaque en fin de tour, vous pouvez lancer des coups spéciaux réunissant plusieurs protagonistes s’ils sont côte à côte.
Il ne faut évidemment pas oublier les foutues géocases qui peuvent quant à elles, soit être bénéfique à vos troupes, soit complètement retourner la partie à votre désavantage.

En ce qui concerne les nouveautés, on retrouve le mode Mégamax, qui comme son nom l’indique semble être inspiré par Pokemon, puisque nos héros deviennent gigantesques, avec des stats fortement boostées. Portée étendue, frappes plus puissantes et sur plusieurs adversaires etc… Grâce à ce mode Mégamax vous débloquerez un Mégaléfice à utiliser lorsque votre barre de rage sera au max.  
Ca fait beaucoup de Mega, mais ce n’est pas terminé puisque vous aurez aussi une jauge appelée luciférienne qui vous donnera encore d’autres capacités. On n’en finit plus !

Pour progresser réellement dans les Disgaeae vous avez évidemment le farming, c’est à dire, recommencer encore et encore la même zone, ou bien vous balader dans votre bateau (oui ici c’est un bateau) pour accéder à Spirite, l’Armurerie, le Comptoir de Triche (important ou non selon vos facilités à marcher sur le jeu), le Tableau des Missions, la Buvette ou bien encore l’Hôpital.
Tout ceci vous l’avez compris permettant à vos troupes de monter en stats très facilement, en général sans devoir combattre et en utilisant du Mana ou du Hells (la monnaie du jeu).

Issu de Disgaea 6, on retrouve la réincarnation des personnages et des objets. Associez tout ça à la fameuse et extraordinaire assemblée démoniaque et vous deviendrez le boss. Je rappelle que pour progresser dans cette assemblée et ainsi activer des bonus permanents sur toute votre équipe ou sur des fonctionnalités in game, vous devrez soudoyer les membres de ladite assemblée.

Un autre truc que j’ai beaucoup apprécié dans cette septième itération de Disgaea, c’est l’esthétisme du jeu. Je ne sais pas si c’est la palette de couleurs ou bien le style plus asiatique du jeu, mais je trouve l’ensemble bien plus propre que précédemment.
Par contre, il y a toujours de petits soucis que l’on retrouve toujours, c’est ce défaut de caméra qui nous gâche la lisibilité pour placer nos troupes. Rien n’a été fait pour rendre les combats plus agréables à ce niveau. Heureusement les actions et animations des attaques en combat sont toujours aussi belles.
Pour la musique, c’est aussi un grand oui, même si ça manque de compositions marquantes.

Mec, attention toutefois, la Switch semble avoir des difficultés à bien faire tourner le jeu par moment. Des ralentissements qui ne semblent pas apparaître sur la version PS5 selon les retours que j’ai pu lire.


Disgaea 7 apporte avec son histoire et son univers un véritable bol d’air frais à la série. Mec, c’est un petit renouveau que j’attendais impatiemment. Quelques nouvelles fonctionnalités intéressantes en font clairement le meilleur titre de la saga. Humour et plaisir de jeu sont au rendez-vous.
On retrouve toujours une difficulté croissante, mais surmontable en utilisant bien tout ce que nous propose le QG. Des aides essentielles a ne surtout pas mettre de côté sous peine de frustrations.


Genre : T RPG, Tour par Tour, Case par case
Langue : Français
Développé par : Nippon Ichi Software
Edité par : NIS America
Taille : 6183,00 MB
Sortie : 6 octobre 2023
PEGI : +12
Plateforme : Switch, Steam, Playstation 4


Jeu testé sur Nintendo Switch
Jeu offert par l’éditeur

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