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Avis : Gynoug

Que dire rapidement à propos de Gynoug ?
C’est un Shoot qui a eu la chance de sortir du Japon et même d’arriver chez nous en Europe.
Le titre date de 1991 et nous propose de vivre une aventure dans un style assez particulier.

Je dois vous l’avouer je m’attendais à un Shump extraordinaire puisque c’est comme ça que le nomme Gamekult dans une de ses news concernant le titre de Masaya Games. Sortie sur Megadrive dans lequel on retrouve Satoshi Nakai (Culdcept, Resident Evil Code Veronica) comme géniteur du bestiaire ainsi que Noriyuki Iwadare (Lunar, Grandia, Ace Attorney) à la musique, j’ai rapidement déchanté.

Non je n’ai pas aimé Gynoug et pourtant il a de bonnes qualités à revendre, mais avec moi ça ne l’a pas fait du tout.

Vous êtes un ange nommé Wor et vous devez sauver le monde d’Iccus envahi par des mutants qu’un certain Destroyer dirige. Bon c’est certain que ce n’est pas le scénario qui va m’aider à apprécier Gynoug, encore faut-il que je fasse attention aux scénarios dans les autres Shoot them Up auxquels je joue.

Comme je le dis, Gynoug a des qualités, mais hormis sa difficulté il y a de nombreuses choses qui ont fait que ça n’a pas matché avec mon petit cœur de joueur.
Alors oui le jeu est techniquement assez impressionnant pour de la Megadrive de 1991, notamment avec quelques parallaxes dans certains niveaux et surtout l’utilisation de distorsions en veux tu en voilà sur d’autres niveaux. Si effectivement le résultat mérite le coup d’œil, parfois trop c’est trop. Je pense notamment au niveau 5 qui en fait des caisses. Le choix de couleurs n’aidant pas (le nombre d’ennemis non plus) ce niveau est une véritable torture à traverser. En outre j’ai trouvé certain niveau (heureusement il n’y en a que 6) vraiment peu intéressants à traverser. Le château gothique du niveau 3 est d’un ennui ! Et puis nous retaper les mini boss avant le combat final dans le dernier stage, une belle idée perverse …
Alors ok, Gynoug propose de traverser des environnements variés car aucun des 6 niveaux traversés ne se ressemblent, mais vraiment peu d’entre eux m’ont donné du plaisir.

Musicalement c’est également un peu le même ressenti, c’est bien mais il n’y a aucun thème qui m’a vraiment marqué.

Je me demande bien ce que tous ces gens ont pu trouver à ce jeu.
En plus dans le gameplay il n’y a rien de bien transcendant. Votre ange ailé est certes plutôt réactif, mais face aux hordes d’ennemis ne propose pas vraiment des choses sensationnelles.
Entre les vagues nombreuses (mais pas franchement originales) d’ennemies vous allez devoir récupérer des gemmes rouges pour augmenter votre puissance de tir et des gemmes bleues pour en augmenter le nombre (permettant de tirer de façon plus large). Cette puissance n’est évidemment pas à prendre à la légère puisque lorsque vous mourrez vous perdez une partie de ces avantages, si bien que lorsqu’arrive votre dernière vie, vous n’êtes plus grand chose et il ne restera plus qu’à prier pour survivre assez longtemps pour récupérer des gemmes. Gynoug vous permet également de récupérer d’autres gemmes changeant votre type de tir, des parchemins vous donnant de la magie (que vous perdez si vous mourrez), et des plumes vous permettant d’augmenter la vitesse de vos déplacements.

Rien de sensationnel ici donc.
Gynoug peut cependant se révéler intéressant pour son univers assez barré il faut bien le dire.

Pour cette mouture 2021 Ratalaika Games a fait une nouvelle fois du bon travail. Ici tout est à l’identique de Gleylancer, à savoir l’option Rewind (assez utile ici il faut bien l’avouer), différents filtres dont le fameux filtre cathodique à l’ancienne mais également des cheats codes nous permettant d’avoir des vies infinies ou bien que nos tirs de perdent pas en puissance après chaque décès.


Non, autant j’ai adoré Gleylancer autant Gynoug m’a laissé de marbre. Les boss ont beaux être volumineux, le jeu a beau être propre techniquement cela n’a eu aucun effet sur moi. J’avais même qu’une hâte que ça se termine. Je vous dis pas la gueule que j’ai tiré en découvrant le dernier niveau à devoir me retaper tous les demi-boss.


Genre : Shoot Them Up
Langue : Anglais
Développé par : Masaya
Edité par : Ratalaika Games
Taille : 28,00 MB
Sortie : 15 octobre 2021
PEGI : +7
Plateforme : Switch, Playstation 4|5, X Box One|Series


Jeu testé sur Playstation 4 Pro
Jeu offert par l’éditeur

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