YS Monstrum
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Avis : YS IX – Monstrum Nox [Switch]

Après le long avis de J RPG Queen concernant la version Playstation 4 de YS IX (que vous pouvez lire ici même) je dois avouer que je n’ai pas grand chose à raconter de plus si ce n’est pour parler graphisme et la désillusion Switch, car ce n’est clairement pas très joli à regarder.

Mais finalement ce YS IX Monstrum Nox c’est finalement pour moi l’occasion de découvrir (ou plutôt redécouvrir) la licence. Car malgré mon âge avancé et le fait de bien connaître de nom YS, je ne connais que Ys : The Vanished Omens sorti sur Master System au siècle dernier.

Pas besoin donc de vous dire que YS a beaucoup évolué d’abord graphiquement, mais surtout dans son gameplay, délaissant un style proche de Zelda (de l’époque) pour se concentrer sur un Action RPG musclé, même si les phases d’aventures et d’explorations restent l’essence même de la série.


Paru le 26 septembre 2019 au japon, puis le 5 février 2021 sur PlayStation 4 en France, Ys IX Monstrum Nox arrive enfin la version Switch en ce début de juillet. Vu l’été que l’on se coltine pas besoin de vous dire qu’il arrive à point nommé pour s’occuper au lieu de profiter du soleil (le disque jaune dans le ciel).

Avant de parler technique et comparatif PS4 face à la Switch parlons un peu de l’histoire. Nous retrouvons Adol Christin accompagné de son pote Dogi. Nos deux compagnons veulent rentrer dans la ville de Balduq mais les autorités locales filtrent l’entrée suite à l’arrivée des Monstrums dans la cité. Arrive alors l’impensable, Adol est repéré comme étant recherché, ni une ni deux et sans résistance notre héros au cheveux rouge est envoyé dans la prison de la ville, un bâtiment réputé comme inviolable. Vous imaginez la suite, avec l’aide d’un autre prisonnier Adol va réussir à sortir de la prison jusqu’à ce qu’une certaine Aprillis fasse son apparition. Recevant une balle maudite de cette mystérieuse femme, voilà t’y pas que notre Adol chéri se transforme en Monstrum rencontrant par la même occasion ses futurs camarades de jeu.
Une entrée en matière assez courte de prime abords qui va ensuite naturellement découler vers la découverte des mystères que cache chacun des Monstrums. Nous allons rapidement comprendre également que l’intrigue tourne uniquement dans cette ville de Balduq et de sa prison. Je dois vous avouer que je me suis senti très étriqué au départ de l’aventure car les lieux sont très restreints et il faut attendre un bon moment avant que tout ne soit libre d’accès.

Pour couronner le tout la ville bien quelle soit plutôt grande, reste assez étroite avec beaucoup de ruelles et de nombreux endroits exigus. Heureusement la possibilité d’aller voir sur les sommets de la citadelle nous permet de prendre un peu d’oxygène.
L’autre souci de YS IX est son démarrage. La linéarité véritablement contraignante au début ne pousse pas à faire l’effort d’aller voir plus loin. Les premiers chapitres s’enchaînent de façon très identiques puisqu’ils se composent de la même façon : des quêtes secondaires, une mission de défense ce qui nous fait progresser dans l’histoire (avec l’arrivé d’un nouveau personnage), le tout entrecoupé de petits donjons qu’il faut explorer.
Des missions secondaires, qui si elles ne sont pas forcément obligatoires restent malgré tout fortement recommandées pour pouvoir avancer de façon assez confortable (pour l’histoire tout simplement). On retrouve notamment les classiques quêtes Fedex avec des objets à collecter, ou bien plus intéressant, des missions de sauvetages qui permettent d’enrôler de nouveaux personnages qui se retrouveront par la suite bien utiles dans votre repère secret dénommé le “Dent-De-Lion“, avec des quêtes, l’obtention de nouvelles armes etc…

Redondance et déconvenues jusqu’à présent pour ce YS IX Monstrum Nox et ce n’est pas terminé puisqu’avant de parler des combats (heureusement eux très bien conçus) le titre de Falcolm se présente comme plutôt faible niveau technique. J RPG Queen avait déjà pu parler des lacunes de la version PS4 avec des ralentissements et des graphismes dignent de la Playstation 2. Ici rien ne va mieux puisque la Switch souffre également des mêmes soucis, avec en sus de l’aliasing, des personnages totalement pixelisés et bien entendu du brouillard sur tout qui se présente au loin.
Quelle tristesse de voir tous ces décors durant la nuit de Grimwald aussi embrumés qu’une prairie un soir de septembre, ou bien des lieux aussi vides que le désert du Nevada.

Heureusement les graphismes ne font pas tout et YS IX est véritablement sauvé par son scénario et ses combats. Un duo convainquant qui pourtant n’est pas dénoué de défauts lui aussi.


L’histoire cache donc vous vous en doutez des choses mystérieuses concernant Adol, notre héros emprisonné malgré lui, la prison, les Monstrums et la belle Aprillis. Toutes ces découvertes arrivent progressivement, chapitre après chapitre avec un découpage classique certes, mais qui aborde la personnalité et le passé des Monstrums vous accompagnant. Evidemment le fait que le titre soit en français aide bien à la compréhension de la narration. On s’attachera plus ou moins à certains personnages et même si les phases de dialogues restent assez sommaires, aucun d’entre eux ne tombe dans la caricature.
Clairement YS IX n’est pas un classique jeu heroic-fantasy.

La présence des Monstrums (outre scénaristique) est là pour donner aux donjons des aspects bien plus techniques qu’il n’y parait. Avancer sereinement c’est bien maîtriser les pouvoirs que vous donnent vos compagnons. Pour progresser il faudra bien cogiter. De plus se sont des pouvoirs qui doivent être utilisés à bon escient face aux boss et au game design qui se dresse face à vous. Et j’en viens naturellement aux combats. Car si l’exploration est importante dans le titre de Falcom il ne fait le plus souvent qu’un avec ces moments d’affrontements souvent épiques.

On se retrouve donc avec des techniques à déclencher avec la gâchette et l’un des boutons associés. Ces attaques que l’ont peut associer à 4 touches permettent des actions variées. Il faudra également associer à ces attaques ‘puissantes’, les attaques ‘classiques’, mais surtout une garde et une esquive qui, mine de crayon, vous permettront de créer des contre-attaques sous formes de bonus techniques (mouvements accélérés, coups plus puissants…) de quoi vous avantager ou bien vous permettant de faire basculer le combat. Attention toutefois ce n’est pas facile à utiliser, car il faut être très précis. Ce gameplay varié permet tout simplement d’éviter au combat de devenir bourrin. C’est bien vu de la part du développeur surtout lorsque l’on est face à des boss immenses et plutôt forts, pourvu en PV et en techniques bien roublardes. On peut d’ailleurs féliciter Falcom pour son talent créatif sur certains boss avec un bestiaire très sympa.
On regrettera par contre une caméra complétement aux fraises lors des combats dans des zones un peu restreintes nous privant d’une bonne visibilité. Rageant. De même on pourra se poser quelques questions quant à l’IA des monstres plus génériques qui tombent dans le vide (sur les hauteurs de la ville) ou bien qui s’amusent à vous oppresser à plusieurs sans que vous puissiez faire quoi que soit. Dérangeant.

Outre ses phases de donjons, YS propose également des phases de Tower Defense où vous devez protéger un obélisque face à des vagues d’ennemis. Ils arrivent de partout sous plusieurs vagues, en grand nombre, avec une dernière contenant des ennemis moins nombreux mais nettement plus coriaces. Leur but, évidemment détruire le cristal contenu dans l’obélisque. C’est une partie du jeu qui se veut bien plus rythmée que les ballades en ville ou dans les donjons.

Je n’allais pas mettre un terme à cet avis sans vous parler de la bande son qui fait largement le travail avec de bonnes musiques qui collent parfaitement à l’action. Les voix anglaises font le travail pour une fois.


YS IX Monstrum Nox m’a convaincu avec un gameplay très efficace. Reste maintenant à aller au bout de l’aventure pour découvrir le fin mot de cette histoire.
Le titre de Falcom prouve (une fois de plus) que l’aspect visuel ne fait pas tout lorsque la base est solide. Cependant il serait bon pour les développeurs de passer à un autre moteur graphique, car ce dernier est vraiment daté et ça commence vraiment à se voir. Ce petit travers empêche clairement au jeu de devenir un must have et seuls les joueurs les plus véloces en la matière se pencheront sur le sujet. Dommage pour les autres.


Genre : A RPG, RPG 
Langue : Français
Développé par : Falcom 
Edité par : NIS America
Sortie : 9 Juillet 2021
PEGI : +12
Poids : 3252,00 MB
Plateforme : Switch, Playstation 4, Steam

Jeu testé sur Switch
Jeu offert par l’éditeur

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1 commentaire

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