Genre : Aventure / Action
Langue : Français
Développé par : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Taille : 6.3 Go
Sortie : 20 Septembre 2019
PEGI : +7
7/10
Quand les rumeurs allaient bon train concernant un remake 3DS du cultissime The Legend of Zelda: Link’s Awakening sorti en 1993 sur Nintendo Gameboy et en version DX 5 ans plus tard sur Nintendo Gameboy Color, Nintendo nous sort un lapinou de son chapeau par une annonce à la fin d’un Nintendo Direct en Février dernier.
En effet, Big N nous informe de la sortie du remake de Link’s Awakening non pas sur sa vieille portable en fin de vie qu’est la 3DS mais bien sur Nintendo Switch. Les premières vidéos font réagir et tous les fans du jeu d’origine sont heureux, malgré certaines critiques sur la Direction Artistique du jeu.
Testé lors de la Japan Expo en Juillet dernier, j’ai mis les mains sur la démo mise à notre disposition sur le stand de Nintendo. Mes réactions à chaud furent relativement bonnes même si ma vue de quarantenaire dépassée n’aimait pas trop ce flou pour imiter la chaleur ambiante de la plage.
Maintenant, passons au test car ça risque de faire grincer certaines dents….
COCOLINT… MON AMOUR
Le pitch du jeu n’a évidemment pas changé d’un iota dans ce remake. Vous êtes toujours ce lutin à tunique verte, mais cette fois, à bord d’un bateau de fortune luttant contre une violente tempête. Notre Link adoré tombe par-dessus bord….
Vous vous réveillez et vous tomber nez à nez avec une charmante jeune fille du nom de Marine et de son père, Mario… euh non, désolé il se prénomme Tarkin. Ces derniers vont indiquent que vous vous êtes échoués sur l’Ile Cocolint.
De retour sur les lieux, où vous avez été découvert, un hibou vous interpelle en vous indiquant être l’élu qui devra réveiller le Poisson Rêve.
À vous de découvrir l’île et de la ratisser de fond en comble pour pouvoir obtenir les 8 instruments permettant le réveil de ce poisson…
SIMPLE MAIS TOUJOURS EFFICACE….
Comme tout Zelda qui se respecte, nous sommes face à du classique, un bouton pour donner un coup d’épée, un second pour soulever les objets (une fois l’objet pouvant le faire a été trouvé), deux autres assimilés à des slots pouvant être interchangés permettant l’utilisation de capacités ou d’objets via le menu inventaire. Le petit plus utile et qui a un véritable intérêt c’est l’utilisation du bouclier vous permettant de vous protéger et de contrer les attaques de lancer (type fléches ou lances).
Toutes ces capacités ou objets spéciaux permettant à Link de progresser dans son aventure sont à trouver dans chacun des 8 donjons du jeu gardés par un boss, vulnérable, à cette capacité gagnée.
GAMEBOY …. SWITCH …. 26 ans
Le bond des 26 printemps se fait bien ressentir quand on est devant cette version Switch.
L’aspect plastique des décors et des personnages donne un côté jouet et enfantin fort sympathique. Cette direction artistique retransmet bien l’esprit originel du jeu.
Les musiques reprennent les thèmes d’origine avec de belles sonorités. Tout est propre malgré la présence très légère de chutes de framerate en cas d’ennemis abondants à l’écran, mais rien de méchant.
SWITCH …. GAMEBOY … – 26 ans
Au niveau de la durée de vie, c’est là où demeure le gros point faible du titre.
Oui, il y a la chasse aux fragments de cœur, aux coquillages, l’ajout d’un mode « difficile » (absent de la version d’origine), du donjon supplémentaire de la version DX de 1998 et de la création de donjon optionnel mais nécessaire pour obtenir les quarts de fragments de cœur restants, mais même avec tout cela le jeu se finit en 12 heures grand max (j’en parle en connaissance de cause car je l’ai fini à 100 % dans ces conditions).
On se rend vite compte de la petitesse de l’Ile et de la taille des donjons….
Oula, j’entends les gros sabots des fans dernière moi… CALMEZ VOUS….
Oui, on est confronté à un dilemme car ce jeu est magnifique et pour beaucoup il est le meilleur épisode 2D de la série (même si je ne suis pas d’accord, mais ça, c’est une question de point de vue)
Mais … il y a un mais. Un remake d’un jeu portable 8 Bits sur une console de salon ça reste un jeu portable avec la durée qu’une GAMEBOY techniquement pouvait faire à l’époque.
Il aurait peut-être été plus judicieux pour Nintendo de laisser ce jeu sur une vraie console portable comme l’est (et pas…était) la 3DS. Même si je pense fortement aussi que le projet d’origine devait sortir sur cette plate-forme, mais que Nintendo a préféré en faire autrement….Business is Business
Business, c’est le mot car mettre 50 euro pour un tel jeu me donne arrière goût d’arnaque tout de même…
Mais mention spéciale à l’Amiibo spécifique à ce jeu du personnage de Link qui est trop choupi et qui permet de débloquer dans le mode « Donjons » de se confronter à Link noir.
Alors, on est face à un bon jeu mais qui n’est pas à sa place et je pense que les fans adoreront s’y replonger (comme moi d’ailleurs…) mais pour les non-initiés ou qui ont été bercés que par Breath of the Wild risquent d’être déçu….
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