Résumé :
Sasha et Mélina sont deux lycéens ASSP venus effectuer leur stage de terminal en EHPAD. Après avoir tous deux raté un jour de stage, ils ont l’idée de rattraper celui-ci avec l’équipe de nuit.
À leur arrivée, l’équipe de nuit n’était point présente et une violente tempête de neige survint, causant une coupure de courant. Les deux stagiaires se retrouvent alors piégés au sein de l’EHPAD, cet établissement chaleureux et lumineux qu’ils connaissaient se transforme en un instant en un lieu sombre et froid où désormais hurlements bestiaux et cris de douleurs résonnent. Suite à cela, les deux jeunes feront la rencontre d’une étrange entité écarlate, qui n’est autre que ” La peur “.
Sasha et Mélina devront faire face à leurs pires cauchemars. Mais le plus dur sera d’affronter les affres du passé et survivre aux traumatismes que la vie leur a fait endurer. Le poids d’un meurtre sur la conscience, un monstre du passé et une enfance brisée.
Quand La peur en personne jette son dévolu sur vous, il ne vous reste plus qu’une solution… SURVIVRE.
Confrontés à la part de ténèbres qui sommeille en leur for intérieur Sasha et Mélina seront-ils en mesure d’affronter celle-ci ou seront-ils engloutis par leurs peurs ?
Avis :
J’ai découvert Aurélien et son premier roman, « La lumière écarlate » lors du salon du Dormantastique en juillet 2022, et j’ai de suite accroché au pitch fait par l’auteur. Thriller, horrifique, peurs, Ephad… Il ne m’en fallait pas plus pour le choisir dans la foultitude de livres et d’auteurs présents ce jour là (plus de 50 si mes souvenirs sont bons).
Aurélien Villeneuve a une imagination débordante, il n’avait jamais finalisé d’écrit, il manque de confiance en lui, mais il a été édité ! C’est grâce au soutien de ses amis et sa famille qu’il s’est lancé et qu’il a achevé « La lumière écarlate » édité chez Les éditions Sydney Laurent.
On sent dans ce premier roman, la jeunesse, la fougue qui l’a habité lors de l’écriture de ce livre. Tout est dans l’action, pas où peu de place pour les descriptions. On laisse travailler notre imaginaire pour se représenter les lieux et tout ce qu’il s’y passe. Et ça fonctionne. On entre de suite dans l’histoire et on la laisse nous emmener dans ces lieux effrayants en compagnie de Sasha et Mélina. D’ailleurs, Sasha ne serait pas Aurélien ? J’ai l’impression que l’auteur à laissé une grande part de lui dans ce livre, à tel point qu’on peut l’identifier au ‘héros’. Il me semble avoir vu que les réactions des personnages ont été beaucoup travaillé pour leur donner ce côté très réel que l’on retrouve dans l’écriture. C’est brut, c’est comme si quelqu’un nous racontait l’histoire avec ses mots, sans fioritures inutiles, et cela donne un style (particulier ?) au livre.
« La peur »… Nous y sommes tous confrontés régulièrement. Mais combien d’entre nous arrivent à l’affronter et à la surmonter ? Combien d’être nous réussissent à se détacher du passé ? Combien arrivent à oublier les traumatismes ? On a beau dire que c’est bon, c’est terminé et qu’il faut oublier, mais cela revient quand même de temps en temps pour nous hanter et c’est ce qui arrive à nos deux protagonistes qui vont devoir affronter leurs peurs dans des scènes effrayantes. Leur but ? Survivre !
J’ai dévoré le livre en une journée tellement j’ai adhéré au récit. J’aime beaucoup ce genre de livre et Aurélien et « La lumière écarlate » ont su me captiver.