Livres roman

J’ai lu : La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Résumé :

La Princesse de Clèves montre l’effet ravageur de la passion dans une âme qui se veut maîtresse d’elle-même. De la première rencontre avec le duc de Nemours jusqu’à la fuite finale dans le « repos », en passant par un aveu qui cause la mort de son mari, Mme de Clèves assiste lucidement à une déroute contre laquelle ses raisonnements restent impuissants. Mme de Lafayette combat ainsi une grande partie de la littérature amoureuse avec cette arme qui s’appelle l' »analyse ». Mme de Lafayette ne l’a pas inventée. Mais jusque-là, elle ne servait qu’à expliquer le comportement des personnages. Ici, pour la première fois, l’analyse devient un moyen de progression et la substance même du récit. Cette audace explique la fortune exceptionnelle du roman, et sa nombreuse postérité.

Avis :

La littérature classique est difficilement abordable par tout le monde. Il faut réussir à s’imprégner du livre, des personnages, de l’écriture… Mais il y a tellement de richesses dans ces livres provenant d’un autre temps.
Certains vont les trouver désuet, pompeux, d’autres trop compliqués, ou encore trop long… Chacun ira de son commentaire, mais aucun n’arrivera à enlever de sa superbe à ce premier roman classique écrit avec finesse par une femme et paru d’abord anonymement en 1678. On peut le qualifier d’historique bien que certains aspects soient imaginaires comme le sont les personnages principaux.

L’histoire se déroule de 1558 à 1560 à la cour du roi Henri II. C’est l’histoire d’un amour impossible entre Mademoiselle de Chartres, devenue la Princesse de Clèves après avoir épousé le prince de Clèves, et le Duc de Nemours. Mademoiselle de Chartres, écoutera les conseils de sa mère et épousera le Princes de Clèves. Elle rencontrera par la suite le Duc de Nemours. L’amour sera immédiat entre eux, mais impossible car elle est fidèle à son époux. Elle lui avouera toutefois son inclination pour un autre sans lui révéler qui est l’homme qui occupe ses pensées. Même après la mort de son mari (mort de chagrin, car lui est très épris de sa femme) elle ne pourra se résigner à en épouser un autre alors que même le vidame de Chartres leur a donné son accord. Elle se retirera dans un couvent.

L’amour est le thème essentiel. L’amour passion, l’amour non retourné, l’amour à en mourir, l’amour vrai, l’amour fort… La morale, les valeurs sont aussi des points forts du livre. Valeurs et morale d’une mère, valeur du mariage, fidélité…

Madame de la Fayette nous offre ici un livre complet empli de sentiments tous plus forts les uns que les autres. Ce livre offre à réflexions, à comparaisons avec le monde actuel. On a l’impression de lire les ‘potins’ de l’époque… Une telle s’est entichée de untel et blablabla…

Les sentiments sont forts tellement ils sont impossibles. On souffre pour eux, on pense avec eux, on aimerait les guider, les conseiller, leur dire qu’ils vont souffrir et qu’il faut faire d’autres choix que ceux qu’ils font… Mais nous ne sommes que les lecteurs passifs de cette tragédie amoureuse qui laisse un goût de désespoir.

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