1994, musicalement c’est l’année où tout débute vraiment pour moi.
Avant c’était très limité, à cause d’un non intérêt pour la musique. Mise à part Jean Michel Jarre, Dire Straits et quelques tubes Pop diffusés à la radio, c’était le néant. Pas de CD à la maison (sauf Rendez-vous de JMJ et quelques Dire Straits) pas de K7 ou très peu, j’étais une âme quasiment vierge à la recherche d’une musique, de LA musique.
En 1994, à 17 ans c’était encore l’âge de l’errance et quelques radios ont proposé des choses qui ont changé ma vie musicale, mais pas que…
Plus jeune j’écoutais Zegut sur RTL, ce qui je pense m’a inconsciemment dirigé vers le Heavy Metal par la suite mais en attendant, en 1994, je suis passé par la Dance de l’époque (que toute ma génération a écouté) et puis deux titres sont arrivés et ont tout bouleversés.
Digging the Grave de Faith No More groupe jusqu’alors inconnu et ce High Hopes de Pink Floyd. De Pink Floyd je ne connaissais que Money et The Wall véritables titres intemporels.
High Hopes, c’est avant tout cette introduction avec ces cloches et ce piano reconnaissable immédiatement. Et puis cette voix suave et hypnotique de Gilmour. Depuis j’ai bien sur découvert bien plus chez Pink Floyd, des albums incroyables ( Wish You Were Here ou The Dark Side Of The Moon), des titres magiques (Shine on you Crazy Diamon)… mais ce titre, s’il marque la fin d’un album et la fin du groupe avec génie reste à contrario pour moi le début d’une aventure, le début d’une vie de mélomane.
Je crois simplement que ce titre est celui qui m’a donné envie de m’intéresser à la musique, de l’écouter et surtout de l’apprécier, car la belle musique et les belles mélodies, ça ne se consomment pas comme un autre produit. C’est unique, unique à chacun et c’est ce qui rend la chose si belle.
