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Avis : Labyrinth of Zangetsu

Amateur de Donjon-RPG/Dungeon Crawler, je me suis intéressé à Labyrinth of Zangetsu grâce à son esthétisme très particulier, voire presque risqué !

Oui risqué, car vagabonder dans de multiples donjons uniquement composés de deux couleurs (le noir et le blanc) il faut clairement soit être courageux, ou soit voué un saint amour au genre.

Et bien me voilà à arpenter ce monde étrange, à l’époque du Japon féodal, en fin de vie, dû à une encre corruptrice qui s’attaque à tout être vivant. Elle prend possession de tout ce qu’elle touche et transforme ainsi le paysage en une monochromie qui rend fou. Les animaux, les plantes et bien évidemment les hommes subissent cette folie qui corrompt tout sur son passage.

Tout ? Non, il existe un village peuplé d’irréductibles habitants qui résistent encore et toujours face à ce miasme dévastateur qui réveille les morts.

Pour faire le travail et combattre ce mal nouveau et effrayant, Ido, le dernier rempart, va devoir faire appel à des guerriers provenant des quatre coins du monde.

Après un tutoriel très classique, où l’on apprend à se déplacer et après quelques tâches quelconques, il est temps de partir découvrir ce qu’il se cache derrière cette étrange encre.

Sans surprise, nous sommes lâchés dans de nombreux couloirs où après avoir progressé, il faudra revenir à notre point de départ pour faire des rapports et booster nos capacités. Non Labyrinthe of Zangetsu ne révolutionne pas grand-chose dans le genre, du moins au début.

C’est dans la partie combat que le jeu se démarque de ses camarades. Complexe, car tactique, mais simple à prendre en main, il faudra aussi prendre des risques pour affronter vos adversaires lambdas, mais aussi et surtout les boss. Le jeu demandant en effet quelques prises de risques assez inattendues, mais également l’obligation de farmer pour pouvoir tenir tête aux gros morceaux du jeu. Peut-être allez vous mourir fréquemment avant de maîtriser le gameplay, toujours est-il qu’une fois bien en main, on arrive à prendre du plaisir.

Dites vous bien que lorsqu’un affrontement débute, il peut se passer énormément de choses, autant à votre avantage qu’à votre désavantage. On ne sait pas sur quoi on va tomber (de un à vingt ennemis), et on ne connaît pas non plus notre facteur « dégât » puisqu’il est semble-t-il lui aussi aléatoire. Vous pourrez donc être capable de porter un coup avec des dégâts au max ou bien tout simplement échouer !

Ainsi, avant de partir en campagne, vous devrez avoir choisi les six membres de votre équipe suivant des capacités de base. Lors des combats, et avant de lancer les festivités et le premier tour, vous devrez choisir les actions de vos personnages. Avec les personnages de soutiens et ceux d’attaques, vous devrez alors préparer les actions à venir. Coups physiques ou sortilèges sont au programme. Mais n’oubliez jamais qu’ils peuvent échouer.

Mais ce n’est pas tout. Je ne vous ai pas encore tout dit sur vos alliés. Tout d’abord, vous allez créer une équipe de six personnages (via une liste déjà existante). Ces six héros, qui normalement grâce à vous mettront un terme à cette encre, doivent porter un nom, mais vous devez également leur donner un job en tenant compte de leur race. Il faut donc savoir que certaines races ne peuvent se placer en soutien ou bien posséder certaines compétences. Vous pourrez même perdre certains points de compétences en montant de niveau. Sachez, sans surprises, que vous pouvez plus ou moins tout faire avec les humains qui peuvent se battre autant devant que derrière et qu’ils sont en plus compatibles avec toutes les classes.

Tout ce système est donc à prendre en considération pendant les combats, mais également aussi hors des combats, lors des montées de niveaux (qui se font hors des labyrinthes), des armements, mais aussi lors des crochetages des coffres. Certaines races (mages et clercs) possèdent un certain nombre d’utilisations des sorts…

Autre vilaine particularité, tout l’argent que vous avez pu récolter durant votre petite sortie est à utiliser aussi bien pour acheter de l’équipement que pour soigner la corruption ou bien encore ressusciter vos personnages morts. Évidemment tout cela à un coût (plutôt onéreux) mais là où vous devez faire très attention, c’est lorsque toute votre équipe meurt. Une fois revenu à Ido, votre porte-monnaie prend immédiatement une claque et il devient alors difficile de recommencer avec une équipe complète, vous obligeant à arpenter à nouveau des zones plus safe, pour gagner un peu de monnaie.

Si de par cet aspect, il vous semble que Labyrinth of Zangetsu se présente comme difficile, dites vous bien, qu’il n’existe aucune sauvegarde manuelle. En soit, cela ne change rien à la difficulté du titre, mais comme j’ai pu le lire, certaines fois, la sauvegarde plante et il faut refaire l’intégralité du jeu.

Pour le gameplay, il est à apprendre sur la longueur pour être maîtrisé comme il faut.

Le soucis du jeu, et cela même si graphiquement c’est agréable, c’est qu’on a la sensation d’être encore et toujours au même endroit. C’est déjà le cas dans un Donjon RPG classique, alors imaginez ici, avec ce

tte monochromie constante. Oui c’est original, cet effet encre, pour un jeu de ce type, oui au début on trouve cela sympa, voir attirant, mais nous sommes sur une répétitivité clairement épuisante. Le comble: libérer les environnements de l’emprise de l’encre et du miasme ne signifie en rien faire revenir les couleurs !


Maintenant, que vaut Labyrinth of Zangetsu ?
Le jeu est bien trop classique pour marquer les esprits et cela malgré une prise de risque esthétique. Son système de combat et ses mécaniques, bien qu’efficaces, se voient quelque peu ternis par un côté bien trop aléatoire pour donner du plaisir de jeu.
De plus, le genre étant déjà très redondant, il est fort possible que les curieux finissent par se lasser. Les aficionados des Donjon RPG/ Dungeon Crawler pourrons tout de même y trouver leur compte en attendant l’arrivée de Etrian Odyssey HD.


Genre : Donjon RPG, Dungeon Crawler 
Langue : Anglais 
Développé par : ACQUIRE Corp.
KaeruPanda Inc.
Edité par : PQUbe 
Sortie : 20 avril 2023 
PEGI : +12 
Poids : 482,00 MB
Plateforme : Switch, Playstation 4, Steam

Jeu testé sur Nintendo Switch
Jeu offert par l’éditeur

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