Les Schtroumpfs 2 – Le Prisonnier de la Pierre Verte
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Avis : Les Schtroumpfs 2: Le Prisonnier de la Pierre Verte

Après un premier épisode plutôt concluant, que vous soyez un jeune joueur, ou bien un plus vieux, ayant connu les mésaventures des petits personnages bleus sur Super Nintendo ou Megadrive, Microids nous sert sur un plateau un deuxième volet, tout aussi sympa, mais pas sans défaut.

Notre histoire débute dans le village des Schtroumpfs où le Schtroumpf Bricoleur n’étant pas totalement satisfait de son SchtroumpfoMix part à la recherche de la Pierre Verte dans la masure de Gargamel pour améliorer son outil. Je vous vois déjà avec vos yeux ronds, vous demander pourquoi j’utilise le mot masure pour parler de la maison du méchant sorcier. Et bien tout simplement parce que c’est le terme employé dans le jeu pour nommer la bâtisse de Gargamel.

Sans surprise, et pourtant accompagné de la téméraire Tempête (issu des BD Les Schtroumpfs et le Village des filles – paru chez Le Lombard), Schtroumpf à lunettes et du Schtroumpf Bêta, tout se passe mal et la Pierre finit par libérer un certain Solas qui était jusqu’alors prisonnier à l’intérieur. Ils vont devoir s’allier à Gargamel pour retrouver l’entité libérée afin de retrouver les fragments de la Pierre Verte et la reconstituer avant que celle-ci ne plonge le monde des Schtroumpfs dans le chaos. Une fois de plus, Les Schtroumpfs 2: Le Prisonnier de la Pierre Verte est une intrigue inédite comme le jeu précédent. Dans son ensemble, l’histoire reste fidèle à l’œuvre de Peyo, et le scénario tient plutôt bien la route face aux dernières bandes dessinées. Le jeu reste dans le ton et l’esthétisme classique connu (41 premiers albums) et ne s’approche pas du tout de la version 2023 revu par le dessinateur Tebo (toujours chez Le Lombard). Le studio OsOme respecte donc bien le matériau d’origine, même si j’ai trouvé un petit manque d’humour. La mise en scène est assez sympa, avec des cinématiques qui sont très réussies.

Après, on peut se plaindre et reprocher au studio d’avoir conçu des jeux où les Schtroumpfs tirent sur tout ce qui bouge, mais le scénario tient suffisamment la route que l’on finit par accepter ce choix de gameplay. Je maintiens qu’un jeu Schtroumpfs à la sauce Lemings pourrait être intéressant. Côté immersion, les voix françaises sont assez bonnes, mais certains doubleurs semblent s’être plus investis que d’autres. J’ai eu du mal avec Emmanuel Curtil qui me semble-t-il donne sa voix à Gargamel, mais j’ai été plus convaincu par le Schtroumpf Bêta ou bien par Tempête. Pour les musiques, le studio a pondu une ambiance assez sympathique, qui s’inscrit plutôt bien dans l’univers des Schtroumpfs. 
Mission Malfeuille avait proposé un gameplay intéressant avec un style se rapprochant de Luigui’s Manson 3 (souvenez vous du Vaporisaschtroumpf) et pour ce deuxième épisode, le studio français a (je pense) malheureusement décidé de s’orienter vers Ratchet et Clank. Non pas que l’idée soit mauvaise, mais l’utilisation qui est faite de l’inspiration rend le jeu très redondant. Le Prisonnier de la Pierre Verte reste malgré les défauts dont on va parler un jeu plaisant.

le Schtroumpf Bêta va encore faire une bourde

Dites donc au revoir au Vaporisaschtroumpf et dites bonjour au SchtroumpfoMix et à toutes ses capacités. Cette arme possède en effet plusieurs modes de tir nous permettant de progresser dans les niveaux. Avec l’arme en question, il sera possible de briser des cristaux, coller des parois, magnétiser certaines plateformes ou bien repousser vos assaillants. Des mécaniques utiles pour progresser dans ce jeu de plateformes, mais peut-être pas assez utilisées au final.

Le jeu pêche par sa redondance et un manque de fun vis à vis de son prédécesseur. Pourtant, l’utilisation de ses modes de tirs aurait pu casser un peu tout ça. Malheureusement, les trois mondes que l’on traverse sont bien trop longs et surtout bien trop linéaires pour s’éclater véritablement. On progresse dans un couloir interminable avec de temps à autre des CristoBêtes à désinguer. L’autre souci, c’est que ces ennemis sont parfois plus de quarante dans la même zone de combat (ils arrivent par vague rassurez-vous), cela devient usant et ennuyeux. Plus de combats, mais sur des séquences plus courtes auraient, je pense été une bien meilleure idée, car pour certains jeunes joueurs cela risque de rapidement lasser, surtout lorsque l’on est acculé comme à certains moments.

La première quête est longue, longue, longue…

A contrario, on retrouve des séquences de plates-formes (bien que longues) parfaitement maîtrisées. Découpées en secteurs, il y a des petites énigmes à résoudre (avec les différentes munitions disponibles pour votre SchtroumpfoMix), de nombreux cristaux à ramasser (le 100% est possible mais fastidieux à cause de ces longs couloirs). Nos Schtroumpfs sont très maniables avec un double saut et un dash franchement très facile à utiliser et à manier.

Outre le gameplay inspiré de Ratchet & Clank, il y a également les très nombreux portails à traverser. Ici, pas de SSD magique (ou on m’aurait menti sur les capacités de la Switch), puisque chaque portail amène vers un endroit bien défini et il est impossible de choisir librement son portail. Le rendu aurait pu être plus immersif avec une toute petite animation lors du franchissement. Il faudra se contenter de rien, puisqu’à peine votre Schtroumpf pose le pied dans le portail, il ressort immédiatement de l’autre côté. Pour les plus jeunes (et moins jeunes d’ailleurs) la difficulté n’est pas du tout relevée, et il sera possible de rouler sur le mode normal quel que soit votre niveau. Attention toutefois à certains rendez-vous avec les très nombreuses CristoBêtes. Le souci viendra plutôt des placements de caméra pas toujours bien placés et vous empêchant de bien anticiper vos trajectoires, notamment lors des sauts de plateformes. Allez au bout vous prendra environ 8h, si vous ne cherchez pas à récupérer tous les cristaux qui traînent ici et là. Ajoutez à cela quelques zones spéciales chronométrées (sous forme de défis) qui vous permettront de récupérer plus encore de cristaux. La difficulté de ces défis est assez étrange, car très relevé. Réaliser le meilleur chrono paraît intenable !

Parfois, c’est pas jolie jolie

Les fameux cristaux, essentiels dans le jeu, puisqu’ils représentent la monnaie échangeable contre des améliorations de votre arme et de votre personnage, avec de meilleures capacités de tir notamment. Même avec ces améliorations, il sera bien difficile de réaliser la moindre prouesse dans ces niveaux. 

Graphiquement, je n’ai pas trouvé que c’était moins beau que Mission Malfeuille, mais on y retrouve les mêmes bugs graphiques, à savoir des textures manquantes. Il y a aussi une belle déception vis à vis de son prédécesseur, car le jeu de 2023 n’est pas varié dans ses environnements. On nous ressors souvent les mêmes décors avec quelques modifications dans les trois mondes traversés que soit dans la forêt, la montagne ou le désert. Le jeu sur Switch souffre de ralentissement, mais pas de quoi nous arracher les cheveux. Cela reste largement jouable, donc restons tranquille quant aux critiques à ce niveau.

Il est possible de gagner des améliorations pour vos armes et de nouveaux pouvoirs

Les Schtroumpfs 2: Le prisonnier de la Pierre Verte est une aventure sympathique.
La mission est donc réussie, mais et c’est bien dommageable contient trop d’erreurs pour devenir aussi intéressant que son aîné.
Il n’y a pas assez de variété dans les situations rencontrées ou dans les décors. C’est ou plateforme sur de longs couloirs ou jeu de tir durant au moins 5 minutes.
Les combats, pourtant pas très nombreux, sont biens trop longs et si Game Over il y a, on n’a pas forcément envie de se retaper 10 minutes de bastons. J’aurais aimé davantage d’énigmes et de phases de plateforme car malgré une caméra pas toujours top, c’est ici que les Schtroumpfs sont plaisants à jouer. 


Genre : Plateforme
Langue : Français
Développé par : Osome Studio
Edité par : Microids
Taille : 7.18 Go
Sortie : 2 Novembre 2023
PEGI : +7
Plateforme :  Playstation 4|5, Switch, PC, Xbox One|Series


Jeu testé sur Nintendo Switch
Jeu offert par l’éditeur

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