Nous retrouvons donc nos chers voleurs fantômes pour un énième spin off mais cette fois-ci dans un gameplay tactical à l’instar d’un « Xcom » ou plus récemment un « Mario + Rabbits ».
Ce spin off sera t’il à la hauteur du jeu culte dont il est dérivé ?
C’est ce que l’on va voir ensemble. Je vais donc dresser une liste non-exhaustive des choses que j’ai appréciées et inversement. (Attention, il y aura un peu de spoils de Persona 5 mais en même temps, si vous choisissez de jouer à P5T, on estime que vous savez déjà. Sinon… VOUS FOUTEZ QUOI, LA !?)
Commençons par les points positifs.
Tout d’abord, place à l’histoire. Les événement se déroulent après la fin de Persona 5, peu avant que le protagoniste rentre chez lui. On commence dans le Café Leblanc avec la bande de personnage habituelle quand tout à coup les voleurs fantômes se trouvent téléportés dans un environnement se nommant « Royaume » ressemblant beaucoup à une parodie de la France lors de la « Révolution » et se font attaquer par une sorte d’ombre se nommant Marie, portant une robe de mariée. (Marie/mariée wooow ils se sont foulés quelques neurones sur ce coup-là !)
Ce thème de « Révolution/rébellion » est au centre de l’histoire par ailleurs. Lors de leurs péripéties, ils se font sauver par Erina une femme qui lutte contre le joug tyrannique de Marie sur le royaume. À l’aide d’Erina, ils décident de combattre Marie pour trouver un chemin pour retourner dans leur « dimension ». En chemin, ils font la connaissance de Toshiro un politicien qui avait disparu dans le monde réel un peu plus tôt. Toshiro était donné comme favori au rôle de Premier Ministre du Japon, suite aux incidents de la fin de Persona 5.
Nous suivons donc les péripéties des voleurs fantômes à travers différents royaumes afin d’aider à fomenter des révolutions, à l’aide de Toshiro et Erina. Et justement ces deux persos sont pour moi une grande réussite, car ils arrivent à être attachants tout en étant bien développés et à garder une part de mystère, du fait que l’histoire soit pour ainsi dire centrée sur eux. Je ne spoilerai pas davantage, mais le jeu aborde des thèmes comme la rébellion/émancipation, le deuil et le fait avec brio, porté par un cast de personnages « amicaux » que on ne présente plus. Je me suis vraiment senti impliqué dans cette histoire et ses enjeux. Big plus pour la fin que j’ai vraiment apprécié et que j’ai trouvé satisfaisante. Comme toujours avec les SMT, on retrouve cette pointe de philosophie bienvenue, qui pousse à réfléchir de manière non manichéenne et nous touche. Très, très bonne surprise de ce côté-là donc et je crois que c’était là où le jeu était le plus attendu, de toute manière.
Pour le gameplay : nous nous retrouvons donc avec un gameplay style « Mario + Rabbits », c’est à dire un jeu avec trois personnages sur le terrain, un système de couverture à côté d’obstacles pour éviter de prendre des coups critiques, avec les subtilités habituelles des Persona comme les magies et les All Out Attack. En parlant de ces dernières, le jeu introduit un système d’attaques en triangle après avoir down un ennemi. Pour down un ennemi, rien de plus simple il suffit de le toucher avec un sort ou un tir alors qu’il n’est pas à couvert. À savoir que pour dégager un ennemi sous couverture vous pouvez faire une attaque de mêlée ce qui va laisser la couverture à votre personnage et rendre vulnérable l’ennemi. Vous pouvez aussi utiliser une magie pour cela.
A l’instar des autres Persona, cela va vous donner un « One More » qui vous permet d’agir une nouvelle fois, déplacement inclus, avec votre personnage et permettre d’entourer l’ennemi avec l’un de vos trois persos et ainsi faire une super attaque qui inflige des dégâts conséquents. A savoir que si d’autres ennemis que celui à terre se trouvent dans le triangle, ils se prennent aussi les dégâts de cette attaque trio. Cela permet d’apporter un peu de spécificité et de diversité au système de combat, ce qui est agréable.
Le jeu se renouvelle beaucoup au niveau des mécaniques dans les différents niveaux, avec des portes à ouvrir, des interrupteurs ou il faut laisser un personnage dessus et des ascenseurs ce qui apporte une verticalité et une interaction avec le décor. Il existe d’autres mécaniques comme un arbre de talents pour les personnages, que je vous laisse découvrir, mais en bref le jeu se renouvelle plutôt bien jusqu’à la fin. A noter que le jeu dure une trentaine d’heures et ne tombe pas dans la monotonie.
En ce qui concerne les musiques, c’est clairement un des aspects que je retiens le plus. Dans la lignée des autres épisodes de la saga avec des thèmes mélangeant rock electro jazz avec du chant ou non. Musiques que j’écoute encore toujours régulièrement pendant mon temps libre, d’ailleurs. Pour les curieux et fans de la saga, allez les écouter ça vaut vraiment le coup.
Après les points positifs, je vais m’attarder sur les points négatifs qui m’ont en quelques sortent dérangés durant ma session.
Tout d’abord, la difficulté. Le jeu est BEAUCOUP trop simple. Surtout pour un jeu basé sur de la stratégie et qui met en avant son système de combats… Pour tout vous dire, pour ce test, j’ai commencé le jeu en hard et me suis mis en cours de route en ultra hard, car le jeu ne m’opposait aucun challenge et malgré cela c’était d’une facilité déconcertante. À part quelques challenges secondaires où on doit défaire tous les ennemis d’une map en un seul tour, ce qui force a se creuser les méninges en utilisant la fameuse attaque triangulaire, vraiment à part ces défis en particulier, je n’ai eu aucune difficulté. Je ne parlerais pas des boss sacs à PV qui sont juste des sacs à PV sans intérêt, car jamais véritablement dangereux ou menaçants si vous avez un soigneur dans votre team.
Quant au bestiaire… Alalala que dire… Mis à part qu’il y a six types d’ennemis différents dans le jeu… Voilà je crois que tout est dit… c’est le strict minimum, ils ne se sont pas foulé sur ce point. Les fantassins de base, les gros qui se rapprochent quand on leurs tire dessus repris de « Mario + Rabbits », les Buffeurs qui soignent et boostent les mouvements ennemis, les ennemis avec parasols qui fond bouclier qu’il faut contourner, car ils bloquent tous les dégâts de face, les ninjas qui inversent votre position et la leur et les sumos qui balancent leurs compères sur votre tronche. Voilà j’ai déjà fait le tour ahem… À noter que 90% des ennemis sont soit des fantassins, soit des gros aux CAC. Ce n(est vraiment pas beaucoup et c’est bien dommage, car ça aurait pu être vraiment mieux à ce niveau.
Voilà, je crois avoir tout dit pour résumé j’ai bien aimé le jeu étant fan de Persona 5. Après, le jeu n’a honnêtement aucun intérêt pour les nouveaux venus et je regrette vraiment la facilité de l’opus.
Genre : T RPG, X Com’Like
Langue : Français
Développé par : Atlus
Edité par : Sega
Taille : 24.08 Go
Sortie : 17 novembre 2023
PEGI : +12
Plateforme : Playstation 4|5, Switch, Xbox One|Series, Gamepass
