terra nil
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Avis : Terra Nil

Pas grand fan des jeux de gestion, je me suis tout de même penché sur Terra Nil, un titre réellement tournée vers l’écologie original crée par le studio sud-africain Free Lives.

Je vous arrête de suite, le titre s’adresse à des apprentis écologues et pas aux pseudos écologistes de comptoirs. Et il y a une sacré différence entre les deux définitions de ces mots. Ce qui a son importance, que cela soit dans la vie de tous les jours ou bien lorsque l’on se sent l’âme d’un défenseur de la nature acharné.

Ainsi, le studio Free Lives avec Terra Nil a décidé de voir le jeu de gestion autrement. Déjà en proposant un thème qui sort du lot, mais aussi avec une approche plus zen et voir carrément onirique.

L’objectif du jeu est d’ailleurs très simple, vous devez terraformer une terre stérile et sans vie et en faire un paradis pour la faune et la flore, tout en laissant le moins de trace d’activité humaine possible. Il vous est demandé de créer un nouvel écosystème riche en matière de végétaux, d’animaux en utilisant des moyens techniques qui vous sont proposés au fur et à mesure de votre progression.
Vous partez de rien, une terre aride, vierge, mais polluée pour arriver à une forêt luxuriante.

Sur le papier, ça semble compliqué, mais le jeu fait en sorte que tout se passe bien et à votre rythme.

À défaut d’avoir de l’argent pour la création de vos premières structures, Terra Nil vous propose d’utiliser des feuilles. Elles seront votre « monnaie » à échanger contre vos bâtiments, bâtiments vous rapportant des feuilles. L’objectif outre créer de A à Z un environnement propice à la vie est de récolter un certain nombre de feuilles pour pouvoir passer aux étapes supérieures.

Une partie de Terra Nil se présente en trois cycles. Ce n’est pas sur le premier cycle que l’on prend le rôle du créateur… D’ailleurs, nous ne le sommes jamais vraiment puisque tout ce qui naît ici n’est que le fruit de réaction naturelle entre température, humidité et présence d’eau ou pas. Dieu n’est pour rien dans vos créations, la nature et la science font le travail.
Durant le premier cycle, vous devrez rendre votre zone fertile. Pour cela, vous devrez installer tout d’abord des centrales à charbons des éoliennes pour créer de l’électricité. S’en suit l’arrivée de machines permettant l’irrigation et ou la purification de l’air. Ainsi, à vous de voir où vous désirez que la vie débute sur votre bout de terre. Suivant les régions où vous vous trouvez, vous devrez changer (un peu) votre façon de concevoir l’environnement. Si le premier monde est une belle porte d’entrée pour assimiler le principe créatif, les autres vous mettront un peu plus à l’épreuve, notamment la terre des volcans et la dernière avec ces tremblements de terre et sa radioactivité. Tout ceci vous coûtant des feuilles pour la construction, mais vous en rapportant beaucoup lorsque les terres sont nettoyées.
Le deuxième cycle vous permet de créer de la végétation en harmonisant l’humidité, la température globale et d’autres facteurs. Certaines herbes, certaines forêts ne prenant vie que sous certaines conditions. Pensez à bien diversifier votre végétation pour le troisième cycle, car sinon, vous risquez d’être coincé, comme j’ai pu l’être une fois.
Et puis il y a la troisième étape qui consiste tout d’abord à déployer une faune, puis à faire disparaître toutes les machines et structures que vous avez construites.

Une fois que tout a été recyclé, il sera temps pour vous de quitter la zone en laissant la nature plus luxuriante que jamais.
Au départ, vous vous retrouvez avec quatre continents ou biomes puis d’autres en versions alternatives deviendront accessibles. La difficulté est un peu plus élevée, mais il n’y a rien d’insurmontable. Personnellement, j’ai attaqué par le niveau le plus facile, le plus zen pourrait on dire histoire de me faire la main. Dites vous bien que quoi qu’il arrive Terra Nil ne vous proposera pas beaucoup de défi.
Toutefois, il y aura à collecter des informations sur les espèces vivantes présentes sur le lieu. Pour cela, tout se fera automatiquement sauf pour les animaux. Vous devrez, avec l’aide de différents petits indices, essayer de trouver leurs zones de présences (plus ou moins de cases forêt, plus ou moins de cases toundra ou bien encore loin de machines créées par l’homme). Pour voir apparaître ces animaux, il faudra remplir certaines conditions sans quoi vous ne les verrez jamais. Il vous restera alors à retravailler votre environnement pour créer le milieu idéal pour le voir apparaître. Malheureusement, parfois, ça sera bel et bien trop tard.

Chaque nouvelle partie ou niveau est généré(e) de façon aléatoire, mais je regrette que la surface soit si petite, car faire émerger la vie devient rapidement tellement jouissif, que l’on demande toujours plus de terrain pour la voir s’émanciper. La terraformation est addictive grâce à ce que l’on créé, mais aussi grâce à un visuel totalement incroyable. Oui, Terra Nil est beau.
Les différents biomes et écosystèmes (toundra, forêts tropicales et l’écosystème marin) sont très bien détaillés. Dans son ensemble, le jeu est très beau et semble d’ailleurs faire pas mal souffrir mon PC, puisque jusque-là, je ne l’avais jamais entendu souffler autant.

Si le jeu est très agréable visuellement, il l’est aussi pour la bande son. Une fois de plus, comme dans son gameplay, l’ambiance est tranquille, totalement relaxante.

Pour les plus courageux, les développeurs proposent différents modes de jeu permettant de jouer dans un mode totalement contemplatif ou presque, histoire de profiter de la nature ou de s’attaquer à un mode bien plus exigeant avec des ressources en feuilles bien plus limitées. Si vous êtes de ceux qui sont indécis, il existe pour vous également un mode plus classique qui offre le parfait compromis entre contemplation et compétition.


J’ai passé sur Terra Nil un excellent moment. C’est le genre de jeu que j’aime lancer pour décrocher un peu des longs RPG. Il n’a pas beaucoup de défauts, malheureusement il y en a un surtout d’énorme.
En effet, si sa faible difficulté pourra être un gros défaut chez certains à cause des biomes que l’on maîtrise assez rapidement, pour moi, c’est surtout ça durée de vie (et comme dit plus haut la taille des maps) le plus gros souci. Une dizaine d’heures devraient suffire pour faire le tour de toutes les maps y compris les maps alternatives.
J’espère que les développeurs apporteront via des DLC de nouvelles planètes à terraformer.


Genre : Strategie, City Builder, Ecologue
Langue : Français
Développé par : Free Lives
Edité par : Devolver Digital 
Taille : 1.36 GO
Sortie : 28 mars 2023
PEGI : 
Plateforme : PC, Netflix

Jeu testé sur PC équipé de 8Go de Ram, Ryzen 5600H 3.3Ghz, RTX 3050
Jeu offert par l’éditeur

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3 commentaires

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