Vengeful Guardian: Moonrider
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Avis : Vengeful Guardian: Moonrider

Youpi ! Encore du  Du Néo Rétro comme on aime……

Oui, enfin, là, ça commence à se voir que c’est facile de sortir des jeux Néo Rétro pour pas cher et souvent. Autant vous dire que je commence à regarder la scène avec un certain recul. Du beau pixel, très fin doté d’une animation fluide avec une bonne histoire derrière, je ne dirai jamais non (encore que ça peut changer), mais du gros pixel façon Megadrive avec une animation rigide d’époque, je commence à saturer.

Vengeful Guardian: Moonrider à beau être un bon concentré d’action rappelant Shinobi et surtout signé par JoyMasher, le studio brésilien derrière le très bon Blazing Chrome, je me suis demandé pourquoi j’avais encore choisi de tester ce genre de titre. D’ailleurs pour information Vengeful Guardian: Moonrider est édité par The Arcade Crew.

Alors ce début d’avis se veut un peu dur, mais il s’agit plus d’un coup de gueule envers le style qui se contente de se cantonner à reproduire le passer qu’envers le jeu. Que ce soit clair.

Les développeurs annoncent la couleur d’entrée concernant leur titre : deux heures vous suffiront pour terminer le jeu. Ou plutôt deux heures pour un run complet avant d’y retourner, encore et encore pour maîtriser le gameplay. Le but non avoué étant ici d’apprendre à connaître les niveaux sur le bout des doigts pour augmenter son score au maximum sans oublier de ramasser l’intégralité des items présents. Je ne vous cache pas que c’est le genre de jeu que je termine une fois et qui ne ressort jamais tant la difficulté me rebute. Le problème c’est que Vengeful Guardian: Moonrider n’est pas en soit vraiment difficile, il doit même être simple pour le commun des mortels, c’est juste que je n’ai pas le skill adéquat pour ce genre de titre. Pauvre de moi, dans quoi je me suis aventuré !

Mais Vengeful Guardian : Moonrider, vous le verrez n’est pas qu’un vulgaire défouloir où l’on tranche du ninja robotique. Le gameplay est bien plus fin que ça, mais j’y reviendrai.

JoyMasher s’attaque à un sujet plutôt mature avec son dernier jeu, à savoir qu’il y a comme un arrière-goût de politique ici présent. Vengeful Guardian, nous décrit un monde dominé par un état totalitaire qui utilise des super soldats pour faire régner un ordre pas vraiment rempli de paix et d’amour. Vous en apprendrez plus en avançant dans le scénario, mais rien n’est bien rose dans ce monde. Vous êtes le Moonrider, un guerrier modifié, comme les autres, mais à la différence que vous êtes légèrement défaillant. Après un petit recalibrage (qui vous sert de tutoriel) et durant votre mise en fonction, vous refusez net votre objectif, et prenez la décision d’aller casser la tronche à vos créateurs. Évidemment, pour cela, il faudra rencontrer et faire face à vos collègues. Je ne sais pas trop si la narration s’avère prenante, mais bien qu’assez vague, elle a le mérite de dévoiler des secrets.

L’univers choisi est donc assez sombre et résolument mécanique. L’ensemble reste pourtant varié. La 2D, bien que belle reste, pour le devant de la scène, plutôt grossière alors que les énormes boss toujours présents au second plan sont très fins. Comme on dit : ça pique fort les yeux, encore plus à la télé. J’imagine que ça doit être sympa sur Switch. Si vous aimez HR Giger, je pense que vous allez prendre pas mal de plaisir à vous balader dans les niveaux. Il est bon de reconnaître que les développeurs maîtrisent à la perfection le sujet, l’influence étant bien plus qu’évidente.

Je vous ai donc parlé de Mega Man un peu plus haut et ce n’est clairement pas pour rien. Notre Moonrider n’étant pas qu’un simple clone de Shinobi dans l’utilisation de son katana, il est aussi très inspiré par Mega Man, son level design, mais aussi de son gameplay. On retrouve notamment une jauge d’attaque spéciale, mais surtout la capacité pour notre Moonrider de choper les techniques de ses camarades une fois qu’il les a éliminés.

Avec les pouvoirs acquis issus de nos anciens camarades, à vous donc d’aller chercher le boss qui pourrait être y sensible.

En plus de ces pouvoirs, notre personnage peut également ajouter des capacités (au nombre de deux maximum). Elles sont à découvrir dans les niveaux.

On s’étonnera de voir tourner un tel jeu avec seulement 200Mo au compteur. Le travail du studio est vraiment magnifique.

Le titre respecte à merveille le cahier des charges de l’époque et offre un bel hommage aux consoles 16 bits.



Aller, finalement… Malgré que Vengeful Guardian n’invente strictement rien, qu’il soit aussi beau qu’un jeu 16 bits, que son level design soit d’un autre temps, il arrive malgré tout à devenir un incontournable pour les les amateurs de retrogaming. Il a le mérite d’avoir élever le niveau très haut face à la concurrence. Dommage que mon skill totalement pourri vienne gâcher en quelque sorte mon plaisir.
En tout cas, je n’en démords pas, le genre ne m’attire plus.


Genre : Plateformes, Action, 
Langue : Français
Développé par : JoyMasher
Edité par : The Arcade Crew
Sortie :  12 janvier 2023
PEGI : +12
Poids : 204,00 MB
Plateforme : Playstation 4|5, Switch

Test réalisé sur Playstation 5
Jeu offert par l’éditeur

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1 commentaire

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