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Avis : Tails of Iron

Pourquoi j’ai choisi de me pencher sur le cas Tails of Iron ? Je me pose encore la question vu comment je galère à avancer…

Non plus sérieusement, c’est son aspect esthétique qui m’a fait de l’œil lorsque j’ai vu le premier trailer. Et vous le savez si vous me connaissez, il faut que ça sorte du lot pour m’attirer. Comme Sable dernièrement… (Tousse)
Mais si j’ai vraiment craqué pour Tails of Iron c’est pour sa ressemblance visuelle avec l’un de mes jeux préférés : Soldats Inconnus.

Evidemment le rapport entre les deux jeux est plutôt éloigné, mais nous verrons plus loin que pas tant que ça.


Alors oui, Tails of Iron est inspiré par Dark Souls, de par ses techniques d’esquives lors des phases de combats, mais il est également un excellent périple visuel proche des bandes dessinées accompagné d’une histoire belle et bien sinistre.

Depuis des décennies le peuple des rats subit la menace des Grenouilles et votre Roi Rattus est le seul a les avoir tenues éloigné de votre pays. Tout va bien dans le meilleur des monde. Malheureusement la santé du Roi décline et un jour, le jour du sacre de son successeur, Green Wart le leader du peuple des Grenouilles débarque et fait un massacre parmi les rats. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. Le royaume est ainsi mis à sac par ces gredins, qui espéraient depuis tant d’année prendre possession de ces terres. Cruelles et sanguinaires les Grenouilles firent un carnage éliminant tout Rats se dressant devant eux. Peu avaient le courage de prendre les armes face à ces montres. Mais heureusement un jeune rat du nom de Redgi, le fils de Rattus, destiné à prendre la couronne ce même jour et qui a vu son père mourir va changer le destin cataclysmique qui se dessinait pour le peuple des Rats.

La cérémonie du sacre vous permet de prendre en main Redgi. Ce petit tutoriel vous met déjà en condition. Les esquives et les attaques frontales seront vos seuls atouts pour progresser. Pour cette cérémonie vos équipements sont beaux et de qualités et il faudra batailler ferme face à votre frère. Malheureusement après l’assaut vous débutez sans arme et très mal équipé et c’est peu dire que les ennuis commencent vraiment, car il va falloir aller récupérer la couronne. Mais ce n’est que le premier acte d’une vengeance qui se mange chaude selon Redgi.

Une fois chose faite, dites vous bien que le jeu débute enfin pour de bon. Dès lors vous avez compris que Tails of Iron n’est pas qu’une copie de Dark Souls, même s’il en reprend quelques éléments. Apprendre, décortiquer et maîtriser les attaques de vos adversaires seront les meilleures techniques pour progresser dans ce monde de brute.

Arrivé à ce moment du jeu on se rend compte que le système de combat est construit sur la précision et l’exigence, chose que je n’ai pas forcement. Heureusement pour moi et peut-être pour vous, Tails of Iron ne se montre pas punitif avec une progression par pallier. On affronte quelques sous fifres, puis un boss plutôt hargneux mais dont on peut se défaire assez facilement, puis d’autres sous fifres et enfin un boss véritablement coriace. C’est à ce moment que vous devez élever votre niveau de joueur et vous transcender. Certains verront sans doute dans ce cheminement une certaine redondance. Mais heureusement le bestiaire varié et les combinaisons des boss viennent en quelque sorte un peu varier cette formule. Chaque rencontre de boss est unique.
On peut aussi remarquer que les développeurs de chez Odd Bug ont choisi de ne pas nous offrir de nouvelles aptitudes après l’heure de jeu. C’est donc bien à vous (et à vos armes) de faire le travail. Notre petit héros poilu n’a pas de super pouvoirs et doit vaincre juste par la force de ses bras.
Les checkpoints sont toujours bien placés, et offrent une véritable bouffé d’oxygène après des affrontements périlleux. Certains passages (la plupart en fait) ne se font pas d’un seul jet. Il faut évidemment apprendre à connaître son ennemi et fort heureusement la présence proche des checkpoints permet de retourner au front immédiatement. Et la mort vous allez la rencontrer souvent.

Les parades, les esquives c’est bien jolie mais qu’en est-il de notre armement?
Notre petit Redgi va avoir au fil des niveaux et des boss rencontrer tout un arsenal à disposition. Une épée, une lance ou bien une hache et un arc seront dans votre besace. Pour les trouver, il faudra que votre forgeron les fabriques (avec des plants), ou bien que les boss les laissent choir à leur mort (c’est beau choir non ?).
En parallèle de l’équipement, sachez que certaines pièces d’armures pourront mieux vous protéger. Mais si certaines armes sont puissantes il faut prendre en compte également leur poids, ce qui vous vous en doutez, a des conséquences sur notre petit rongeur. Outre l’aspect visuel qui change selon les tenues et équipements, le poids affecte également vos déplacements. Vous serez plus résistant aux coups, mais plus lent. Il faudra trouver un juste milieux, en sachant que certaines créatures peuvent vous terrasser en 3 coups. Peut-on y voir ici une pointe de RPG ? Franchement aucune idée.

Outre l’intrigue principale, Redgi devra aussi s’occuper de la reconstruction de son royaume. Mais calmez-vous, ici pas de gestion à prévoir. Il suffit simplement de s’acquitter des quêtes que l’on vous demande. Quelques pièces d’or glanées ici ou là, quelques larves éradiquées dans le tréfond des égouts et tout ira pour le mieux pour votre peuple débarrassé des monstrueuses Grenouilles. Ici on retrouve encore un point qui peut diviser puisque ces quêtes imposent plus moins des va et viens dans des parties déjà nettoyées précédemment. De plus elles sont obligatoires si vous vous voulez avancer. De la redondance imposée !? Il n’en faut pas plus à certains pour se fâcher et s’ennuyer.

Mais je trouve que le titre est plutôt bien équilibré et permet de ne pas trop sombrer dans la répétition.
D’ailleurs le jeu n’est certes pas taillé pour les novices, il leur laisse pourtant certaines chances. Je pense notamment à ce côté visuel des attaques ennemies qui se caractérisent par des lignes rouges ou jaunes lors de certains coups qui permettent de définir la réaction idéale à avoir. Oui, c’est bien fichu. A noter que la difficulté n’est pas modifiable.


Comme vous pouvez le constater sur les vidéos présentes, derrière cet esprit visuel très original et qui me rappelle Soldats Inconnus se cache une aventure sombre et pas franchement faite pour les jeunes joueurs. Hormis le style qui le rapproche du titre de Ubisoft, avec des graphismes somptueux dessinés à la main, il faut bien avouer que le jeu du studio Odd Bug défouraille pas mal avec effusion de liquide biologique vital (pour ne pas dire sang), du perforage de torse et de tranchage de tête. De plus l’histoire et cet esprit de vengeance permanent rendent l’ensemble particulièrement violent. Au même titre que Soldats Inconnus l’histoire nous est racontée par un personnage (ici l’acteur Doug Cockle), un peu comme si le récit nous était conté. Rien de tel pour rendre l’immersion plus percutante.
Autre petite chose sympa, les dialogues sont représentés par des petites bulles contenant des pictogrammes (comme Soldats Inconnus) -les rats parlant uniquement pas des cris stridents- ce qui rend la compréhension plutôt facile pour n’importe quel joueur.
Pour la musique, encore un bon tour de force des équipes de développement puisque c’est un autre sans faute. Je conseille par ailleurs de jouer au casque, car les bruitages sont en tout point excellents avec par exemple des rats que l’on entend au loin travailler ou bien encore le bruit de la chair qui se fait transpercer, un régal.


Tails of Iron est une des très belles surprises de cette fin d’année. Avec un héros qui répond aux doigts et à l’œil, des graphismes magnifiques, une histoire de vengeance digne des grands films d’Heroic Fanstasy, un gameplay exigeant mais pas trop, Tails of Iron a tout pour plaire. Certains regretteront ici un manque d’exploration, mais est-ce vraiment intéressant ? Si le développeur a décidé justement de ne pas creuser le sujet c’est sans doute pour une bonne raison.
Le seul hic -qui de toute évidence en effraiera plus d’un- c’est ce côté Die & Retry (pour ne pas citer Dark Souls) et sa difficulté qui impose à comprendre le timing des patterns des boss, quitte à pousser jusqu’à la frustration.


Genre : Aventure, Die & Retry, Souls Like
Langue : Français
Développé par : Ogg Bug Studio
Edité par : United Label
Taille : 1 Go
Sortie : 16 Septembre 2021
PEGI : +16
Plateforme : Xbox Series|One, Playstation 4|5, Switch

Jeu testé sur XBox one S
Jeu offert par l’éditeur

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1 commentaire

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